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Full text of "La liberté (1994-11-25)"

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SALON MORTUAIRE 
DESJARDINS 


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Saint-Boniface, Manitoba R2H 2N6 


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GILBERT D'ESCHAMBAULT 


Tél.: 237-4816 


Volume 82 n° 35 Saint-Boniface, du 25 novembre au 1°’ décembre1994 Tél.: 237-4823 Fax: 231-1998 606 + taxes 


Spécial FAUT:IUERE 
ET: économique 


pages 11 à 18. 


Gildas pour président 


Le sénateur originaire de Sainte-Rose-du-Lac, Gildas 
Molgat, a été choisi comme président du Sénat, en 
remplacement de l'Acadien Roméo Leblanc qui va devenir 
gouverneur général en février 1995. Page 5. 


1186 
photo: Karine Beaudette 


Julie Woo? Tape et compte! 


La chanteuse québécoise 


Julie Masse entame une 
deuxième carrière, au Un premier tournoi divisionnaire à la Division scolaire franco-manitobaine a permis de réunir 
Canada cette fois, en 500 étudiants de la 7e à la 9e année. Page 19. 


lançant son premier album 
en angJlais. |! a d'abord 
fallu qu'elle apprenne la 
langue! Page 7. 


Le Roch des arts 


Le président du Conseil des arts du Canada, le Québécois 
Roch Carrier, porte deux chapeaux: celui de l'administrateur, 
et celui de l'artiste. Page 8. 


Citation de la semaine 


«il y a 17 langues parlées quotidiennement à 
l'Institut. C'est très winnipégois.» 
Le docteur lan Smith de l’Institut du biodiagnostic de 


Winnipeg, au sujet de la collaboration à l'échelle mondiale 
qui règne au laboratoire de la rue Ellice. Page 6. 


S F— PR ! _—_— Heu 40) 
Les plans d'Ottawa d'augmenter le nombre de places en garderie en laisse certains sceptiques, 
dont la directrice du P'tit Bonheur. Page 3. 


Le meilleur plan d'épargne jamais offert. Voir à la page 20. 


SOMMAIRE 
ACTUEL 


+ Garderies: une amélioration en vue? Page 3. 
+ Francophonie du monde: page 
3. 


+ Saint-Malo: contrat de 
comptabilité annulé. Page 2. 


+ Éditorial: page 4. 
+ Lettre: page 4. 


+ Sénat: deux francophones hors 
Québec promus. Page 5. 


+ Enfance: des nouveaux mini- 
centres en région. Page 5. 


+ Oblats: Jean-Paul Isabelle nom- 
mé supérieur provincial. Page 5. 


CULTUREL 


+ Chanson: Julie Masse recommence, en anglais. Page 7. 


+ Clin d'oeil: page 7. 


+ Arts: gagne-pain pour 300 000 
personnes. Page 8. 


+ Les Rendez-Vous: page 9. 
+ Télé-horaire: page 10. 


ÉCONOMIE 


+ Spécial AMBM: les municipalités bilingues font un virage 


économique. Pages 11 à 18. 


SPORTS 


+ Volley-ball: un tournoi divisionnaire pour les 7e, 8e et Je. 
Page 19. 


+ Basketball: Wesmen va bientôt dépasser le record nord- 
américain. Page 19. 


+ CKSB: un radiothon pour les démunis. Page 20. 


SOCIETE 


+ Science: l'Institut du biodiagnostic, unique au monde. Page 
21. 


+ Gens d'ici: page 21. 

+ Chronique religieuse: page 22. 
+ Nécrologies: page 23. 

+ Emplois et avis: pages 24 et 26. 


+ Quiz: page 27. 

+ Recette: page 27. 

+ Petites annonces: page 27. 
+ À votre service: page 28. 


Le MANITOBA de A à Z 


+ Saint-Boniface: pages 2 et 4. 
+ Saint-Claude: page 14. 

+ Saint-Léon: page 15. 

- Saint-Malo: page 2. 

+ Saint-Plerre-Jolys: page 16. 
+ Sainte-Agathe: page 14. 

+ Sainte-Anne: page 18. 


+ De Salaberry: page 16. 

+ Île-des-Chênes: page 17. 
+ La Broquerie: page 13. 

+ Montcalm: page 15. 


+ Notre-Dame-de-Lourdes: page 
13. 


+ Saint-Adolphe: page 17. 


Journal hebdomadaire 
publié le vendredi 
par Presse-Ouest Limitée 


LIBERTÉ 


Directeur: Jean-François LACERTE 

Rédacteur en chef: Jean-Pierre DUBÉ 

Journalistes: Karine BEAUDETTE, Laurent GIMENEZ, Sylviane LANTHIER 
Publicitaire: Jean-François LACERTE 

Caricaturiste: Cayouche (Réal BÉRARD) 

Collaborateur: BICOLO 

Graphiste: Gilbert PAINCHAUD 

Typographe: Véronique TOGNERI 

Secrétaire-comptable: Danielle PARENT 

Développement de photos: Hubert PANTEL 

Heures du bureau: 9 h à 17 h du lundi au vendredi. 

Toute correspondance doit être adressée à La Liberté, Case postale 190, Saint- 
Boniface (Manitoba) R2H 3B4. Les lettres à la rédaction seront publiées si leur 
contenu n'est pas diffamatoire et leur auteur(e) facilement identifiable. 


Les bureaux sont situés au 383, boulevard Provencher. 

Téléphone: (204) 237-4823. Télécopieur: (204) 231-1998. 

L'heure de tombée pour les annonces est le lundi à midi. La direction se 
réserve le droit de refuser toute annonce envoyée après cette échéance ou 
d'imposer une surcharge de 10 %. 

Nos annonceurs ont jusqu'au mercredi de la semaine suivante pour nous signaler toute 
erreur de notre part. La responsabilité du journal se limitera au montant payé pour la 
partie de l'annonce qui contient l'erreur. 

L'abonnement annuel: ; 

Manitoba: 28,50 $ (TPS et taxe provinciale incluses) 

Ailleurs au Canada: 32,10 $ (TPS incluse) 

États-Unis et outre-mer: 35 $ 


Les abonné.e.s manitobain.e.s pres une partie de l’année ne États-Unis 
devront payer un supplément de eu moment du changement d' adresse. 


Les 43 ements d'adresse pour les abonnements doivent nous 
parvenir AU MOINS DIX JOURS avant la date de déménagement. 


Le journal LA LIBERTÉ est imprimé sur les presses de Derksen Printers à Steinbach. 
Enregistré comme courrier de deuxième classe. No 0477. 


-OPSCOM 


Assoc:anon de là presse lrancouhone 
ee de l'année nationale: 
Représentation 


1-800-20PSCOM Donation Frêr Frémont 
(613) 234-6735 


ACTUEL 


Pour réduire le déficit de 17 000 $ à la Résidence de Saint-Malo 


On annule le contrat 
de Courcelles Accounting 


Le nouveau consell d'adminis- 
tration de la Résidence incorpo- 
rée de Saint-Malo a décidé de ne 
pas renouveler le contrat de 
comptabilité qui le liait depuis 
plusieurs années à l’entreprise 
Courcelles Accounting. 


La Résidence est un organisme 
fondé en 1976 qui gère deux 
maisons habitées par une dizaine 
de personnes handicapées. 


Quatre des cinq membres du 
conseil d'administration ont été 
élus sans concurrence lors de 
l'assemblée annuelle qui s’est 
déroulée le 8 novembre. Il s’agit 
de Louis Gareau, président, Denis 
Clément, vice-président, Alma 
Mitchell, secrétaire-trésorière, et 
Claudette Rémillard, conseillère. 


Parmi les quatre conseillers 
sortants, deux étaient en fin de 
mandat et ne se sont pas repré- 
sentés, et les deux autres étaient 
démissionnaires, notamment 
Lorette Courcelles, propriétaire de 
Courcelles Accounting. Le seul 
membre de l’ancien conseil qui 
reste en poste est Brian Copple. 


Après son élection, le nouveau 


Alice Hébert: «La communauté 
s'est réveillée.» 


Arrêtez de lire! 


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Saint-Boniface, Manitoba, R2H 3B4 


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35 $ 0 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novérnbre au ‘1°’ décérnbre 1994 


j 


conseil d'administration a adopté à 
l'unanimité une motion déposée 
par Alice Hébert et demandant 
que le contrat de comptabilité avec 
Courcelles Accounting soit annulé. 
La comptabilité sera désormais 
assumée par la gérante de la 
Résidence, Irène Maynard. 


Alice Hébert affirme que cette 
mesure a pour but de réduire le 
déficit accumulé qui s'élève à 
17 000 $ (1). L'économie d'environ 
7 000 $ par an sera cependant 
contrebalancée par l'augmentation 
de salaire d’Irène Maynard, qui 
reste à déterminer. 


Alice Hébert ne cache pas 
qu'elle s'est «mise sur le télé- 
phone» pour convaincre un maxi- 
mum de personnes de participer à 
l'assemblée annuelle. «D'habitude, 
il n'y a jamais beaucoup de monde. 
Mais cette fois, on était entre 80 et 
90. Il y a eu un réveil dans la com- 
munäuté. Les gens ont compris 
CA il fallait s'occuper des problèmes 
3 financiers de la Résidence.» 


Laurent GIMENEZ 


(1) À cela s'ajoutent 42 000 $ d'hypothèques 
contractées auprès de la Société canadienne 
d'hypothèques et de logement et de la Caisse 
populaire de Saint-Malo. Le montant exact du 
budget n'est pas connu. nt, le nouveau 
président, Louis Gareau, l'évalue à environ 
100 000 5. 


HE SAINT-BONIFACE 


Les bourses 
de l’'UNF 


Les étudiants francophones 
ont jusqu’au 15 décembre pour 
faire une demande au Comité 
des bourses de l'Union nationale 
française (UNF). 


Chaque année, l'UNF accorde 
une bourse à une ou deux per- 
sonnes poursuivant des études 
postsecondaires en français. La 
bourse est administrée par un 
comité indépendant de l'UNF. 


Les intéressés peuvent sou- 
mettre une lettre (inclure une 
photocopie de leur fiche d’inscrip- 
tion à une institution postsecon- 
daire) au: Comité des bourses, 
C.P. 41, Saint-Boniface, R2H 3B4. 


À l'occasion du 
50e anniversaire 


de mariage de 
Eugène et Fabianna Mulaire, 
tous les parents et amis 
sont invités à une célébration 
eucharistique à 14h en 
la Cathédrale de Saint-Boniface, 
le 3 décembre. 
Un thé-rencontre 
suivra au sous-sol. 


Votre présence sera 


Francophonie 
du monde 


À la défense de Riel 

Ottawa - Le Bloc québé- 
cois a déposé un projet de loi 
exigeant l'annulation du ver- 
dict de culpabilité rendu à 
l'endroit de Louis Riel. À 
l'occasion du 109e anniver- 
saire de la pendaison du 
leader métis, le 16 novembre 
1885, la députée bloquiste 
Suzanne Tremblay a souligné 
le fait que le jury était com- 
posé exclusivement d’anglo- 
phones protestants et que 
Louis Riel a été pendu parce 
qu'il était Métis, francophone 
et parce qu'il s'était porté «à la 
défense d’une société dis- 
tincte». (APF) 


Franco-Ontarien 
prisé 

Sudbury - Le dramaturge 
franco-ontarien Michel Ouellet- 
te a reçu le Prix du gouver- 
neur général, catégorie théä- 
tre, pour la pièce French Town, 
publiée aux Éditions du Nordir. 
C'est une pièce dure, dense et 
pourtant universelle où les 
membres d’une famille du 
Nord de l'Ontario tentent 
d'exorciser un passé doulou- 
reux. La pièce a été jouée pour 
la première fois à Sudbury par 
le Théâtre du Nouvel-Ontario 
en mars 1993, puis à Moncton, 
Toronto et au Centre national 
des arts à Ottawa. 


La France 
par satellite 

Ottawa - Depuis cet été, 
grâce à un serveur alimenté 
par l'Ambassade de France 
au Canada, le réseau Internet 
permet d'obtenir de nombreu- 
ses informations sur la France 
en général et la France au 
Canada en particulier. Le but: 
diversifier et enrichir les modes 
de communication, et élargir 
les sources documentaires sur 
la France. La mise au point de 
logiciels de communications 
(E-mail, entre autres) permet- 
tra sous peu de communiquer 
directement avec chacun des 
services de l'Ambassade. 


Vers le million $ 

Ottawa - La Fondation fran- 
co-ontarienne, mise sur pied 
en 1986, espère recueillir au 
moins 100 000 $ lors de sa 
campagne de financement, 
lancée cette semaine, pour 
atteindre un capital d'un mil- 
lion $. Si la fondation ne réussit 
pas, elle ne pourra plus appu- 
yer financièrement tous les 
projets intéressants qui favo- 
risent la promotion de la langue 
française en Ontario. D'autant 
plus que les taux d'intérêt (entre 
4 et6 %) ont baissé. (APF) 


Les recteurs 
s'inquiètent 

Ottawa - Les recteurs des 
universités francophones de 
l'extérieur du Québec se 
demandent bien ce que l'ave- 
nir réserve à leurs établisse- 
ments d'enseignement, si le 
gouvernement fédéral décide 
de ne plus financer les insti- 
tutions postsecondaires. La 
réforme, proposée par le 
ministre Lloyd Axworthy, veut 
que les milliards de dollars 
actuellement versés aux pro- 
vinces soient remplacés par 
un nouveau système de prêts 
aux étudiants. Pourtant, les 
universités partiellement ou 
entièrement de langue fran- 
çaise souffrent déjà de sous- 
financement et les étudiants 
sont endettés à la fin de leurs 
études. (APF) 


«La sécurité sociale dans le Canada de demain» 


ACTUEL 


Une amélioration du système 
de garde au Manitoba”? 


Le rapport «La sécurité sociale 
dans le Canada de demain» 
publié par Développement des 
ressources humaines Canada en 
octobre 1994, représente, pour la 
situation des garderies au 
Manitoba, une lueur d'espoir 
pour certains et un autre cul-de- 
sac pour d'autres. 


Le ministre Lloyd Axworthy 
précise dans le rapport que son 
gouvernement est prêt à verser 
720 millions $ pendant trois ans 
en vue de financer ou de créer 
150 000 places de garderie. 


Cependant, pour chaque place, 
le gouvernement fédéral s'engage 
à verser 40 % du financement et, 
puisque les garderies sont de 
compétence provinciale, encoura- 
ge les provinces à faire de même. 
L'autre 20 % serait assuré par les 
parents. 


Pour Janine Bertrand, coordon- 
natrice préscolaire à la Fédération 
provinciale des comités de parents 
(FPCP), la vision du ministre 
Axworthy est intéressante: «Il voit 
les garderies comme un investis- 
sement dans le futur, plus que 
comme une mesure permettant 
aux parents de garder leur emploi. 
Spécialement pour les franco- 


Janine Bertrand: le programme fédéral donne espoir. 


phones, il voit les garderies 
comme une façon de contrecarrer 
l'assimilation. 

«Il y a des trous dans le 


Manitoba Hydro VOUS invite 
à participer à une séance 
d’information publique 


La séance aura lieu le 
jeudi 1* décembre 
à 19 h 30 
au 


Collège Saint-Norbert 
870, avenue Sainte-Thérèse 
Saint-Norbert (Manitoba) 


La séance se déroulera de manière 
informelle afin de vous permettre d’y 
participer pleinement et de faire connaître 
vos idées et vos préoccupations. Vous 
pourrez écrire vos questions sur des 
cartes distribuées à cette fin. 


Des représentants de la haute direction 
et des services à la clientèle seront 
présents afin de vous expliquer les projets 
de Manitoba Hydro et de répondre à 
toutes vos questions sur les politiques et 
les activités de la société. 


système de garde au Manitoba, 
en particulier pour les franco- 
phones et les garderies au milieu 
rural. Voici une occasion pour le 
gouvernement provincial d'amé- 
liorer le système.» 


Elle ajoute que le gouverne- 
ment provincial a déjà reconnu 
certaines faiblesses dans le 
rapport d'un Comité spécial 
déposé en 1992. «Ça confirmait 
ce qu'on savait depuis longtemps. 
Entre autres, il faudrait créer 417 
places dans des garderies franco- 
phones pour rejoindre les anglo- 
phones.» 


Le dossier n'a pas beaucoup 
avancé depuis, puisque le 
gouvernement provincial a 
imposé une série de gels en 
1993 sur l'émission de permis 
pour créer des garderies. À la 
suite d'une modification, on 
permet d'ouvrir une garderie à 
condition de ne faire aucune 
demande de financement à la 
Province. 


Il y a également eu des gels 
sur les octrois de fonctionnement 
et sur le nombre de places 
subventionnées. Anita Mondor, 
directrice de la garderie Le P'tit 
Bonheur en sait quelque chose. 


«ll faut absolument ouvrir des 
places subventionnées. Un bon 
50 % des personnes sur ma liste 
d'attente veulent des places 
subventionnées.» En ce moment, 
Le P'tit Bonheur, ouvert en 1977, 
compte 16 places subventionnées 
sur ses 45 places. 


«C'est bien contradictoire: le 
gouvernement veut pousser les 
assistés sociaux à travailler ou à 
poursuivre leurs études, mais ce 
n’est pas possible puisqu'il n'y a 
pas assez de places subven- 
tionnées. Par exemple, notre 
garderie est tout près du Collège. 
ll y a bien des gens qui aimeraient 
pouvoir étudier et envoyer leurs 


‘+ j, Lu + 
Anita Mondor: la balle est relancée à la province. 


enfants au P'tit Bonheur, la seule 
garderie publique complètement 
francophone.» 


Anita Mondor a tenté de faire 
valoir sa cause, et celles des 
autres garderies de Saint- 
Boniface, auprès des députés 
fédéral et provincial de Saint- 
Boniface, Ronald Duhamel et 
Neil Gaudry, en octobre dernier. 


«On devrait voir à financer les 
garderies existantes. Si on veut 
payer notre personnel adéquate- 
ment, si on veut voir un épanouis- 
sement dans le secteur des 
garderies, il faut enlever les gels. 


«Le ministre Axworthy paraît 
bien, mais en fait, il relance la 
balle aux provinces. Norma- 
lement, je suis une personne 
optimiste, mais je ne suis pas 
certaine que le projet fédéral va 
faire bouger les choses. Sinon, 
c'est sûr qu'on va faire du 
lobbying.» 


Puisque le prochain geste 
appartient à la Province, la FPCP 
a demandé une rencontre avec 
la ministre Bonnie Mitchelson 
pour réitérer les besoins des 
francophones et la convaincre 
d'embarquer dans le programme 
fédéral. 


«La dernière fois qu’on l’a 
rencontrée en décembre 1993, elle 
ne nous a pas donné beaucoup 
d'espoir, remarque Janine Bert- 
rand. Mais maintenant, avec le 
fédéral qui est prêt à injecter des 
fonds pour créer des places, je 
vois de l'espoir.» 


À la Province, l'agent de pres- 
se de Bonnie Mitchelson a sim- 
plement indiqué que la ministre 
prépare sa réaction au docu- 
ment. Actuellement, il existe 
18 727 places de garderies 
partout au Manitoba, dont 9 900 
subventionnées. 


Karine BEAUDETTE 


, LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1° décembre 1994 


PRNRSALLSZ 


"nef ‘ 


ACTUEL 


EDITORIAL 


De 
l'information 
bidon? 


uand un député sort des sentiers battus et décide de 

mettre le paquet pour aider un citoyen de sa 

circonscription à se trouver un emploi, il n’en faut pas 
plus pour que les critiques se mettent à fuser de toutes parts. 


Certes, il y a apparence de favoritisme puisqu'on ne sait 
pratiquement rien de cette personne pour qui Ron Duhamel, 
député de Saint-Boniface, a envoyé quelques centaines de 
curriculum vitae aux frais des contribuables. 


Certes, la démarche ne pourra jamais être étendue à tous 
les chômeurs et toutes les chômeuses de Saint-Boniface car 
cela épuiserait très rapidement la nouvelle pension de député à 
laquelle Ron Duhamel a désormais droit. 


Malgré les apparences de favoritisme dans ce drôle de 
dossier (qui a été divulgué par une station de radio anglophone 
de Winnipeg), aucune preuve n’a été faite à cet égard. À 
première vue, on serait porté à croire à du “journalisme” 
jaune, dirigiste, où seule une idée est véhiculée, celle du 
journaliste qui l’a découverte et mise en onde. 


Cette initiative de Ron Duhamel est tout au plus maladroite 
et, veut, veut pas, des soupçons pèseront toujours sur cette 
décision pour le moins inusuitée. 


Que des journalistes en mal de «scoop» juteux cherchent à 
entacher la réputation du gouvernement apparaît somme toute 
comme faisant partie des choses de la vie. Dans ce cas, 
toutefois, il faudra trouver des éléments solides et sérieux. 


Faire tout un plat pour 400 $ (c’est ce que nous aurions 
payé collectivement pour aider ce chômeur de longue date), à 
moins d’avoir des preuves formelles de favoritisme, c’est 
éclabousser non seulement le nom de Ron Duhamel, mais 
aussi la réputation du journalisme sérieux en donnant de la 
crédibilité à de l'information qui n’en est peut-être pas. 


Jean-François LACERTE 


BDO GUENETTE CHAPUT, comptables agréés. 


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L'ÉDUCATION PERMANENTE 


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Session de testing pour le GED: 
tests d'équivalence du niveau secondaire 


Le GED est un programme de testing international 
destiné aux adultes qui n'ont pas pu terminer leurs 
études secondaires. Un certificat d'équivalence du 
niveau secondaire est remis à ceux et à celles qui 
obtiennent la note minimale exigée pour chacun 
des cinq tests. 


Les test seront donnés le vendredi 9 décembre de 
17h30 à 21het le samedi 10 décembre de 9 h 30 
à 15h 30. 


Frais d'inscription : 42 $. 

Date limite d'inscription : le 2 décembre. 
Pour recevoir un formulaire d'inscription, 
ou pour de plus amples renseignements, 


veuillez communiquer avec la Division 
de l'éducation permanente au 233-0210. 


200, AVENUE DE LA CATHÉDRALE 
SAINT-BONIFACE (MANITOBA) R2H OH7 
(204) 233-0210 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1° décembre 1994 


Un patriote pas comme les autres 


M. le rédacteur, 


Voici une histoire spéciale d’un 
aviateur de la Saskatchewan, devenu 
un héros. Peter Dmytruck vient d’une 
famille d'immigrants d'Ukraine, 
installée à Waynyard (près de Sas- 
katoon), une communauté agricole 
de 1 000 habitants. En 1941, à 21 
ans, Peter part comme volontaire 
dans l'armée de l'air. 


En mars 1943, de retour d’une 
mission au-dessus de l'Allemagne, 
un bombardier allié s'abat sur le sol 


français. Un des membres de l’équi- 


RL DE SALABERRY 


30 000 $ pour 
un camion 


Le Conseil municipal de De 
Salaberry a décidé le 8 novembre 
dernier d'effectuer un emprunt 
de 30 000$ sous forme de dében- 
ture (obligation non garantie) 
pour financer l'achat d’un ca- 


mion de pompiers. 


Le coût total du camion, estimé 
à 115 000 $, serait partagé à 
parts égales entre la Municipalité 
et le District de feu # 1 (environ 
un mille autour de Saint-Malo). 


L.G. 


\ 


Félix et Léontine Pelletier 
1927 - novembre 29 - 1994 


Félicitations à nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents 
à l'occasion de leur 67° anniversaire de mariage. 


Un gros merci pour tout ce que vous avez fait pour nous 
au cours de tant d'années. 
ve 


Meilleurs voeux de bonheur de vos 12 enfants, 54 petits-enfants 
et 71 arrièrepetits-enfants. 


page, mitrailleur arrière, saute à 
proximité de Vitry-le-François. 


C'est Peter Dmytruck. Îl entre- 
prend une longue marche vers 
l'Espagne afin d'être rapatrié en 
Grande-Bretagne. Par des moyens 
de fortune, il arrive en Auvergne. 


Le jeune Canadien joint alors le 
maquis d'Auvergnat. || s'exprime en 
véritable ami de la France, c'est-à- 
dire qu'il combat dans les rangs 
français au même titre qu'il avait 
combattu dans les rangs canadiens. 


Dans la nuit du 9 décembre 1943, 
au retour d'un combat, Peter est tué 
par les Allemands à l'entrée des 
Martres des Veyres, en banlieue de 
Clermond-Ferrand, par une rafale de 
mitrailleuses. |l est littéralement 
écrasé contre le conducteur, la voiture 
transpercée de partout. 


Les Allemands étaient convaincus 
d'avoir tué un important chef du 
maquis et ils ont cessé tout combat. 
C'est pourquoi la ville des Martres 
des Veyres a été épargnée. La 
population a eu beaucoup de chagrin, 
car on aimait bien Peter. 


Aux Martres des Veyres, Peter est 
enterré comme un héros. «Pierre le 
Canadien est mort pour la France». 
La mort de Pierre évoque l'image de 
la liberté; sa mémoire et sa stèle, que 
nous retrouvons dans le cimetière à 
l'entrée de la ville, resteront indes- 
tructibles. 


En 1972, après bien des démar- 


ches, on a jumelé les deux villages 
(Wynyard et Martres des Veyres). 
C'est un jumelage de sentiment, de 
souvenir. C'est un membre de 
l'Association France-Canada de la 
Saskatchewan, Edmund Brady, qui a 
fait les recherches sur l'origine de 
Peter Dmytruck. 


Cinquante ans après, on a 
commémoré l'anniversaire de sa 
mort. M. et Mme Edmund Brady 
étaient présents au 50e aniversaire 
du Débarquement de Normandie, où 
j'étais aussi. C'est à Authie qu'Ed- 
mund a reçu une médaille et je peux 
vous dire qu'il était très ému. 


Je suis certaine qu'il partage du 
fond du coeur une pensée pour Peter 
Dmytruck. Il est allé la semaine sui- 
vante se recueillir sur la tombe de 
Peter aux Martres des Veyres. 


Josiane De Smet 
Présidente France-Canada 
Saint-Claude (Manitoba) 
Le 14 novembre 1994 


EE SAINT-BONIFACE 
Où bâtir 
l’aréna 
de Winnipeg? 


L'Association des résidents 
du vieux Saint-Boniface tiendra 
une réunion publique le lundi 
28 novembre pour débattre le 
projet d'’aréna de la Ville de 
Winnipeg. 


L'Association pose le problème 
ainsi: «Est-ce que nos rues peu- 
vent accommoder l'augmentation 
de la circulation, 180 soirs par 
année? Le boulevard Provencher 
deviendrait-il une autoroute à huit 
voies? Nos rues résidentielles 
deviendraient-elles le terrain de 
stationnement gratuit de la 
nouvelle aréna?» 


L'organisme s'inquiète donc 
des répercussions de la 
construction d'un complexe sportif 
au nord du terrain de la Fourche, 
en face du vieux Saint-Boniface. 


La réunion publique aura lieu à 
19 h 30, au gymnase du Coliège 
universitaire de Saint-Boniface. 


Gilbert Cloutier, cma 


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ACTUEL 


Gildas Molgat devient président du sénat et 


Roméo Leblanc sera gouverneur général 


Le premier ministre Jean 
Chrétien souligne la participation 
politique des francophones hors 
Québec avec deux nominations 


Jean-Guy Talbot, c.g.a. 


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chaque client, individuellement. 


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Heures d'ouverture: du mardi au vendredi de 10hà18h. 
le samedi de 9 h à 13 h. Fermé le lundi. 


Avis aux personnes qui ont touché des 
prestations d'assurance-chômage en 1994 


Si vous avez reçu des prestations d'assurance-chômage en 
1994, et que vous avez changé d'adresse depuis la fin de votre 
période de prestations, vous devez faire parvenir votre nouvelle 
adresse à votre Centre d'emploi du Canada avant le 23 


décembre 1994, 


Nous avons besoin de votre adresse actuelle pour pouvoir vous 
envoyer votre état T4U des prestations d'assurance-chômage 


versées. 


Veuillez vous mettre en rapport avec votre Centre d'emploi du 
Canada pour mettre votre adresse à jour dans votre dossier. À 
Winnipeg et dans les environs, vous devez appeler le télécentre 
de l'assurance-chômage au 983-4662. Pour les appels 
interurbains au Manitoba, composez le (800) 663-4276. 


de taille. Le sénateur acadien 

Roméo Leblanc sera le prochain 

gouverneur général et le Manit- 

obain Gildas Molgat le rempla- 

cera dans sa fonction de prési- 
du sénat. 


il s’agit de deux premières: 
Roméo Leblanc, sénateur depuis 
1984, est le premier Acadien, et le 
deuxième francophone de l'exté- 


rieur du Québec (après Jeanne 
Sauvé de la Saskatchewan), à 
occuper la plus haute fonction 
honorifique du pays. Le natif de 
L'Anse-aux-Cormier (Nouveau- 
Brunswick) entrera en fonction en 
février 1995. 


Son remplaçant, au sénat 
Gildas Molgat, sénateur depuis 
1970, est le premier Manitobain à 


Journée provinciale de l'enfance 


Deux autres mini-centres 


La Fédération provinciale des 
comités de parents (FPCP) a 
annoncé, lors de sa Journée 
provinciale de l'enfance du 19 
novembre, son intention d'ouvrir 


PRÉPOSÉ(E) AUX 
ÉVALUATIONS 
Carberry (Manitoba) 


La personne choisie évaluera l'admissi- 
bilité des clients aux prestations conformé- 
ment au Programme 55 Plus. Elle sera 
notamment chargée d'étudier les deman- 
des de prestations selon l'évaluation des 
revenus des intéressés et d'après les 
règlements et la politique du Programme. 
Elle aidera les clients par téléphone et en 
personne, et effectuera également le 
codage informatisé des demandes ainsi 
que la vérification des dossiers. 


La personne choisie aura plusieurs 
années d'expérience comme employée de 
bureau dans des postes comportant des 
responsabilités et touchant au domaine 
financier. Elle aura des compétences 
établies pour communiquer avec le public, 
travailler en équipe et organiser son temps 
de manière efficace. Une certaine 
connaissance des programmes d'aide 
sociale et de supplément de revenu 
provinciaux et fédéraux connexes ainsi 
que de la préparation des déclarations 
d'impôts sera un atout. La personne 
choisie devra bien connaître les deux 
langues officielles. On tiendra compte du 
programme d'Action positive dans le 
processus de sélection. 


Échelle de salaire : 

de 27 045 $ à 30 998 $ par an 

N° de concours : 09065 

Date de clôture : le 7 décembre 1994 
Veuillez envoyer votre candidature à 
l'adresse suivante : 


Services à la famille Manitoba 
Service des ressources humaines 
270, rue Osborne, 2° étage 
Winnipeg (Manitoba) R3C 1V7 


en région 


d'ici mars deux autres mini- 
centres de ressources éducat- 
ives à l'enfance (CRÉE). 


Ces deux mini-centres, l’un à 
Saint-Pierre-Jolys et l’autre à 
Notre-Dame-de-Lourdes s'ajoute- 
ront à celui de La Broquerie. 


Environ 80 personnes ont 
participé à la Journée de l'enfance, 
une assistance comparable à 
1993. «La journée s'est bien 
déroulé et les participants étaient 
satisfaits des ateliers», souligne la 
coordonnatrice préscolaire, Janine 
Bertrand. 


«En particulier, ils ont été très 
emballés par la conférence de 
Janine Tougas, “La famille, j'y 
crois”, qui parlait des différents 
modes de communication dans 
la famille (selon le modèle de 
Virginia Satir). C'est un sujet qui 
collait pour tout le monde.» 


devenir président du Sénat. 
Originaire de Sainte-Rose-du- 
Lac, il a commencé sa longue 
carrière en politique comme 
député en 1953. De 1961 à 1968, 
il a été chef de l'opposition libérale 
pour la Province du Manitoba. En 
1983, il est devenu le premier 
président adjoint élu du Sénat. 


K.B. 


Par ailleurs, la FPCP a dû 
annuler l'atelier «Un modèle de 
francisation» à cause du manque 
de participation. «Cet atelier a 
déjà fait une tournée au mois de 
mai, alors tous les parents qui 
sont en francisation connaissent 
déjà le programme.» 


Pour une première fois, la 
FPCP a organisé un atelier pour 
les jeunes de 6 à 13 ans, plutôt 
que de les envoyer à la garderie. 

galement, le groupe Kanicosa a 
lancé sa cassette Kanicosa 
chante Les Petites Oreilles. 
«C'était bien. Ça a ajouté quelque 
chose de spécial à la Journée.» 


Sur l'heure du midi, les partici- 
pants ont pu visiter une quaran- 
taine de kiosques démontrant toute 
une gamme de produits et ser- 
vices. 


Karine BEAUDETTE 


Oblats de Marie-Immaculée 


Jean-Paul Isabelle 
nommé supérieur 
provincial 


Le père Jean-Paul Isabelle a 
été investi dans ses nouvelles 
fonctions de supérieur provin- 
cial de la province oblate du 
Manitoba le 21 novembre der- 
nier. I! remplace le père Alain 
Piché, en poste depuis six ans. 


Le natif de Lisieux, en Saskat- 


DIVISION DE 
L'ÉDUCATION PERMANENTE 


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chewan, a occupé de nombreuses 
fonctions depuis son arrivée au 
Manitoba en 1961. Il a notamment 
été supérieur du Juniorat Sainte- 
Famille, à Saint-Boniface, et 
directeur de l'école Saint-Norbert, 
future école Noël-Ritchot, de 1974 
à 1977. Sa nomination n’est pas 
une surprise puisqu'il avait été 
nommé vicaire provincial en 1988. 


«Le dossier des vocations nous 
concerne beaucoup, explique-t-il. 
La moyenne d'âge des Oblats du 
Manitoba est de 70,9 ans. C'est 
difficile d'entreprendre de nou- 
veaux engagements sans main- 
d'oeuvre. C'est pour ça qu'on 
travaille beaucoup à la formation 
des laïcs.» 


Autres dossiers prioritaires: la 
mise en oeuvre d'une Église 
autochtone et le 150e anniversaire 
de l'arrivée des oblats dans 
l'Ouest, dont les célébrations sont 
prévues pour le mois d'août 1995. 


La section manitobaine des 
Marie-Immaculée comp- 
te 104 membres, dont beaucoup 
oeuvrent auprès des autochtones. 
On compte aussi des aumôniers 
de prison, des curés et un ensei- 
gnant universitaire. 
L.G. 


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HORAIRE DES COURS DU DEUXIÈME CYCLE 
EN ÉDUCATION 1994-95 


(de janvier à avril 1995) 


COPEEGIE UNIVERSEEAIRE DE SAIX T-BONIFACT 


Les cours du niveau 700 sont réservés aux étudiants de la maîtrise. 

++ Ce cours peut compter pour l'obtention d'un brevet en éducation spéciale. 
+++ Ce cours compte pour l'obtention d'un brevet de directrice/directeur. 
*+++ Ce cours compte pour le counselling. 


6-7 janvier ‘95 

3-4 février ‘95 
3-4 mars ‘95 

7-8 avril ‘95 


Afin de suivre des cours au niveau du Certificat postbaccalauréat il faut être AMIS AU PROGRAMME. Pour l'hiver 1995, 
la DEMANDE D'ADMISSION DOIT ÊTRE FAITE AVANT LE 1 DÉCEMBRE 1994. 

Afin de suivre des cours au niveau de la Maîtrise en Éducation, il faut être ADMIS AU PROGRAMME. Pour l'hiver 1995, 
la DEMANDE D'ADMISSION DOIT ÊTRE FAITE AVANT LE 30 NOVEMBRE 1994. 

Pour de plus amples informations, veuillez vous adresser au bureau du deuxième cycle de la Faculté d'éducation. 

N.-B. LE COLLÈGE SE RÉSERVE LE DROIT D'ANNULER L'UN OU L'AUTRE DE CES COURS SI 

LE NOMBRE D'INSCRIPTIONS EST INSUFFISANT. 


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au Sacré-Coeur 


Que le Sacré-Coeur de Jésus 
soit loué, adoré et glorifié à 
travers le monde pour des 
siècles et des siècles, Amen. 


Dites cette prière six fois par 
jour pendant neuf jours et 
vos prières seront exaucées 
même si cela semble impos- 
sible. N'oubliez pas de remer- 
cier le Sacré-Coeur avec pro- 
messe de publication quand 
les faveurs seront obtenues. 
Remerciements au Sacré- 
Coeur pour faveur obtenue. 
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Que le Sacré-Coeur de 
Jésus soit loué, adoré et 
glorifié à travers le monde 
pour des siècles et des 
siècles, Amen. 


Dites cette prière six fois par 
jour pendant neuf jours et vos 
prières seront exaucées même 
si cela semble impossible. 
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Sacré-Coeur avec promesse de 
publication quand les faveurs 
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ments au Sacré-Coeur pour 
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minutes de Saint-Boniface 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°’ décembre 1994 


Karine BEAUDETTE 


Pour les bas 
de Noël 


Vous cherchez des idées 
de cadeaux de Noël pour 
enfants? Voici quelques 
recommandations, toutes en 
musique, 


Kanicosa chante les 
Petites Oreilles: Enregistre- 
ment tout beau, tout chaud, 
cette cassette plaira aux 
habitués des Petites Oreilles 
comme à ceux qui n'ont jamais 
entendu l'émission de Radio- 
Canada (comme moi!). 


Du côté À, Nicole Brémault 
et ses enfants Annick, Chris- 
tian et Sarah chantent neuf 
chansons. Puis c'est à votre 
tour au côté B. Les arrange- 
ments musicaux et vocaux 
sont superbes, variés et bien 
faits. On souhaiterait que ça 
continue! Dommage qu'il 
faudra attendre le printemps 
prochain avant d'entendre la 
suite (60 chansons en tout). 


(En vente Chez le Dis- 
quaire, au CCFM, à la Bouti- 
que Jamais Vu et au CRÉE.) 


Carmen Campagne: La 
chanteuse fransaskoise a 
maintenant sept enregistre- 
ments à son actif, tous excel- 
lents. Elle a gagné un Félix en 
octobre pour son disque Une 
fête pour les enfants. Depuis, 
elle a enregistré Christmas 
Treasures (en 1993 égale- 
ment) ainsi que J'ai tant dansé 
et La magie de Noël (1994). 


Ces deux derniers sont 
des délices, comme tout ce 
que fait Carmen Campagne! 
J'ai tant dansé nous fait enten- 
dre deux nouvelles versions 
de La vache (banjo et Elvis), 
et reprend des airs bien 
connus comme notre hymne 
franco-manitobaine (Histoire 
d'antan), chantée avec Michel 
Rivard, et À /a volette, avec la 
participation de Laurence 
Jalbert. Quelques chansons 
prennent des allures cajunes. 
Bref, un album diversifié et 
très plaisant à écouter, même 
aux oreilles d'adultes. 


Comme l'est aussi La 
Magie de Noël. Carmen Cam- 
pagne puise dans le répertoire 
traditionnel de Noël et nous 
offre un excellent album pour 
tous les âges. Les premières 
six chansons sont rythmées 
(Feliz Navidad, Le Noël des 
musiciens...), suivies de sept 
chansons douces (Petit gar- 
çon, Mon beau sapin...). 
Carmen Campagne a fait 
l'effort de mélanger des airs 
connus avec des mélodies 
moins connues. Superbe! 


K.B. 


CULTUREL 


La chanteuse québécoise recommence sa carrière, mais en anglais 


What does Julie Masse want? 


Avec ses trois Félix en 1991, 
son prix Juno en 1993 et 300 000 
albums vendus au Québec (1), 
Julie Masse aurait pu décider 
que c'était assez. Mais ce n’est 
qu'un début. Elle a lancé en 
octobre un premier microsillon 
en anglais avec l'ambition 
lointaine de conquérir le monde. 
En commençant par le Canada 
anglais. 


«Au Québec, je suis connue, 
mais au Canada, quand j'arrive, 
je dois parler plus de mon 
histoire; je ne suis pas connue, 
ce qui est tout à fait normal.» 


Et frustrant. «J'avais le choix de 
rester avec la popularité que j'aie 
au Québec, mais j'ai accepté de 
recommencer au bas de la pente, 
en espérant remonter avec une 
plus grosse cote. Ça demande 
beaucoup de détermination et de 
temps!» 


De passage à Winnipeg au 
début du mois de novembre pour 
faire la promotion de Circle of 
One, Julie Masse dit espérer un 
retour au Manitoba en tournée 
au printemps 1995. Mais ce n'est 
pas officiel encore, «et ça risque 
d'être en première partie» d'un 
autre spectacle. 


Elle ne semble pas se faire 
d'illusions: pas question pour le 
moment de s'attaquer au marché 
des États-Unis. «Le Québec est 
grand, le Canada est encore plus 
grand, je ne serais pas capable 
d'attaquer les États-Unis en 
même temps.» 


À 24 ans, elle affirme qu'elle 
ne fait que commencer à 


À ne pas manquer sur le CD, la reprise de la classique Letting Go 
de Straight Line (The hardest part of love is letting go). On devine 
une rupture dans la vie de Julie Masse, et une nouvelle maturité. 


s'épanouir au niveau artistique. «Ce que je veux, c'est être sur 


Village du Père Noël 


Du 1er au 15 décembre 1994 à la salle Jean-Paul-Aubry du CCFM. 


Pour des groupes d'enfants âgés de 2 à 7 ans. 


La magie, la féerie et l'ambiance de cette fête traditionnelle qu'est Noël, 
y inclus chants, danses, jeux animés et une pièce de marionnettes. 


Prix d'entrée 


: 4 S par enfant. 


Téléphonez le «lutin en chef» au 


233-8972. 


Le Foyer du Père Noël 


Le dimanche 11 décembre 1994 au Foyer du CCFM. 
Parents et enfants âgés de 2 à 7 ans. 


Le Père Noël saura vous faire chanter, danser, bricoler 
et festoyer de 11 h à 15 h. Vous pourrez vous rendre au 
Village du Père Noël afin de cloturer cette fête magique. 

Prix d'entrée : 5 S par enfant. 


Billets en vente au guichet du CCFM. 


Le Café Jardin vous offre un menu léger à prix modique. 


REMERCIEMENTS : 


Bureau de l'éducation française 

Francofonds 

Fédération provinciale des comités de parents 
L'Année internationale de la famille 

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Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G7 
(204) 233-8972 


scène, chanter et faire sentir 
quelque chose; lire des lettres de 
fans et de voir l'effet que j'ai sur 
eux. J'ai aussi goûté à la 
créativité en studio.» 


À ce niveau, l'enregistrement 
de son album en anglais, avec 
l’auteur-compositeur Corey Hart 
comme mentor, l’a transportée 
dans une autre dimension du 
métier. 


«On était coprésentateurs, 
Corey et moi, aux Junos l'an 
dernier, précise Julie Masse. 
C'est ce soir-là qu’on a décidé 
(le gérant Serge Brouillette et 
moi) de faire un album en 
anglais. Ce soir-là, on en a parlé 
à Corey.» 


Mais avant, il fallait apprendre 
l'anglais. «Je pouvais me débrouil- 
ler, mais je voulais pouvoir parler 
couramment en anglais avant de 
me retrouver sur scène. J'ai étudié 
l'anglais toute l’année, c'est un 
projet personnel.» 


C'était aussi important de 
pouvoir parler en anglais avec 
Corey Hart. «On l'a rappelé 
quand j'étais prête, quand j'avais 
fini mes cours. On s'est 
rencontré: je lui ai parlé de toutes 
sortes de choses. || m'a dit que 
j'étais une fille romantique et une 
femme forte. 


«il a offert d'écrire des 
chansons pour moi. Trois 
semaines plus tard, il m'a 
rappelé pour m'annoncer qu'il 
avait écrit la chanson | Will Be 
There au sujet de mon père, qui 
était décédé.» 


Le chanteur a fini par écrire 
cinq chansons pour elle et 
réaliser sept des pièces du CD. 
Mais ce n’est pas tout. «En 
studio, il me demandait mon 
opinion sur tout; il est allé 
chercher le côté créatif en moi, à 
force de me demander ce que je 
ressentais, ce que je voulais 
entendre comme son, ce que je 
voulais chanter. C'était très 
magique, très spécial.» 


Elle n'avait jamais écrit un 
texte, elle n'avait pas changé en 
15 ans sa façon de jouer du piano. 
«Je ne pensais pas avoir les 
qualités pour écrire et je m'étais 
dit que jamais je ne composerais. 
Mais depuis deux mois, je travaille 
sur des chansons: c’est vraiment 
embryonnaire, il n’y a rien de 
terminé, mais j'écris tous les jours. 
J'ai aussi commencé à jouer du 
piano de façon différente.» 


Julie Masse est-elle en train 
de changer? La photo qui lui sert 
de promotion semble indiquer un 
nouveau look. «Non, fait-elle, en 
montrant ce qu'elle porte (jeans 
et col roulé). Le changement est 
surtout intérieur. 


«Plus j'apprends, plus je me 
rends compte que je ne sais rien; 
c'est frustrant. || y a bien des 
choses à apprendre dans la vie.» 


Jean-Pierre DUBÉ 


(1) Entre 1990 et 1992, elle a produit 
trois albums: Julie Masse, Julie Masse (en 
France) et À Contre-Jour. Elle est restée au 
palmarès de Radio-Activité pendant 50 
semaines avec À Contre-Jour. 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°’ décembre 1994 


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CULTUREL 


Le président du Conseil des arts en visite à Winnipeg 


La culture fait vivre 
300 000 personnes 


Si le Conseil des arts du 
Canada disparaissait du jour au 
lendemain, le Ballet royal de 
Winnipeg perdrait 1,3 million $ 
par an et l'Orchestre sympho- 
nique 750 000 $. Le Cercle 
Molière devrait se passer de 
ses pris 73 000 $ annuels, 
les Éditions des Plaines de 
leurs 47 000 $, et celles du Blé 
d'environ 33 000 $. 


Ces quelques chiffres illustrent 
l'importance de l'organisme fondé 
en 1957 pour favoriser le dével- 
oppement de la culture au Cana- 
da. Un organisme qui n'échappe 
pas aux contraintes budgétaires 
imposées par le gouvernement 
fédéral: depuis neuf ans, le 
montant annuel des subventions 
versées par le Conseil des arts 
est pratiquement gelé (environ 
100 millions $), ce qui, compte 
tenu de l'inflation, équivaut à une 
baisse de 30 %. 


Pour préparer les artistes aux 
nouvelles coupures qui ne man- 
queront pas de venir, le nouveau 
président du Conseil des arts, 
Roch Carrier, vient d'entamer une 
tournée nationale qui le mènera 
dans 16 différentes villes cana- 
diennes (1). 


«|l faut trouver de nouvelles 
formes de collaboration, explique 
le célèbre romancier québécois. 
Par exemple, plusieurs compa- 


Le comité culturel 


de Saint-Léon 
vous invite à 


en collaboration avec 

Les Éditions des Plaines et du Blé 
au Club Simon-Nivon 
les vendredi et samedi 


2 et 3 décembre 


À Noël, offrez-leur des jeux 
constructifs et captivants! 


Arc Hilex 


Pour les 4 ans et plus. 

Un jeu de construction 
éducatif qui amusera 
même les plus ingénieux ! ES 
Des heures de plaisir 

et de découverte. 


LOGIx 


Pour les 4 ans et plus. 


Le président du Conseil des arts 
du Canada, Roch Carrier, était 
de passage à Winnipeg pour une 
visite privée en octobre dernier. 


gnies devront se regrouper pour 
partager une salle.» 


Tout en affirmant que «le 
secteur public ne doit pas démis- 
sionner du secteur culturel», 
l’ancien recteur du Collège mili- 
taire de Saint-Jean croit que les 
institutions culturelles devront de 
plus en plus développer des parte- 


nariats avec le secteur privé. 


Laisser crever 
les danseurs 


Voilà pour le Roch Carrier ad- 
ministrateur. Mais le Roch Carrier 
créateur, lui, ne cache pas son 
sentiment de révolte devant le 
sort qui est réservé à ses collè- 
gues artistes. 


«Comme société, on considère 
moral de donner quelques millions 
de $ à des joueurs de hockey alors 
qu'on laisse crever des danseurs 
qui, eux aussi, ont une carrière 
très courte. Ce choix de société 
me préoccupe beaucoup» (2). 


Le président du Conseil des 
arts affirme que 300 000 per- 
sonnes au Canada vivent des 
arts. «C'est le domaine où ça 
coûte le moins cher de créer un 
emploi. I! y a trois milliards $ qui 
circulent dans le contexte des 


photo: Laurent Gimenez 


Un jeu de logique et de déduction 
qui fascinera les petits et grands esprits ! 


Un “remue-méninges” captivant… 


activités artistiques au Canada!» 
Laurent GIMENEZ 


(1) Roch Carrier sera présent à Winnipeg 
les 30 novembre et 1er décembre prochains. 
Le but de ces audiences publiques est de 
consulter la population en vue de la réforme 
du Conseil des arts qui sera annoncée en 


(2) Selon un article publié dans l'Actualité 
du 15 octobre, le salaire annuel moyen d'un 
danseur professionnel est de 10 000 $, celui 
d'un comédien de 15 000 $, et celui d'un 
écrivain de 5 000 à 6 000 $. 


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3, 10 et 17 dec. de 12h à 16h 


200 boul. Prose 


En vente a la hibrairu 

unedis 26 no 
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enez jouer avec nous less 


Les caisses populaires a br ar 
du Manitoba | 


ncher a St Bonitac 


tHOCGT nt oonçus et tabridauces 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1° décembre 1994 


PÂTISSERIE FRANÇAISE 


Ouverture prochaine 
du magasin. 


Le comité culturel 
de Sainte-Agathe 
vous invite à 


N MINI SALON 


en collaboration avec 
Les Éditions des Plaines et du Blé 
à l'école élémentaire 
le jeudi 12" décembre 
de9hà2ih 


Le Cercle Molière présente 


usly comic, 
drama...Simultane0 poetic in 
Sa ti Le and, above all, stunningly 
mysterious, 


botn language and VISIO". an pivers, Winnipeg Pos 


meilleurs spectacles 


«Drôle et bouleve d, spectatrice 


que J'ai vu depuis lon 


Q 


an \ SN 
| LAS use 
cette pièce. 
Ce serait vraiment dommage d anquer 
LAN 


scinant.» : 
elle a un aspect Er js Cécile Mulaire, spectatrice 


TRACES 


Er 


UNE HISTOIRE D'AMOUR NAISSANT 
des comédiens... 


nce 
….Une très belle performa interprété.» 
du beau théâtre professionnel bien LE pérdeléeu: 


T2 


t « 


TRACES D'ETOILES DE CINDY LOU JOHNSON 
TRADUCTION MARYSE WARDA 


. LES COMÉDIENS : 
GENEVIEVE PELLETIER, KIM Mc<CAW 


MISE EN SCENE : CHRISTIAN MOLGAT 
DECORS ET COSTUMES : LINDA LEON 


THEATRE DE LA CHAPELLE, 825, RUE ST-JOSEPH A 20h 
(LES PORTES OUVRENT A 19h 30) 


DU 23 AU 26 NOVEMBRE, 
DU 30 NOVEMBRE AU 3 DECEMBRE 1994 


BILLETS: 233-8972 


du Maurier Ltée 
rts 


Les 


CULTUREL 


Les Rendez-Vous 


MUSIQUE 


% La Grande fête de la fran- 
cophonie a lieu au Rendez-Vous 
(768, av. Taché) le 3 décembre à 20 
h. En vedette: Gérald Laroche, 
Marie-Claude McDonald, Marcel 
Soulodre, Rachel Therrien, Laurent 
Roy, Pat Joyal, Micheline Girardin, 
Gerry & Ziz, Eric Lussier, Bandaline, 
etc. Billets (20 $): au CCFM, 233- 
8972. 


% À l'affiche du Foyer du 
Centre culturel franco-manitobain 
(340, boul. Provencher, 233-8972): 
Suzanne Kennelly les 24 et 25 
novembre; En éclosion (avec 
Karine Beaudette, Liane Collet, 
Carole Freynet et Brigitte Sabourin) 
le 26 novembre; Ron Paley au 
Mârdi Jazz le 29 novembre; La 
Co. Pariseau, Carrière et Gaudry 
les 1er et 2 décembre. Les 
spectacles commencent vers 21 h 
15. Entrée: gratuite. 


< L'Orchestre symphonique 
de Winnipeg présente Poetry & 
Passion (Beethoven, Schumann et 
Alain Perron) les 25 et 26 novembre 
à 20 h; et Best Foote Forward 
(avec Norman Foote) dans la série 
Superconcerts for kids le dimanche 
27 novembre à 14h; Romantic 
Fireworks (Tchaikovsky, Franck et 
Alain Perron) les 1er et 3 décembre 
à 20 h. À la salle du Centenaire 
(555, rue Main). Renseignements: 
949-3976. 


% L'orchestre de chambre 
Aurora Musicale présente Chamber 
Music for Racial Harmony avec le 
flûtiste Robert Aitken. Le 28 novem- 
bre à 20 h. Au Musée des beaux- 
arts. Renseignements: 284-1125. 


% Le pianiste Stéphane 
Lemelin d'Edmonton et le violoniste 
David Stewart sont en vedette lors 
du prochain concert de l'Orchestre 
de chambre du Manitoba. Au 
programme: Beethoven, Bartok, 
Schubert et Hindemith. Le 30 
novembre à 20 h à l'église West- 
minster. Billets: 780-3333 (Ticket- 
master) ou 783-7377 (MCO). Répé- 
tition ouverte le mardi 29 novembre 
à la salle Martial-Caron du Collège 
universitaire de Saint-Boniface de 11 
h 45 à 12 h 45. Entrée libre. 


DANSE 


# La troupe des Winnipeg 
Contemporary Dancers tente de 
recréer la galerie Melnychenko (250, 


Huben Pantel 


photo: 


La pièce Traces d'étoiles de Cindy Lou Johnson (traduite par 
Maryse Warda) sera présentée par le Cercle Molière dans la série 
Café-théâtre. Du 16 novembre au 2 décembre à 20 h au Théâtre de 
la Chapelle (825, rue Saint-Joseph). Billets: 233-8053 ou à la porte. 


av. McDermot) lors des spectacles 
Investors Group First Draft du 30 
novembre au 3 décembre à 20 h (et 
à 14 h le 3 décembre). Chaque 
spectacle sera suivi d'une discus- 
sion. Renseignements: 452-0229. 


EXPOSITIONS 


% En montre à la galerie du 
Centre culturel franco-manitobain: 
Les images qui bougent, exposition 
itinérante de l'Office national du film 
(ONF) portant sur le film d'animation. 
Les films francophones produits par 
l'ONF dans l'Ouest et le festival de 
films francophones Cinémental 
auront leur coin dans cette 
exposition. Jusqu'au 27 novembre. 


% L'Alliance française du Mani- 
toba (934, av. Corydon) présente 
l'exposition 1 + 2, mettant en vedette 
Aimé L'Heureux, Michel LeBlanc et 
Elizabeth Yonza. Jusqu'au 17 
décembre. 


EN FAMILLE 


manitoba chamber orchestra 


% Le village du Père Noël 
ouvre ses portes le 1er décembre. 
Chants, danses et jeux pour les 
groupes de 2 à 7 ans. Jusqu'au 15 
décembre. Entrée: 4 $ par enfant. 
Renseignements: 233-8972. 


% Le Centre Fort Whyte (1961, 
chem. McCreary) propose un atelier 
d'artisanat inspiré de la nature le 
dimanche 27 novembre de 12 h à 16 
h. Également, tous les samedis de 
cet automne, à 14 h 30, le Centre fait 
découvrir un mammifère du Mani- 
toba. Renseignements: 989-8355. 


CINÉMA 


%. Le Musée des beaux-arts 
organise un mini-festival de films 
muets du vendredi 25 au dimanche 
27 novembre. Parmi les artistes en 
vedette: Charlie Chaplin, Buster 
Keaton, Rudolph Valentino et Gertie 
the Dinosaur. Renseignements: 
786-6641. 


Sélection recueillie par 
Karine BEAUDETTE 


STEWART 
ET LEMELIN 
EN RECITAL! 


Le premier violon du MCO, 
David Stewart, en récital avec 
le pianiste Stéphane Lemelin 
d'Edmonton. Venez découvrir 
des oeuvres peu connues de 
compositeurs bien connus: 
Beethoven, Bartok, Hindemith 
et Schubert . 


Le mercredi 30 novembre à 20h, 
à l'église unie de Westminster 
(745, Westminster, coin Maryland) 


Billets (21$, 19$ et 12$) 
Librairies McNally-Robinson 
Mary Scorer Books 
TicketMaster (783-3333) 
MCO TicketLine (783-7377) 


TD 783-7377 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°’ décembre 1994 


Télé-horaire de la semaine du 28 novembre au 4 décembre 1994 


Du lundi au vendredi ro) TV:5 La méthode Victor TV-5 Revue de presse arabe : T-M Au nom de la beauté TV-5 Plaisir de lire (vendredi) 
de5h00à15h 30 Tôte à tête (jeudi) 10h15 TV-5 Gourmandises [undi) Et 12h45 TV5 Correspondance (jeudi) 14h30  CBWFT Les temps modemes 
€ 4 TV-5 Nord sud (vendredi) TV:5 La cuisine des Revue de presse africaine 13h00 T-M Les feux de l'amour ndi à 
sh00  T-M Salut, bonjour! 9h01 CBWFT Pacha et les chats {mardi au TV-5 Vins et (lundi) Le forum des temps 
6h50 CEWFT Bon matin 0h15 CEWFT Iris le gentil professeur 5 de presse française TV-5 Bas les masques (mardi) 
7h90  TVS Télématin 9h90 10h30 (vendredi) TVS ‘TV:5 La chance aux chansons 
8h00 T-M Be Bla Bla. T-M Aimer T-M La vie à Montréal 12h00 CBWFT Le midi TV-5 Lella, née en France (jeudi ndi au jeurdi) 
9h00  CEWFT Les chatoullles du ‘TV-5 Rédacteurs en chef (uni) TV:5 La chance aux chansons TV-5 7 sur 7 (lundi) 13h30 CBWFT Entrez la visitel (lundi à 5 Le jardin des bétes 
matin TV:5 Vins et (mardi) TV:5 Viva TW- Faits divers (mardi) 
T-M Top modèles TV-5 La ruée vers l'art (vendredi) 10h45 T-M TV-5 Téléscope {mercredi} CBWFT Dallas (vendredi) 15h00  T-M Claire Lamarche 
TV: Panorama fun) 10h00. CEWFT Les 7 jours de soeur En rer suisse ‘ 195 à ot mime ue) T4S Lure de M Punc 15h90 GOT Te Ts ans 
(mardi) TA Bonapplt + cordes : al cho 


12h90 CEWFT Louvain àlacañe 14h00 T-MSania Bates TV5 Pyramide , 


16h55 TV-5 Revue de presse arabe 18h00 CEWFT Manitoba ce soir monde 
16h56 CBWFT 0340 T-M La tu parles! virus T-M Le TVA, édition réseau et 23h02 T-M Fermeture 

15h58 CEWFT 0340 17h00 _CEWFT Wetatatow TV.5 Journal télévisé de FR2 20h00 CEWFT Suspect numéro 1 TVA sports 23h30 TV.5 Bas les masques 
16h00 CEWFT La Ribambelle T-M Le TVA, édition 18 heures _ 18h30 CEWFT 4 et demi... T-M Ent'Cadieux 22h10 TV.5 3000 scénarios contre un 0h00 CEWFT Politique fédérale 


T-M Mongrain TV-5 C'est tout Cofte T-M Drôle de vidéo TV-5 Bas les masques virus 0h10 CBWFT Fin des émissions 
TV-5 Découverte 17h30 CBWFT Que le meilleur gagne TV-5 À communiquer 21h00 CBWFT Le téléjournal 22h15 TV-5 Le cercle de minuit 1h00  TV-5 Autant savoir 
16h24 CEWFT 0340 T-M Piment fort 18h55 TV-5 Saint-Fulgence, nature T-M Ad lib 22h30 CBWFT Les nouvelles du 1h20 TV-5RFI 
16h30 CEWFT Bêtes pas bêtes + TV-5 La cuisine des 19h00 CEWFT À nous deux 21h25 CBWFT Le point sport 
TV-5 Journal télévisé belge mousquetaires T-M Les héritiers du rêve 21h90 TV-5 Le soir 3 22h55 CBWFT La météo 
17h45 TV-5 Visions d'Amérique 19h30 TV-5 Paris lumières 21h55 TV-5 Visions d'Amérique 23h00 CBWFT La Course destination 


TV-6 Journal télévisé de FRS 17h45 TV:5 Visions d'Amérique 21h55 TV.5 Visions d'Amérique CBWFT À tout prix 
16h56 CEWFT 0340 18h00 CEWFT Manitoba ce soir virus 22h00 CBWFT Manitoba ce soir 23h02 T-M Fermeture 
15h58 CEWFT 0340 17h00 CEWFT Watatatow T-M Chambres en ville 20h00 CBWFT Montréal PQ. T-M Le TVA, édition réseau & 23h30 TV-5 Taratata 
16h00 CEWFT La Ribambelle T-M Le TVA, édition 18 heures TV:5 Journal télévisé de FR2 T-M Le match de la vie TVA sports 0h00  CEWFT Découverte 


Mardi 29 novembre 


T-M Mongrain TV-5 Des chiffres et des lettres 18h30 CBWFT La petite vie TV-5 Taratata 22h10 TV-5 3000 scénarios contreun 1h00  TV-5 Les camets du 
TV-5 Les camets du 17h30 CBWFT Que le meilleur gagne TV:5 Téléscope 21h00 CBWFT Le téléjournal virus bourlingueur 
bourlingueur T-M Piment fort 19h00 CBWFT Les contes d'Avoniea T-M Ad lib 22h15 TV-5 Les enfants de la télé 0h50 CBWFT En toute liberté 
16h24 CEWFT 0340 TV-5 La cuisine des T-M Les grands procès Il 21h25 CBWFT Le point 22h30 CBWFT Les nouvelles du sport 1h30  TV-5 RFI 
16h30 CBWFT L'odyssée fantastique mousquetaires 19h30 TV:5 Paris lumières 21h30 TV-5 Le soir 3 22h55 CBWFT La météo 1h45  CBWFT Fin des émissions 


TV-5 Revue de presse TV-:5 Visions d'Amérique 20h00 CBWFT Enjeux TV-5 3000 scénarios contreun 1h10  CEWFT Fin des émissions 
africaine 18h00 CBWFT Manitoba ce soir T-M Chacun son tour virus 1h15 TV-5RFI 

45h58 CEWFT 0340 16h56 CBWFT 0340 T-M La poule aux oeufs d'or TV-5 Lella, née en France 22h15 TV-5 Tête à tête 

18h00 CEWFT La Ribambelle 17h00 CBWFT Watatatow TV:5 Journal télévisé de FR2 21h00 CBWFT Le téléjounal 22h30 CEWFT Les nouvelles du sport FILMS 


Mercredi 30 novembre 


T-M Mongrain T-M Le TVA, édition 18 heures 18h30 CBWFT Santa Maria T-M Ad lib 22h55 CBWFT La météo 23h30 CBWFT Poussière d'ange 
TV-5 Évasion TV-5 Des chiffres et des T-M Fort Boyard 21h25 CBWFT Le point 23h00 CBWFT Ma maison Fr. 1987. Drame policier. Après avoir été 
16h24 CBWFT 0340 lettres TV-5 Envoyé spécial 21h30 TV-5 Le soir 3 23h06 T-M Fermeture abandonné par sa femme, un inspecteur 
16h30 CBWFT L'infemale machine 17h30 CBWFT Que le meilleur gagne 19h00 CBWFT Sous un ciel variable 21h55 TV-5 Visions d'Amérique 23h15 TV-5 Leila, née en France de police décide de partir à sa recherche 
du Dr V T-M Piment fort 19h30 T-M À vous de juger 22h00 CBWFT Manitoba ce soir 23h30 CBWFT Cinéma: Poussière et rencontre une jeune femme aux 
TV:5 Journal télévisé de FR3 TV-5 La cuisine des 19h45 TV-5 3000 scénarios contre un T-M Le TVA, édition réseau & d'ange allures fantasques mêlée à une double 


mousquetaires virus TVA sports Oh45  TV-5 Tell-quel affaire de meurtre. 


Jeudi 1er décembre CBWFT 0340 T-M Beverly Hills 90210 T-M Ad lib CBWFT La météo FILMS 
17h00 CBWFT Watatatow TV-5 Mémoires de la conquête TV-5 En toute liberté 23h00 CBWFT M'aimes-tu? 


45h58 CEWFT 0340 T-M Le TVA, édition 18 heures 19h00 CBWFT Les filles de Caleb 21h25 CEWFT Le point 23h02 T-M Ciné-lune: Aventures d'un 23h02 T-M Aventures d'un soir 


16h00 CBWFT La Ribambelle TV: Des chiffres et des lettres 19h30 T-M Qui vive! 21h30 TV-5 Le soir 3 soir Can. 1977. Drame de moeurs. Une 
T-M Mongrain 17h30 CBWFT Que le meilleur gagne TV-5 Paris lumières 21h55 TV-5 Visions d'Amérique 23h30 CBWFT Cinéma: La Belle femme solitaire ramène dans son 
TV:5 Espace francophone T-M Piment fort 19h45 TV-5 3000 scénarios contre un 22h00 CBWFT Manitoba ce soir Emmerdeuse appartement un ami de rencontre. 
16h24 CBWFT 0340 TV-5 La cuisine des virus T-M Le TVA, édition réseau & 0h00  TV-5 Viva 23h30 CBWFT La Belle Emmerdeuse 
16h30 CEWFT Les nouvelles mousquetaires 20h00 CEWFT Tous pour un TVA sports 1h00 TS PA Fr. 1977. Comédie. Une jeune femme 
aventures des intrépides 17h45 TV-5 Visions d Amérique T-M Claire Lamarche 22h10 TV-5 3000 scénarios contreun 1h02 T-MFerneture résolue à mettre fin à ses jours fait la 
TV-5 Journal télévisé de FR3 18h00 CBWFT Manitoba ce soir TV-5 Splendeurs et misères virus 1h25 , CBWFT Fin des émissions connaissance d'un quadragénaire qui 
16h55 TV-5 Revue de presse T-M Chop-suey des courtisanes 22h15 TV:5 3000 scénarios contre un s'incruste dans sa vie et boulverse ses 
française TV-5 Joumal télévisé de FR2 20h30 CBWFT Fous de la pub virus plans de suicide. 
18h30 CBWFT L'Arche de Zoé 21h00 CBWFT Le téléjournal 22h30 CBWFT Les nouvelles du sport 


Vendredi 2 décembre T-M Le TVA, édition 18 heures TV-5 Paris lumières TV-5 Le cercle de minuit FILMS 23h05 T-M Les oreilles entre les dents 
TV-5 Des chiffres et des lettres 20h00 T-M Star plus 22h30 CBWFT Les nouvelles du sport Fr. 1987. Comédie satirique: Un 
45h58 CEWFT 0340 17h30 CEWFT Que le meilleur gagne TV:5 Bouillon de cuiture 22h50 CBWFT La météo 18h00 T-M Labyrinthe criminologue se voit chargé de résoudre 
16h00 CEWFT La Ribambelle T-M Piment fort 20h30 CBWFT Histoires fantastiques 23h00 CBWFT Country centre-ville  G.-B. 1966. Une adolescente retrouvera Une série de crimes dont les victimes 
T-M Mongrain TV-5 Gourmandises T-M Les ailes de la mode 23h05 T-M Ciné-lune: Les orellles  Sonpetit frère si elle parvient à traverser sont retrouvées mortes les oreilles 
TV:5 Panorama 17h45 TV-5 Visions d'Amérique 21h00 CBWFT Le téléjournal entre les dents en temps voulu le labyrinthe qui mêne au coupées et placées entre les dents. 
16h24 CEWFT 0340 18h00 CBWFT Manitoba ce soir T-M Adlib 23h30 CBWFT Cinéma: Agatha châleau du roi des lutins. 23h30 CBWFT Agatha 
16h30 CEWFT Les débrouillards T-M Cinéma du vendredi: 21h25 CBWFT Le point médias TV-5 Thalassa 18h30 CBWFT Les marmottes Angl.-ltal.-Jap.-Fr. 1978. Comédie 
TV.5 Journal télévisé de FR3 Lamine 21h90 TV Le soir 3 0h30 TV: Intérieur nuit Fr. 1993. Comédie. Comme chaque … cramatique. En décembre 1926, blessée 
16h55 TV-5 Revue de presse TV-5 Journal télévisé de FR2 21h55 TV-5 Visions d'Amérique 0h35 T-MFermeture année à la veille de Noël, une famille se apprendre que son mari veut divorcer, la 
canadienne 18h30 CBWFT Les grands films: Les 22h00 CBWFT Manitoba ce soir 1h05  CBWFT Fin des émissions retrouve pour les vacances dans une célèbre auteure de romans policiers 
16h56 CEWFT 0340 mermotiss T-M Le TVA, édition réseau & 1h30 TV-5 RFI station de ski à Chamonix. Agatha Christie disparaît mystérieu- 
17h00 CEWFT Fais-moi peur! TVS Thalassa TVA sports sement. 


Samedi 3 décembre T-M Ciné-maximum: Le cri de CBWFT Lance et compte ou La G.-B. 1988. Comédie fantaisiste. Dans 
la liberté 16h00 CBWFT La ruée vers l'art soirée du hockey Molson à nightbreaker l'espoir d'appâter des clients, un 


7h30  CEWFT Vazimolo TV-5 Luna park T-M Vidéo rock détente Radio-Canada 23h10 CBWFT Télé-sélection: châtelain annonce que sa vieille 


T-M Vision mondiale 11h30 CBWFT Vidéoclips TV:5 Génies en herbe TV.5 Faut pas rêver L'incroyable défi résidence qu'il a transformée en hôtel 
7h31 CEWFT Les oursons volants TV:5 Journal télévisé suisse 16h30 T-M Perfecto 19h30 TV:5 Clip postal 23M5 | TW:5 Perdu de vue est hantée. 
8h00 CBWFT Le monde irrésistible 12h00 CBWFT La semaine TV-5 Journal télévisé suisse 20h00 T-M Magie sur glace Banque 0h56  T-M Fermeture 22h56 T-M Opération nightbreaker 
à Ottawa 17h00 CBWFT Le téléjourmal Royale 1h15  TV-5 Décryptages Am. 1989. Drame social. Alors qu'il 
de Richard Scarry q 
8h20 CBWFT Looping TV-5 Bouillon de culture T-M Le TVA, édition 18 heures TV Perdu de vue 1h30  CBWFT Fin des émissions s'apprête à recevoir un prix honorifique, 
8h30 T-M Le défilé du Père Noël 12h30 CBWFT Vidéoclips TV-5 Rédacteur en chef 21h30 CBWFT Le téléjournal 1h45 TV-5RFI un neurologue se culpabilise d'avoir 
8h45  CBWFT La petite sirène 13h00 CBWFT L'univers des sports 17h20 CBWFT Raison passion 21h50 CBWFT Les nouvelles du sport participé à de novices recherches sur le 
Sh10 CEWFT Valimolo 13h30 TV-5 Décryptages 17h30 T-M Docteur Doogie 22h00 _T-M Le TVA, édition réseau & FILMS nucléaire. 
9h45 CBWFT La bande à Dingo 14h00 T-M Magie sur glace Banque TV-5 Magellan TVA sports 11h00 T-M Le cri de la liberté 23h10 CBWFT L'incroyable défi 
10h00 T-M C'est un abat Royale 17h45 TV-5 Visions d'Amérique TV-5 Le soir 3 Am. 1987. Drame social. Le drecteur d'un É (y. 1988. Drame. Une des meilleures 
TV. TV-5 Magazine olympique 18h00 CBWFT RBO Hebdo 22h10 CBWFT Comment ça va? quotidien libéral d'Afrique du Sud se lie 4; ; rai à 
5 Le jardin des bêtes : * #8 écoles secondaires américaines fait face 
10h05 CBWFT Tiny toons 14h30 TV-5 Autovision T-M Ciné-extra: Les fantômes 22h25 TV-5 Visions d'Amérique d'amitié avec un leader nor, ce qui lui vaut à de graves problèmes de drogue et de 
10h30 CEWFT Bravo la famille 14h45 TV-5 À bon entendeur sont cinglés 22h40 CBWFT Montagne d'être surveillé par les autorités. violence. Les autorités espèrent que le 
11h00 _CBWFT Génies en herbe 15h00 TV:5 Refets TVS Journal télévisé de FR2 22h45 TV-5 Feut pas rêver 18h00 T-M Les fantômes sont cingiés nouveau directeur saura rétabir l'ordre. 


Dimanche 4 décembre T-MJE. 21h00 CBWFT Les beaux dimanches: noiseuse 
ie-Rei de TV-5 Faut pes rêver 17h45 TV-5 Visions d'Amérique Dossier T-M Vision mondiale 
Montréal par Son Éminence le 14h00 CBWFT Faites vos gammes 18h00 CBWFT Le téléjournal T-M L'événement 0h30 TV-57sur7 

7h31 CBWFT Les nouvelles Cardinal Jean-Claude Turcotte, TV-5 On aura tout vu! TV-5 Journal télévisé de FR2 TV-5 On aura tout vu! 0h45 T-M Fermeture 

aventures de Winnie l'ourson archevèque. 14h30 TV-5 Le monde est à vous 18h10 CBWFT Découverte 21h30 TV-5 Le soir 3 1h20 CBWFT Fin des émissions 
7h50  CBWFT Les mystérieuses T-M Complètement marteau 15h00 CBWFT Sous la couverture 18h30 T-M Le cinéma néon: Faux 21h55 TV-5 Visions d'Amérique 1h30 TV-5SRFI 

cités d'or TV:5 Planète musique 15h30 T-M Sport magazine frères 22h00 CBWFT Le 
8h00 T-M Vision mondiale 10h30 T-M Finances 16h00 CBWFT La course destination TV.57 sur7 T-M Le TVA, édition réseau & FILMS 
8h20 CBWFT Le Noël de Madeline 10h55 TV-5 Planète monde 19h00 CBWFT Surprise sur prise TVA sports 18h30 T-M Faux frères 
8h40  CBWFT Doug 11h00 CBWFT Aujourd'hui dimanche T-M Automag plus 19h30 TV-5 Paris lumières 22h15 TV-5 Le cercle de minuit Am. 1991. Drame de moeurs. L'amitié 
8h55 CBWFT Vazimolo T-M La trentaine TV-5 30 millions d'amis 19h45 TV-5 3000 scénarios contre un 22h20 CBWFT Scully rencontre de deux étudiants en droit qui 
9h00 _T-M Les ailes de la mode TV-5 À communiquer 16h30 T-M Vins et fromages virus 22h45 T-M Complètement marteau la même chambre sur le campus 
9h15  CBWFT Manigances 11h35 TV-5 Journal télévisé suisse TV-5 Journal télévisé suisse 20h00 CBWFT Les beaux dimanches: 22h50 CBWFT Les nouvelles du sport universitaire. 
9h30 T-M Bon appétit 11h55 T-M Football N.F.L. 1994-95 17h00 CBWFT Second regard Requiem pour elles 23h15 CBWFT En toute liberté 29h45 CBWFT La belle noiseuse 
9h45 CEWFT Parcelles de soleil 12h00 CBWFT Le téléjournal T-M Le TVA, édition 18 heures TV-5 Ah! Quels titres T-M Finances Fr. 1991. Drame. À la demande d'un vieil 
10h00 CBWFT Le Jour du Seigneur TV-5 Ah! Quels titres TV-5 L'école des fans 20h30 T-M La vie des gens riches et 23h30 TV-5 L'heure de vérité ami, un peintre termine une oeuvre 

12h05 CBWFT La semaine verte 17h30 CBWFT Ce soir magazine cékbres 23h45 CBWFT Ciné-club: La belle commencée dix ans plus tôt (1re de 2) 


10,. LA LIBERTÉ, la semaioe.du 25-novembre-au #°! décembra 1994. : 


Spécial WP 11/1:11/ AE économique 


Le ministre Jim Downey sera l'orateur invité 


«Le bilinguisme n’a pas été promu 


«Le bilinguisme est un 
aspect très positif de notre 
développement économique 
comme province, et c'est un 
aspect qui n’a pas encore été 
exploité à sa juste mesure.» 


Le ministre Jim Downey entend 
faire ce message aux 300 partici- 
pants du Forum de déve! 
économique du 3 décembre 
prochain, qui se déroulera au 
Collège universitaire de Saint- 
Boniface sous l'égide de l'Associa- 


TOUJOURS 
GRATUIT 


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et hors province 


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ou le 1-800-665-4443 


On peut se procurer 

un annuaire: 

* aux Caisses popu- 
laires du Manitoba; 

- à la Bibliothèque de 
Saint-Boniface; 


assez agressivement» 


tion des municipalités bilingues du 
Manitoba (AMBM). 


Le but du Forum est d'aider les 
dix municipalités membres à faire 
le virage économique en prenant 
elles-mêmes des responsabilités 
face au développement dans les 
milieux ruraux. Le Forum sera 
aussi une occasion de concerter 
les efforts dans les régions. 


Jim Downey croit que la Provin- 
ce bénéficie grandement de la 
présence de la communauté 


ANNUAIRE 
DES SERVICES EN FRANÇAIS 
AU MANITOBA 


1 595 + 
47e 


en hope tone ‘ 


- au Centre culturel franco-manitobain:; 
+ au Collège universitaire de Saint-Boniface; 
+ au Centre d'information 233-ALLÔ. 


233-ALLÔ (2556) ou le 1-800-665-4443 


#58 


En annonçant un changement de statue au Palais législatif en 1992, le ministre Downey (à gauche) en 
compagnie du président des Métis de l'époque, Yvon Dumont, ne se doutait sans doute pas que la 
statue de Riel de Lemay pouvait devenir une attraction touristique à Saint-Boniface. La statue doit en 


effet être installée devant le CUSB. 


francophone. «Il y a de la compé- 
tition entre les différentes commu- 
nautés, localement et globalement. 
Ce que nous allons dire dans nos 
tournées commerciales au Québec 
et en France, c'est qu'il y a d'autres 
régions où on parle le français. 
C'est un atout qui va nous rapporter 
énormément (‘tremendously”). 


«Par exemple, j'arrive du 
Japon d’une rencontre mondiale 
des ministres du Tourisme où j'ai 
appris que, par l'an 2005, il y 
aura deux millions de touristes 
japonais au Canada. 


«On sera donc à la recherche 
d'opportunités touristiques. Et 
quand on leur parle du Festival du 
Voyageur, on a l'avantage de 
pouvoir ajouter d'autres dimen- 


sions culturelles. || n'y a pas que 
des ours polaires au Manitoba. Je 
suis très emballé par ça.» 


Quant à sa vision de ministre 
de l'Industrie, du Commerce et du 
Tourisme au niveau local, Jim 
Downey fait savoir qu'il va 
informer les participants au Forum 
de deux situations précises: les 
centres de télémarketing et le 
tourisme. 


On sait que le Manitoba fait la 
lutte au Nouveau-Brunswick pour 
l'obtention de centres d'appels. 
La Province a mis sur pied un 
Call Centre Team qui fait des 
propositions commerciales dans 
des grandes villes canadiennes 
et américaines et se positionne 
comme un compétiteur à la ville 


Les municipalités bilingues en chiffres 


Nombre d'habitants 
(% de francophones) 


Nombre 
d'employeurs 


Nombre d'employés 
(% de bilingues 


M. R. de De Salaberry 2 985 (54,6 %) PA 562,4 (67,6 %) 


Saint-Pierre-Jolys 
Saint-Jean-Baptiste 
Saint-Joseph 


Letellier 


Ces [es | es | 
[www | « | en | 
www [nm | res | 
Mol pour à 


Premier employeur 
(nombre d'employés) 


Providence College 
Theological Seminary (60) 


Hôpital (44) 
Écoles (41) 
Parent Seed (20) 


Notre-Dame-de-Lourdes 614 (81,4) pt 513 (85 %) Foyer Notre-Dame (105) 


Saint-Claude 


Saint-Léon 


613 (70,1 %) BE 238 (78,5 %) Ë 
Le) 


sm | | mon | commentent 


Village de Sainte-Anne 1477(592% |  & | 615 (80,8 %) 


Île-des-Chênes 
Sainte-Agathe 
Saint-Adolphe 


La Broquerie 
(Village et M.R.) 


[mm | e | men 
DETTE ME ET ET 


RE a 
Village: 550 (90 %) 


30 
Pour retraités (30) 
Foods (30) 


Villa Youville (131) 
Écoles (69) 


Saint-Adolphe 
Nursing Home (70) 


de Moncton. (Voir l'entrevue avec 
John Helston de Développement 
rural.) 


«Les communautés bilingues 
peuvent être les champions de 
leur propre développement, 
somme le ministre, au lieu de 
laisser faire les autres. On n'est 
pas assez agressif avec l’atout 
bilingue.» Les villages francopho- 
nes peuvent donc se promouvoir 
comme sites possibles de petits 
centres d'appels. 


«Au niveau touristique, il y a un 
potentiel énorme de développe- 
ment. Seulement du Québec, il 
passe chez nous 600 000 touristes 
par année! On ne fait pas la promo- 
tion des communautés franco- 
phones assez agressivement.» 

La conférence du ministre Dow- 
ney est prévue pour 10 h. Le Salon 
économique qui se tiendra dans le 
cadre du Forum sera inauguré 
officiellement par le premier ministre 
Gary Filmon à 12 h 15. 

Jean-Pierre DUBÉ 


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Saint-Boniface (Manitoba) 
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. LA LIBERTÉ, la semaine du 25. novembre.eu 1° décembre 1994. 11. 


Spécial WUT:17E 


Le gouvernement du Manitoba et son Call Centre Team seront présents au Forum 


Le Manitoba à l’heure des communications 


La vente de produits et servi- «Presque toutes les entreprises Nouveau-Brunswick; mais on est 
ces au téléphone a augmenté que nous rencontrons, dans la le numéro deux en ce moment. 
d'un taux effarant en dix ans aux province comme à l'extérieur, font Quand on est au 2e rang, on 
États-Unis, passant de 50 à 500 une partie importante de leurs travaille plus fort! 
milliards $ entre 1983 et 1994. Au affaires au Québec et au Nouveau- : ÿ o 
Canada, le rattrapage dans le Brunswick. C'est même le cas de Je suis un employé du Déve 

À loppement rural, lance John 
ng direct pourrait se faire compagnies de Toronto. Elles ont MAR (Où a dès cosslère aur 16 
par des augmentations de 200% besoin de 25 à 40 % d'employés : 


communautés qui sont intéressées 
à un centre d'appel (1). Pour les 
centres de marketing qui deman- 
dent de 25 à 50 postes, c'est 
certain qu'on peut les accomoder 
dans un centre rural; les plus gros, 
ils veulent s'établir à Winnipeg. 


«Selon Statistique Canada il 
y aurait 107 000 bilingues au 
Manitoba. Nous, on croit que ce 
chiffre est valable et qu'il y a 
quelque 65 000 bilingues dans 
les environs de Winnipeg.» 


Cela veut-il dire que n'importe 
quel village francophone pourrait 
accueillir un centre d'appel au 
cours des prochaines années? 
John Helston le croit. 


par année, croit-on. Pour le mo- 

ment, on retrouve le Nouveau- 

Brunswick et le Manitoba parmi 

les gros joueurs. Devinez pour- 
| 


bilingues. |! y en a même qui vont 
jusqu'à préférer 100 % de bilin- 
gues!» 


John Helston est le directeur 
exécutif du Call Centre Team de la 


Bon succès! 


GABOURY 


ASSOCIÉS 
ARCHITECTES 


62, chemin Roslyn, Winnipeg (MB) R3L 0G6 (204) 284-9274 


«il y a 3 000 personnes qui 
travaillent dans les communica- 
tions en ce moment à Winnipeg 
(chez AT & T, Faneuil, Integrated 
Messaging, Air Canada, CP Air, 
; CN, etc.). Les entreprises paient 
des bonis pour le bilinguisme. 


LE SERVICE D'APPEL 


pu MANITOBA 


Le Manitoba est reconnu comme étant le meilleur endroit 
au Canada pour installer une centre d'appel téléphonique. 
Cette province offre plusieurs avantages stratégiques et 
un énorme potentiel. 


Où trouver les bilingues? John Helston croit qu'une des solutions 
est de collaborer avec le Collège universitaire de Saint-Boniface 
pour que les finissants soient mieux préparés aux exigences du 
marketing direct. 


«Il y a des opportunités non 
seulement à Winnipeg, mais 
aussi dans des centres comme 
Saint-Lazare et Sainte-Rose-du- 
Lac. Au gouvernement, on croit 
que cette idée du rural peut faire 
du chemin. 


tem, Industrie, Commerce et Tou- 
risme Manitoba, et le ministère du 
Développement rural. 


province, mis en place en 19983. | 
est responsable de la présidence 
d'un comité réunissant des promo- 
teurs publics et privés: Winnipeg 
2000, Manitoba Telephone Sys- 


«On est nez à nez avec le «Les gens aiment les milieux 
ruraux: il y a une très bonne 
qualité de vie et le coût de vie est 
bas. Nous serons au Forum de 
l'Association des municipalités 
bilingues; on espère passer du 
temps à rencontrer les représen- 
tants municipaux. Notre mandat 
comme gouvernement, c'est de 
réunir les intervenants.» 


Un village 
Où il fait 


bon 
s'établir! 


Le bilinguisme et la qualité de 
vie ne sont pas les seuls atouts du 
Manitoba. Il y a aussi l'heure 
centrale normale, qui permet aux 
entreprises nationales d'épargner 
dans les heures de travail supplé- 
mentaire. 


Présentement, les 20 employés 


Le sr or or OS 


«. Profitabilité 


Développement communautaire de per 94 Inc. 
Sainte-Agathe Community Develoment Inc. 


Personnel 
multilingue 


La Chambre de commerce 
francophone de Saint-Boniface 


a pour mie de favoriser, d'améliorer et de promouvoir 


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Travail d'équipe Berre Eique s0Ga' et économique répona | _OI1 SUCCÈS QU 
Au coeur de l'Amérique du Nord à ms salon 

Bénéfices aux membres : économique de 
Une population fiable fait partie d'un réseau ’ rt 
US ai puissant de gens d'affaires; l'Association des 
Accès à la participe aux activités de la Chambre municipalités 
technologie de pointe inclus les diîners-rencontres) ; bilingues du 
; | influence sur la politique dans notre , 
Des infrastructures solides milieu par la portée de vos opinions | Manitoba 


véhiculées par la Chambre; 


a accès au programme d'assurance santé 
pour groupes de 1 personne ou plus; 


obtient le statut de membre associé à 
l'Association des cadres et des 
professionnel.le.s francophones du Manitoba; 


détient une carte de membre et est convoqué 
aux assemblées générales avec droit de vote; 


Publi repo Le de pl a qe gratuit 
(article et photo) dans La Liberté 
nouveaux membres de la CI À 


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ba Telephone S (204) 235-1406 


“42 


(dont dix à temps plein) du Call 
Centre Team travaillent sur des 
cas à Chicago, Toronto, Montréal, 
Ottawa et même à Vancouver. 


«On croit que le Nouveau- 
Brunswick arrive à un point de 
saturation, poursuit John Helston. 
Moncton a environ 25 centres 
d'appels et ce n’est pas certain 
qu'on pourra y trouver d'autres 
bilingues pour des nouveaux 
projets.» 


John Helston ne cache pas se 
gêne devant le fait que le Call 
Centre Team du Manitoba n'a pas 
encore de documentation bilingue. 
«C'est une de nos faiblesses, on 
sait qu’il faut régler ça.» 


Également, ‘équipe ajoutera 
sous peu du personnel bilingue, 
fera traduire son Guide pour la 
mise en place d'un centre d'appel 
et son Guide pour l'évaluation de 
l'opportunité d'établir un centre 
d'appel. 

Jean-Pierre DUBÉ 

(1) Le service à la clientèle est un 
concept-clé des années 90. Fournis par 


téléphone, ces services réunis dans un 
centre d'appel permettent de rejoindre les 


UEFA économique 


La Broquerie veut offrir des service comme 


dans les grands centres 


Pour grandir, 
penser grand 


La Municipalité de La Broque- 
rie voit ses alentours agrémen- 
tés d’une nouvelle bâtisse d’une 
superficie de 5 200 pi? qui sera 
terminée d'ici le début du mois 
de mars 1995. On y retrouvera, 
entre autres, le bureau municipal 
et la salle du conseil. 


«Il y aura 2 300 pi? en espaces 
à louer, précise le conseiller Ronald 
Vielfaure. N'importe qui pourra 
louer, mais on compte principa- 
lement sur des gouvernements et 
sur des commerçants, car ça 
permettrait de créer des emplois. 


«On croit aussi que les méde- 
cins qui viennent à La Broquerie 
deux fois par semaine et que 
l'avocat qui vient offrir ses services 
une fois par semaine vont y 
installer leur bureau. S'il y a une 
bonne demande, il y aura possible- 
ment un agrandissement.» 


En plus d'être considéré comme 
le plus grand centre laitier du 
Manitoba, La Broquerie obtient 
aussi la cote du développement le 
plus rapide, et pour cause. Par 
exemple, Vielfaure, grands éle- 
veurs de porc de la région, sont 
présentement en train de cons- 
truire une importante porcherie. 


«Ça va sûrement créer d'autres 
emplois, soutient le secrétaire- 
trésorier Laurent Tétrault Par 
ailleurs, nous avons officiellement 
parlé au ministre de l'Agriculture 
afin d'obtenir la construction d'un 
abattoir pour les cochons dans la 
région. Toutefois, ils n’ont pas 
encore décidé de l'endroit. On 


200, AVENUE DE LA CATHÉDRALE 
SAINT-BONIFACE (MANITOBA) R2H OH7 
(204) 233-0210 


espère que ce sera près de La 
Broquerie.» 


Cette année, la Municipalité 
espère attirer encore davantage 
les touristes, surtout durant la 
saison hivernale. Pour ce faire, le 
Golf La Vérendrye, en collabora- 
tion avec l'Association du ski de 
fond du Manitoba, entend aména- 
ger des pistes de ski de fond sur 
son terrain. «Tout est là, il faut 
juste l'utiliser et le promouvoir pour 
que ce soit attrayant, ajoute Ronald 
Vielfaure.» 


D'autre part, la Municipalité de 
La Broquerie s’est agrandie cette 
année. Entre 25 et 30 nouvelles 
familles, tous des jeunes couples, 
sont venues s'y installer. La 
Municipalité a du reste accordé 
près de 80 permis de construction 
de maisons et de bâtisses agricoles. 


«L'économie est stable, on a un 
bon comité de citoyens qui a du 
leadership et qui est clairvoyant, 
affirme Laurent Tétrault. Les gens 
sont attirés par nos écoles qui sont 
très bien aménagées et par les 
services qu'on retrouve au village. 
Nos terrains sont également 
parfaits pour le résidentiel, puis les 
gens viennent habiter ici parce 
qu'ils sont près de la ville.» 


Par ailleurs, près de 25 repré- 
sentants de la municipalité de La 
Broquerie, dont plusieurs commer- 
çants, participeront au Forum 
économique de l'Association des 
municipalités bilingues du Manito- 
ba le 3 décembre prochain. 


Nathalie BLAIS 


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Un forum économique important pour Notre-Dame-de-Lourdes 


Comment arrêter 
l'exode des jeunes? 


Vielfaure de La Broquerie. 


Le village de Notre-Dame-de- 
Lourdes souhaite développer 
son secteur industrie dans les 
années à venir. «Nous ne possé- 
dons, qu'une seule industrie qui 
fabrique et exporte le métal, ainsi 
qu’un machiniste. Je crois qu'il 
y a donc un manque à ce niveau 
là», souligne insiste le conseiller 
municipal, Denis Bibault. 


«Au cours des années passées, 
nous avons réussi à mettre sur 
pied de bonnes institutions qui 
contribuent à faire de notre secteur 
tertiaire une réussite. Cependant, 
je crois que nous pourrions 


D LA LIBRE le,semaine du 25.noyembre au. 191 décembre 1994: ,13 


Denis Bibault (à droite), président de l'Association des municipalités bilingues, en compagnie d’Aimé 


maximiser le développement des 
entreprises du secteur primaire, 
c'est-à-dire le secteur agricole, en 
augmentant le plus possible la 
production locale de denrées afin 
de réduire les importations». 


À partir du Forum économique 
de l'Association des municipalités 
bilingues, auquel 25 personnes de 
Notre-Dame-de-Lourdes partici- 
peront,Denis Bibault espère bien 
qu'il se créera au sein de sa 
communauté un esprit de con- 
fiance collective. || espère ainsi 
assurer la durabilité des projets qui 
seront proposés plus tard dans 
l’année par un groupe formé lors 
du forum économique. Ce dernier 
assurera la mise sur pied d'objec- 
tifs économiques, sociaux et 
culturels spécifiques pour chaque 
village de la région. 


«Pour l'instant, les gens ont 
peur du développement économi- 
que, ils n'ont pas l'esprit d'entre- 
prise. Les nouvelles entreprises 


Saint-Pierre-Jolys, 


le Village canadien de l'Ouest 
où il fait bon vivre 
et où la communauté 
et le monde des affaires ont 
un avenir prometteur. 


photo: Hubert Pantel 


qui se sont implantées au cours 
des dernières années, comme 
celle du porc, se sont bâties à partir 
d'individus et sans la participation 
de la Chambre de commerce. 


«On veut changer ça! La 
viabilité du développement du 
village dépend du mouvement de 
sa population, du résultat d’un 
effort collectif. Il faut se tenir aux 
niveaux de l'économie et du 
fonctionnement de l’entreprise. Ça 
nous prend une force collective! 


«Prochainement, avec l'apport 
du Forum économique et d'un 
agent de développement économi- 
que, qui sera nommé par la 
Chambre de commerce, j'espère 
que nous pourrons mettre sur pied 
des projets viables pour maximiser 
les atouts de la région et arrêter 
l'exode des jeunes vers la ville. 
Bref, il faut se tenir!» 


Nathalie BLAIS 


Spécial ET: 


Sainte-Agathe, futur centre routier? 


La longue route du développement 


Après avoir surtout misé sur 
le tourisme ces dernières 
années (Journée Cheyenne), la 
communauté de Sainte-Agathe 
songe maintenant à mettre en 
valeur ses atouts pour du 
développement industriel. 


Le Comité de développement 
économique voudrait par exemple 
développer un parc industriel sur 
une zone de 140 acres située à 
l'extérieur du village, entre la 
route 75 et la ligne de chemin de 
fer. 


Le Comité s'est fixé trois ans 
pour mettre en oeuvre le projet. 
Entre autres étapes indispen- 
sables, il faut obtenir le rezonage 
du terrain (ce qui nécessite l'accord 
de la Municipalité, du District et de 
la Province). Il faut aussi, bien sûr, 
obtenir une entente avec les quatre 
propriétaires. 


Albert Dumesnil, président 
sortant du Comité de développe- 
ment (le nouveau président est 


Louis Robert), croit qu'un centre 
routier régional pourrait voir le jour 
sur le futur parc industriel. || s'agirait 
de capter les camions de plus en 
plus nombreux qui passent sur la 
route transaméricaine 75 (presque 
entièrement à quatre voies), et 
ceux qui transitent par la route 305, 
récemment pavée, qui relie la 75 à 
la 59. 


«Mon frère, qui travaille aux 
douanes d'Emerson, m'a fait 
remarquer que le trafic a 
beaucoup augmenté ces dix 
dernières années, spécialement 
depuis que le poste de douanes 
est ouvert 24 h sur 24. Et la 
progression va continuer.» 


Quel genre de services ce 
centre routier pourrait-il offrir? 
«Par exemple, un entrepôt des 
douanes (“bonded warehouse”), 
un centre de distribution, une 
gare d'arrêt pour les camions et 
des postes d'essence», énumère 
Albert Dumesnil. 


est fière de faire partie 
de cet effort pour 
le dévelopement économique 
de notre communauté. 


Daniel Faucher 
Téléphone: 347-5174 


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(204) 758-3512 


L'entrepreneur en construction 
croit aussi que le nouveau système 
d'eau, qui approvisionne Sainte- 
Agathe en abondance, pourrait 
faire fleurir quelques industries. || 
pense notamment à l'entreprise de 
bois de son ami Robert Newman, 
expropriée récemment pour per- 
mettre la construction de la Place 
Des Meurons, à Saint-Boniface. 
«Pour ce genre d'entreprise, il faut 


beaucoup d'eau à cause des systè- 


mes ant-incendies», précise-t-il. 


Il croit que Robert Newman, 
lui-même membre du Comité de 
développement économique de 
Sainte-Agathe, serait d'autant 
plus intéressé à s'installer dans 
le village que la majorité de ses 
produits sont expédiés aux États- 
Unis. 


Albert Dumesnil et plusieurs 
membres du Comité de développe- 


Saint-Claude veut explorer de nouvelles voies 


Des maisons pour les aînés, 
des activités pour les touristes 


Comme dans toute commu- 
nauté qui se respecte, Saint- 
Claude a bien des projets en tête. 
Cependant, contrairement à 
d'autres petits villages, rien ne 
presse vraiment. En fait, l’éco- 
nomie, les commerçants etles 
résidents semblent se porter 
plutôt bien. 


«C'est certain qu'on a 
quelques projets, mais pour les 
réaliser, il faut commencer par 
embaucher un agent de 
développement économique, 
confirme Agnès Lacroix, 
conseillère municipale. C'est 
prévu pour le début de l’année 
1995 et ça représente un gros 
coût pour le village, puisque la 
Chambre de commerce est aux 
prises, depuis un certain temps, 
avec un ralentissement au niveau 
des projets. 


«L'agent de développement 
économique aura comme princi- 
paux défis la mise sur pied d'un 


complexe immobilier pour les 
personnes âgées de 55 ans et 
plus, semblable à la Place Des 
Meurons à Saint-Boniface. La 
personne aura aussi la respon- 
sabilité d'étudier une offre pour 
l'implantation d’une entreprise 
d'ordinateurs à Saint-Claude qui 
offrirait des services spécifiques à 
la population du village. 


«De plus, nous souhaitons 
rénover le terrain de camping qui 
est laissé à l'abandon depuis 
quelques années, afin d'attirer 
plus de personnes à Saint- 
Claude. Enfin, nous avons 
pensé à la création d'une activité 
culturelle pour le 14 juillet, une 
sorte de festival de la musique 
française. Bref, le nouvel agent 
de développement économique 
aura quelques projets sur la table 
à son arrivée!» 


D'un autre côté, le leader de 
l'industrie laitière de Saint-Claude, 
c'est-à-dire l'usine de Beatrice 


ment participeront au forum du 3 
décembre à Saint-Boniface. «Je 
me rappelle que dans le temps, 
chaque place voulait avoir tout 
pour elle-même. Mais je crois que 
la mentalité est en train de changer. 
On essaye de s'entraider l'un 
l’autre. Et l'Association des 
municipalités bilingues peut nous 
aider.» 


Laurent GIMENEZ 


Foods se porte à merveille. Denis 
Bazin, gérant de l'usine, nous 
affirme que cette année, il gardera 
le même nombre d'employés pour 
la saison hivernale. «Habituelle- 
ment, nous devons couper 
pendant l'hiver; on passe de 35 à 
30 employés. Cette année, on n'a 
pas d'autre choix que de garder 
tout notre monde, puisque la 
quantité de lait qu'on reçoit est 
beaucoup plus importante que les 
années passées. On a donc 
augmenté la production de beurre 
et de poudre de lait. Ça va assez 
bien!» 


Avec une situation économique 
qui semble si positive, on peut se 
demander ce qui pourrait faire du 
tort à Saint-Claude ? Eh bien, 
absolument rien, puisque les 
principaux employeurs du village, 
tels Beatrice Foods, l'hôpital, 
l'école et la caisse populaire sont 
là pour rester ! 


Nathalie BLAIS 


Comment se lancer en affaires? 
Il s'agit d’avoir de bons conseils. 


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Municipalité rurale de Montcalm 


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économiques pour la région, tout en harmonie 
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14 LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°" décembre 1994 


| virage économique 


La Municipalité rurale de Montcalm 


La Municipalité de Montcalm 
a presque terminé son plan de 
développement économique. En 
décembre, le conseil rencon- 
trera des représentants de 
Développement rural pour faire 
approuver le plan et le zonage 


proposés. 


Philippe Sabourin travaille 
depuis un an comme agent de 
développement économique 
pour Saint-Jean-Baptiste, mais 
«en réalité, je fais beaucoup de 
travail au niveau de toute la 
Municipalité. 


«Un de mes premiers projets 
a été l'organisation de Vision 
Montcalm, une table ronde pour 
parler des priorités et de l'avenir 
de la Municipalité. Au début, on 
allait le faire seulement à Saint- 
Jean-Baptiste, mais on a 
embarqué tout le monde en se 
disant qu'on serait plus fort.» 


C'est d’ailleurs un esprit de 
collaboration qui semble animer 
les trois villages de Montcalm 


UN SERVICE EN FRANÇAIS? 


Pas de problème. 


Servir ma clientèle en français, 
c'est m'assurer une clientèle répétitive! 


(Saint-Jean-Baptiste, Letellier et 
Saint-Joseph). Les trois collec- 
tivités veulent travailler ensemble 
pour développer les atouts touris- 
tiques comme le Musée de Saint- 
Joseph, le camping de Saint-Jean- 
Baptiste, les pistes de ski de fond, 
la pêche sur la rivière Rouge, etc. 


La coopération dépasse égale- 
ment les frontières de la Munici- 
palité, comme en témoigne l'étude 
de faisabilité entamée au début 
novembre concernant une usine 
de recyclage de pneus. Ce projet 
de la Corporation de développe- 
ment de Saint-Jean-Baptiste est 
financé en partie par la Municipalité 
et par Triple R Community Futures 
Development Corporation. . - 


Le préfet Florent Beaudette 
signale que la Municipalité, vu 
son isolement dans la vallée de 
la rivière Rouge, a adopté une 
attitude de région autant que de 
municipalité, c'est-à-dire qu'elle 
recherche les partenariats 
permettant le développement. 


«ll y a un esprit de coopération 
pour le bien de la région. Par 
exemple, nous avons proposé 
l'ouest de la rivière Rouge, avec 
l'aide des gens de cette région, 
comme site possible pour une 
grande porcherie.» 


Le village de Saint-Jean-Bap- 
tiste accorde une certaine impor- 
tance au développement écono- 
mique depuis plus de 20 ans, si on 
considère que la Corporation de 


développement date de 1972. 


Un tournant vers le tourisme”? 


Montcalm lui verse un pourcentage 
de ses taxes foncières (environ 4 
000 $ par année). 


Mais le développement se fait 
attendre. Depuis quelques années, 
le grand dossier est l'usine de 
déchets dangereux, qui n'a pas 
encore débloqué. «Aucune entre- 
prise d'envergure ne s'est installée 
dans Montcalm, remarque Florent 
Beaudette. Au contraire, on a 
perdu du terrain côté services: on 
n’a plus de garage à Saint-Jean- 


On innove, on rénove et on fête 


Saint-Léon se refait une beauté 


Un vent de changement et de 
bonne fortune a balayé le petit 
village de Saint-Léon en 1993- 
1994. On a décidé de changer 
les égouts, on a réparé le clocher 
de l'église pour son 100e anni- 
versaire et, comble du succès, la 
Coop a battu son propre record 
de ventes, en plus de faire des 
profits considérables. 


C'est au printemps dernier que 
Saint-Léon élaborait un important 
projet de restauration de ses 
égouts au coût de 385 000 $, 
permettant d'améliorer la qualité 
de l’eau et de l'environnement. 
Sans perdre de temps, les 
ouvriers ont commencé les travaux 
au cours des derniers mois, mais 
la majeure partie du travail se 
poursuivra au printemps 1995. 


«Ç'est une firme d'ingénieurs et 
de consultants de Winnipeg qui a 
fait l'évaluation des travaux et qui 
les exécute, confirme Raynald 
Labossière. Le village a eu une 


BFD 


subvention de 255 000 $ grâce au 
Programme d'infrastructure des 
gouvernements fédéral et provin- 
cial, ce qui veut dire que Saint- 
Léon débourse 130 000 $.» 


En tant qu’ancien directeur 
général de la Coop Raynald 
Labossière se tient toujours à 
l'affût de ce qui s'y passe. «En 
1993, la Coop a eu sa plus 
grosse année. On a fait plus de 
15 000 000 $ de ventes avec un 
surplus de 1,2 million $. 


«La Coop offre un bon service, 
elle est très compétitive au 
niveau des prix de ses produits 
et qu’elle est dirigée par des gens 
qui connaissent bien le marketing 
et la finance. Les huit autres 
succursales, qui opèrent dans 
d'autres centres, ont également 
augmenté considérablement 
leurs ventes.» Et si on demande 
à l'ancien directeur ce qu'il 
prévoit pour l'année 1994 ? «Je 
crois qu'elle sera aussi bonne 


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LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°" décembre 1994 


Baptiste (trois auparavant) et on a 
perdu quelques magasins dans la 
Municipalité. 


«Montcalm agit en fonction des 
opportunités qui se présentent. La 
Municipalité peut faire des grands 
plans, mais ce n'est pas nous qui 
allons faire le développement 
économique: ce sont les entrepre- 
neurs intéressés. On encourage la 
diversification.» 


Karine BEAUDETTE 


que l’année 1993 !» 


Cette année à Saint-Léon, le 
jour de Noël plus précisément, les 
villageois fêteront le centenaire de 
leur église. Pour cette occasion, 
on a réparé le clocher, afin qu'il soit 
en bon état de fonctionnement 
pour le grand jour. C'est l’arche- 
vêque de Saint-Boniface Antoine 
Hacault, qui célébrera la messe le 
soir de Noël. Il prend donc la 
relève de Mgr Wilfrid Jubinville, qui 
célébra la première messe à 
l'église de Saint-Léon, le 25 
décembre 1894. 


Le Conseil du village espère 
aussi envoyer une dizaine de 
personnes au Forum économique 
de l'Association des municipalités 
bilingues du Manitoba le 3 
décembre prochain. On veut 
recevoir des propositions et 
prendre des décisions. 


Nathalie BLAIS 


Nous finançons les entreprises. 


Nous fournissons des conseils de gestion. 


A en juger d'après le nombre 
d'organismes en charge du 
développement économique 
dans la région de la municipalité 
de De Salaberry - chambres de 
commerce à Saint-Pierre et à 
Saint-Malo, comités de dévelop- 
pement économique à Saint- 
Pierre et à Saint-Malo et Eastman 
Development Corporation -, on 
pourrait s'imaginer qu'il se passe 
bien des choses. 


Pourtant, le développement 
économique se fait lentement et de 
façon désordonnée, selon Daniel 
Faucher, président de la Chambre 
de commerce de Saint-Malo. «La 
municipalité dit qu'elle appuie le 
développement économique, mais 
on attend. Dans les municipalités 
avoisinantes, il y a des argents 
alloués directement au développe- 
ment. 


«Le bénévolat fonctionne 
jusqu'à un certain point, mais on 
aurait besoin d'une personne, au 
moins à temps partiel, pour 
s'occuper du dossier. C'est 


Spécial RCE 


Malgré le manque d'organisation dans De Salaberry 


On rêve aux Manitoba Games de 2008! 


vraiment nécessaire pour la survie 
des communautés. À cause d'un 
manque d'organisation, l'essor ne 
se fait pas dans les villages 
francophones.» 


Daniel Faucher dénonce aussi 
le fait qu'il n'existe pas de plan 
de zonage. «Il n'y a pas de plan 
qui précise quelles régions sont 
réservées pour quel genre 
d'industrie. Les deux industries 
principales dans De Salaberry, 
c'est l’agriculture et le tourisme. 


«Pour le développement, il 
faut s'appuyer sur nos forces, 
mais il faut développer de façon 
rationnelle. Bravo si on peut bâtir 
une industrie du porc; mais si, 
par exemple, l’industrie du 
tourisme en souffre, on atteindra 
la moitié du potentiel.» 


Les communautés de Saint- 
Malo, Saint-Pierre, Dufrost et 
Otterburne devront aussi travailler 
ensemble pour réussir à attirer 
les Manitoba Games en 2008. 
«C'est un projet à long terme, 


Où que vous soyez, 
votre caisse populaire est là : 
pour vous prêter main forte... 
depuis plus de 50 ans. 


LA LIBE 


+001 test 


16 
L 


, la Semaine du 25 novembre au 1°" 


16 tte on És 


dépembre 994 
VO eue pu EE LA Ke bons 


signale Louis Courcelles, un des 
représentants du Sud pour la 
Eastman Sports Development 
Corporation. C'est un rêve qui est 
réalisable, avec la participation de 
toute la région.» 


L'idée vient du Comité de 
développement de Saint-Pierre- 
Jolys, mais «c'est un trop gros 


k ne a UE He k Su FAP an 
La centre du commerce et de la paroisse de Saint-Pierre-Jolys. 


projet pour le Village tout seul. Il 


Un groupe de résidents étudie le projet 


faudrait que la Municipalité de De 
Salaberry et les autres collectivités 
autour s'impliquent. L'idée, c'est 
que tout développement dans la 
région se fasse avec un but, 
comme les Manitoba Games.» Le 
projet d'envergure demanderait 
l’aide de 2 500 bénévoles et aurait 
des retombées économiques 
importantes. 


Par ailleurs, Réal Curé, prési- 
dent du Comité de développement 
de Saint-Pierre-Jolys, affirme que 
«si les municipalités veulent se 
développer, il doit y avoir un leader- 
ship de la part de l'Association des 
municipalités bilingues; il faudra 
qu'il y ait des personnes à l'écoute 
des communautés.» 


Karine BEAUDETTE 


Un parc industriel à Saint-Pierre-Jolys 


Le Conseil municipal de Saint- 
Pierre-Jolys désire mettre en 
oeuvre son plan de développe- 
ment au début de l'hiver 1995. 
«On veut s'assurer qu'on aun 
bon produit à vendre avant 
d'inviter les gens à venir nous 
rendre visite. On ne veut pas 
qu'ils viennent pour rien, précise 
Matt Lussier, maire du village. 


«Présentement, à Saint- 
Pierre-Jolys, on mise beaucoup 
sur le développement de projets 
au niveau de cinq secteurs: le 
parc industriel, les entreprises 
locales, le tourisme, la santé 
ainsi que les sports et loisirs. 


«Le village veut engager un 
professionnel pour chacun de 


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ces secteurs afin d'obtenir une 
expertise sur la viabilité des 
projets qui les concernent. 
Chaque expert aura son propre 
budget, ce qui lui permettra 
d'établir des plans et de nous 
conseiller ce qu'il y a de mieux à 
faire, d'ajouter M. Lussier.» 


Pour l'instant, Matt Lussier 
précise que l'attention du conseil 
est tournée vers un groupe de 
personnes qui étudient, à sa 
demande, la possibilité de cons- 
truire un parc industriel à Saint- 
Pierre-Jolys. 


«Ce projet est très important 
pour nous puisque sa réalisation 
signifierait une création d'emplois 
majeure pour la région.» On se 


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sun re Raymond A. Cadieux, c.a. 
Gérard H. Rodrigue, ca. 
oresi Expert-conseil Gabriel Forest, f.c.a. 


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souviendra qu'en 1992, le gouver- 
nement du Manitoba avait accordé 
une subvention de 4 500 $ à la 
table ronde de Saint-Pierre-Jolys 
afin d'assurer l'évaluation de 
l'avenir économique, environne- 
mental et social de la région. 


Le maire affirme que Saint- 
Pierre-Jolys étudie sérieusement 
la possibilité de fournir quelques 
régions du Manitoba en sirop 
d'érable. Les producteurs locaux 
sont déjà connus au Manitoba 
grâce à leur participation au 
Festival du Voyageur, au cours 
duquel la population peut 
déguster les produits de l'érable. 
«Par contre, pour fournir, il 
faudrait augmenter la production. 
Nous ne sommes pas encore 
sûrs que cela peut se faire.» 


Le village pense aussi à des 
plans concernant les entreprises 
locales déjà établies et celles qui 
pourraient naître. Et on compte, 
bien entendu, mettre en branle 
l'agrandissement du Centre 
médico-social De Salaberry, qui 
était prévu pour l'automne 1992. 


Les sportifs et les amoureux 
de la nature, qui profitent déjà de 
terrains de balle, d’un centre 
sportif avec glace artificielle pour 
le patin et le curling, et qui ont 
accès au parc provincial de 
Saint-Malo et au terrain de golf 
Rivière-aux-Rats, seront curieux 
de connaître ce que leur réserve 
les projets du village dans ce 
domaine. «Bref, notre but c'est 
que les gens viennent à Saint- 
Pierre-Jolys parce qu'il y a 
quelque chose d'intéressant à 
faire et à visiter conclut Matt 
Lussier. On aimerait qu'ils 
repartent en se disant qu'ils n'ont 
pas fait le voyage pour rien!» 


Nathalie BLAIS 


Pris en étau entre deux 
municipalités (Ritchot et Taché), 
la Transcanada Pipeline, et une 
route qualifiée par les résidents 
eux-mêmes de «suicidaire» (la 
59), Île-des-Chênes ne possède 
pas les mêmes avantages 
naturels que son voisin Saint- 
Adolphe. 


Le village a aussi pâti des 
troubles qui ont agité le conseil 
municipal de Ritchot ces dernières 
années. Avant 1993, certains 
conseillers étaient littéralement à 
couteaux tirés. Et en 1994, le 
conseiller Raymond Dumaine a 
été paralysé par une procédure 
judiciaire qui a abouti à sa destitu- 
tion pour cause de conflit d'intérêt. 


Pour toutes ces raisons, Île- 
des-Chênes n’a guère pu tirer 
profit du fameux Programme 
fédéral d'infrastructures. La part 
du lion (400 000 $) est allée à 
Saint-Adolphe, qui préparait 
habilement son coup depuis 
plusieurs années. 


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Pour augmenter son développement résidentiel et économique 


Île-des-Chênes songe toujours 
à l’indépendance 


Ces frustrations semblent 
remettre à la mode le vieux thème 
de l'incorporation du village. 
«C'est une de nos priorités, 
affirme Jean Gaudry, président de 
la Chambre de commerce. Ça 
nous donnerait plus de marge de 
manoeuvre pour développer le 
village et attirer de nouveaux 
résidents.» 


L'agent d'assurances souligne 
qu'Île-des-Chênes possède déjà 
les conditions requises par la loi 
pour devenir un village indépen- 
dant (il faut un minimum de 
résidents et de revenus fonciers). | 
reste à franchir l'étape du réfé- 
rendum populaire, qui s'était révélé 
négatif lors de la dernière tentative 
il y a quelques années. 


«Ç'avait été mal présenté à 
l'époque, estime Jean Gaudry. Je 
crois que les gens seront d'accord 
avec l'incorporation s'ils compren- 
nent que c’est pour le bénéfice de 
toute la communauté.» La Cham- 
bre de commerce, qui a formé un 


Mentorat 
Prêts 

Ressources 
Counselling 


comité sur l'incorporation, n'exclut 
pas d'organiser un référendum dès 
le printemps prochain. 

Cette idée séduit beaucoup 
Jérôme Brûlé, qui, avec ses 
collègues Chevaliers de Colomb, 
espère pouvoir construire bientôt 
un complexe de 24 appartements 
pour personnes âgées sur un 
terrain municipal situé derrière 
l'église. 


«Ça nous permettait de garder 
nos couples retirés dans le village 
et de libérer des maisons pour des 
nouveaux résidents. Dès qu'une 
maison se libère, elle est achetée 
immédiatement», affirme-t-il. 


Le complexe serait du même 


type que celui de la Place Des 


Meurons, à Saint-Boniface: les 
locataires, âgés d'au moins 55 
ans, devraient payer comptant 
environ 30 % de la valeur de leur 
appartement (système de baux 
viagers). 


Jérôme Brüûlé croit que dans le 
meilleur des cas, la construction 
pourrait commencer en septembre 
prochain. Mais il reste beaucoup 
d'étapes à franchir d'ici là. |! faut 
notamment demander à la Munici- 
palité de modifier le zonage, 
convaincre les voisins que le 
projet ne leur nuira pas, et trouver 
le financement (au moins 1,5 
million $). 


Comme Jean Gaudry, Jérôme 
Brûlé est persuadé que l'incorpo- 


ration serait très bénéfique pourile- 
des-Chênes. Elle permettrait 
notamment de négocier plus 
activement avec les quatre pro- 
priétaires des terrains que l'on 
pourrait développer en lots rési- 
dentiels. 


«Pour l'instant, les propriétaires #* 


ne se grouillent pas parce que c'est 
trop dispendieux pour eux de 
développer des lots. Je suis sûr 
qu'on pourrait attirer des nouveaux 
résidents. On est situé encore plus 
près de Winnipeg que Saint-Adol- 
phe. On a des services: épicerie, 
quincaillerie, une école française 
matemelle à 12. || ne nous manque 
plus qu'un nouveau chemin.» 


Laurent GIMENEZ 


Le développement résidentiel de Saint-Adolphe dans l'attente 


À quand les nouveaux lots? 


Le village de Saint-Adolphe 
a vraiment tout pour séduire 
un futur propriétaire: il est situé 
à quelques minutes seulement 
de Winnipeg, il est accessible 
par deux belles routes (la 210, 
très «panoramique», et la 75); 
les rues sont belles, les 
services nombreux et l’eau, 
quoique provenant de puits, 
d'un goût assez agréable. Seul 
problème: il n’y a pratiquement 
pas de maisons disponibles! 


Il y a quelques années, la Muni- 
cipalité de Ritchot a pourtant 
construit une digue précisément 
dans le but d'accroître le déve- 
loppement résidentiel. Mais les 
conseillers et les quatre proprié- 
taires des terrains concernés (une 
soixantaine d'acres situés au nord 
du village) n'ont jamais réussi à se 
mettre d'accord. 


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La Municipalité exige deux 
choses: le remboursement par 
les propriétaires des coûts de 
construction de la digue (environ 
165 000 $); et la prise en charge 
totale, par les mêmes proprié- 
taires, des 200 000 $ nécessai- 
res à la mise en oeuvre de 
l'entente conclue récemment 
dans le cadre du Programme 
fédéral d'infrastructures. 


«On est d'accord! On est prêt à 
payer toute l'affaire, affirme Paul 
Gagnon, un des quatre proprié- 
taires» (1). Alors pourquoi n’a-t-on 
pas encore commencé? Paul 
Gagnon met en cause les difficultés 
de communication avec le conseil 
de Ritchot, paralysé avant 1993 par 
la mésentente entre les conseillers, 
puis, ces derniers mois, par une 
affaire de conflit d'intérêt impliquant 
l'ancien conseiller d'Île-des-Ché- 
nes, Raymond Dumaine. 


INC. 


Le préfet de Ritchot, Cyrille :’ 


Durand, ne dissimule pas la 
responsabilité de son conseil 
dans cette affaire. «Il y a quelque 
temps, le conseil avait dit très 
clairement aux propriétaires: 
voilà ce qu'on attend de vous. Et 
puis il a changé d’attitude en 
demandant aux propriétaires de 
nous faire des propositions. Ça a 
remis en cause tout le travail 
accompli jusqu'alors.» 

Un accord entre les proprié- 
taires et la Municipalité est d'autant 
plus urgent qu'après le 30 avril 
1995, l'entente concernant le Pro- 
gramme d'’infrastructures deviendra 
caduque. Les 400 000 $ promis par 
le fédéral et la province dispa- 
raîtraient donc dans la nature, ou 
seraient consacrés à d’autres 


projets (le comité de l'aréna d'lle- | 


des-Chênes, par exemple, ne répu- 
gnerait sûrement pas à recevoir 
une partie de ces subsides). 

Mais Paul Gagnon reste con- 
fiant. || compte notamment sur 
les trois réunions que le conseil a 
promis d'organiser avec les 
propriétaires en décembre. 


«En créant 200 lots dans le 
village, on augmenterait l'évalua- 
tion foncière de quatre millions $, 
affirme-t-il. Et si tu bâtis 200 mai- 
sons, l'évaluation foncière augmen- 
te de 46 millions $. La Municipalité 
toucherait donc 528 000 $ de taxes 
par an avec ce projet.» 

Laurent GIMENEZ 


v 


(1) Les autres propriétaires sont: Frank ve 


Cvitkovitch (L&A St. Adolphe Development 
Lio), Ron Pereira et la famille de Lucile Perron. 


Vous déménagez? 


Si c’est le cas, 
veuillez nous en informer 
sans tarder 
afin de ne manquer 


LA 


Depuis la remise sur pied de 
la Chambre de commerce en 
octobre 1993, la Municipalité 
de Saint-Anne-des-Chênes se 
reprend en main en impliquant 
tout son monde. «On veut 
devenir plus proactifs que 
réactifs.» 


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Chambre de commerce 
Sainte-Anne 


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Sainte-Anne (Manitoba) 
RO0A 1R0 


422-5293 (message) 
422-8769, N. Dupas (président) 


La petite communauté avec un grand COEUR! 


Venez visiter, venez constater venez vous installer. 


Le 3 décembre prochain, 
l'Association des municipalités 
bilingues du Manitoba tiendra 

son premier forum en 
développement économique 
«Vision globale - Action locale» 
ainsi que son premier 

salon économique. 


C'est à nous d'y voir! 


Spécial BUT: 


Développement économique à Sainte-Anne-des-Chênes 


De l’école au clergé, tout le monde participe 


Norman Dupas, président de la 
Chambre de commerce, raconte 
comment lui et quatre autres 
personnes se sont intéressés, en 
mai 1993, à faire revivre la place. 
«On a repris la Chambre de 
commerce qui était dormante 
depuis un bon bout de temps et 


En réconciliant la langue et 
l'économie, ce forum servira 
de tremplin au développement 
économique de nos 


franco-manitobaines 
pour l’an 2000. 


L'avenir de nos communautés 
est entre nos mains! 


LA LIBERTÉ, la.semaine du 25 novembre:au 1% .décembre 1994 . 


Norman Dupas: 80 personnes. 


on a commencé à faire des 
démarches. On a créé une table 
ronde presque en même temps 
avec le support financier du 
Bureau de développement écono- 
mique provincial et avec l'aide du 
Réseau d'agents de développe- 
ment communautaire de la SFM.» 


La nouvelle table ronde de 
Sainte-Anne innovait avec ceci de 
particulier : tout le monde y est 
impliqué, qu'il s'agisse de groupes, 
d'organismes ou d'individus. 
«Tous les secteurs y sont repré- 
sentés, allant de l'école au clergé. 
D'ailleurs, 80 personnes ont 
participé à la première réunion de 
la table ronde, affirme Norman 
Dupas. À la fin, tout le monde était 
d'accord pour développer une 
vision d'avenir à Sainte-Anne parce 
qu'il n'y avait rien à ce niveau-là. 
Ce fut un exercice incroyable ! 


9 h 30 
9h 45 


10h 


10h15 
10 h 30 


1h15 


13h 30 
13h45 
14h45 
15h15 


16 h 30 


postal 145 


«A la deuxième réunion, il y 
avait 60 personnes. La question 
s'est alors posée: Qu'est ce que 
vous voulez voir ? On s'est fixé 47 
priorités incluant plusieurs sec- 
teurs. EN ot assurer les 
services de santé 
le plus gros poids du village 
(200 personnes y travaillent). 


«Par la suite, faire la promotion 
de Sainte-Anne auprès de la 
population du Manitoba en élabo- 
rant une campagne d'image et un 
slogan, mettre sur pied une cam- 
pagne de promotion des commer- 
ces locaux, informer sur les 
commerces et services locaux, 
attirer les industries légères, 
promouvoir le Vieux chemin de 
Dawson auprès des touristes, etc. 
Bref, il en a 40 autres comme ça.» 


Les personnes impliquées 
n'ont pas perdu de temps et ont 
déjà débuté l'installation d’une 
enseigne de bienvenue de 12 
par 14 pieds à l'entrée du village. 
On élabore également un 
dépliant promotionnel en quatre 
couleurs incluant une oeuvre 
représentant le village de Sainte- 
Anne réalisée par un artiste local. 
On a de plus préparé un an- 
nuaire téléphonique pour les 
commerces de la région et on 
compte prochainement refaire et 
mettre à jour les dépliants du 
Welcome Wagon. 


«Quand on a commencé en 
1993, on était cinq membre à la 
Chambre de commerce, précise 


Horaire de la journée 
9hà9h 30 - Accueil et inscription 
- Mot de bienvenue 


- Le développement économique dans nos municipalités / 
perspective historique (Jean-Marie Taillefer) 


- Discours d'ouverture de James Downey, ministre de 
l'Industrie, du Commerce et du Tourisme du Manitoba 


- Pause santé 


- Présentation de «l'Étude sur le développement 
économique dans les municipalités bilingues du Manitoba» 


- Panel de discussion 


12 h 15 - Ouverture du Salon économique avec invité d'honneur 
- le Premier ministre Gary Filmon 


LUNCH 


- Plénière - allocution par M. Winston Hodgins 
- Atelier des municipalités 
- Plénière des ateliers 


- Clôture du Forum 
- Réception au Salon économique 


- Fin du colloque 


Association des municipalités bilingues 
du Manitoba inc. 


Case 
Saint-Boniface (MB) R2H 3B4 


Téléphone : 233-4915 Télécopieur : 233- 1017 


Norman Dupas. Présentement, 
61 membres en font partie et on 
en veut entre 80 et 100. 


«On a aussi divisé la Chambre 
de commerce en cinq comités: le 
comité de développement écono- 

" actuellement d'une 
réunion régionale, impliquant les 
villages des alentours, pour 
engager un agent de développe- 
ment économique. Le comité de 
marketing et de promotion se 
consacre à tout ce qui a trait à la 
promotion du village auprès de la 
population manitobaine. Le comité 
de tourisme s'occupe des projets 
touristiques au niveau de la munici- 
palité rurale et du village. Et puis il 
y a le comité de récréologie qui 
veut se trouver prochainement un 
directeur de loisir. 


«On a beaucoup fait pour entrer 
dans l'Association des municipa- 
liés bilingues du Manitoba, dont on 
fait partie depuis seulement un an. 
Cependant, il y avait toujours 
quelque chose qui ne concordait 
pas. On a finalement réussit à se 
mettre à l'heure. 


«Tout est bilingue à Sainte- 
Anne, les commerces et le person- 
nel, et on n’a pas l'intention de 
changer ça. On n'est pas interessé 
à vivre dans une seule langue, 
parce qu'on veut prendre en 
considération les caractéristiques 
de la région, donc la culture des 
deux langues.» 


Nathalie BLAIS 


Calendrier 
COMMUNAUTAIRE 


Quelques activités 
à travers la province 
à partir du 25 novembre 


RENCONTRE 
Le 29 novembre 1994 à 20 h 
5e anniversaire de Nouveau 
Départ (Alateen, Al-Anon) 
Conférencier : membre Al-Anon 
601, rue Aulneau (4e étage) 


ÉDUCATION 
Le 1e’ décembre 1994 
Comment choisir un ordinateur 
avec Louis Dornez 
CUSB 
Info: 233-0210 


Ici et ailleurs 


Internet à l’école 


Winnipeg - Les écoles 
rurales et urbaines du Manito- 
ba pourront se brancher à l'In- 
ternet (le réseau des réseaux 
d'ordinateurs au monde), grâ- 
ce à un récent accord entre le 
ministère de l'Éducation et 
l'Université du Manitoba. 


Le coeur payant 


Winnipeg - Un chercheur 
de renommée internationale, 
affilié au Centre de recherche 
de l'Hôpital général Saint- 
Boniface et à l'Université du 
Manitoba, le docteur lan 
Dixon, recevra une subvention 
de 256 800 $ de la firme sué- 
doise Astra Pharma pour une 
étude sur l'insuffisance car- 
diaque. 


Parlons prébudget 


Winnipeg - Pour la deuxiè- 
me année de suite, le gouver- 
nement provincial cherchera à 
connaître l'avis de la popula- 
tion du Manitoba sur les ques- 
tions complexes relatives aux 
finances publiques en tenant 
une série de consultations 
prébudgétaires. Les prochai- 
nes consultations auront lieu 
le 28 novembre à Winkler et le 
12 décembre à Winnipeg. 


Quatre fois plus! 


Ottawa - Les travailleurs 
saisonniers au Canada reçoi- 
vent jusqu'à quatre fois plus 
d'assurance-chômage qu'ils 
ne contribuent au programme 
fédéral. Ces travailleurs, qui 
constituent 40 % des presta- 
taires, seront parmi les plus 
durement frappés par la réfor- 
me Axworthy. On peut lire 
dans un document officiel que 
«l’assurance-chômage sou- 
ient peut-être des industries 
instables et saisonnières en 
finançant les licenciements». 
(APF) 


La saison de volley-ball s'est 
terminée en beauté pour les 
équipes de la Division scolaire 
franco-manitobaine (DSFM). En 
effet, le 17 novembre dernier, 44 
équipes provenant de 15 écoles 
différentes se sont donné 
rendez-vous à Saint-Boniface 
pour la compétition division- 
naire. 


Cette année, les équipes de la 
7e, 8e et %e années ne faisaient 
partie d'aucune ligue divisionnaire. 
Ce tournoi a donc été le point 
culminant de la saison. Cette 
formule est différente des années 
précedentes, selon Carole Fré- 
chette et Denise McLaren, deux 
entraîneures de l'équipe du 
Collège Louis-Riel. 


«Auparavant, les équipes se 
rencontraient plus souvent parce 
qu'elles jouaient dans une même 
ligue., précise Denise McLaren. 
Cette année, plusieurs équipes 
participantes nous étaient incon- 
nues; donc, on ne savait pas trop 
à quoi s'attendre. 


«Par contre, cela nous a 
permis de pratiquer davantage et 
l'amélioration de nos joueuses a 
été remarquable. Edgar Fouillard, 
professeur d'éducation physique 


au Collège, s'est occupé de nous | 


trouver des adversaires pour nos 
parties hors concours.» 


Pour les représentants del 
l'école Gabrielle-Roy qui faisaient À 


partie de la Division Seine l'an 
dernier, cette formule dans la 
nouvelle division leur a permis de 
rencontrer de nouvelles équipes. 


Selon Guylaine Nault, profes- 
seure d'éducation physique à 


SPORT 


500 joueurs de volley-ball réunis à Saint-Boniface 


Des équipes de la DSFM 
se découvrent 


Gabrielle-Roy, la compétition dans 
la nouvelle division sera plus 
intéressante. «Au lieu de se 
retrouver à la compétition division 


L'école Lavallée a été la grande gagnante du tournoi. 


naire avec les mêmes trois équipes 
de la ligue, on aura maintenant la 
chance de mesurer nos équipes 
contre des nouvelles. C'est un 


L'équipe féminine de basketball Wesmen a gagné 87 parties 


«Une joute à la fois!» 


L'équipe de basketball Univer- 
sity of Winnipeg Wesmen Wo- 
men's est dangereusement près 
de battre le record nord-améri- 
cain du plus grand nombre de 
joutes gagnées sans interrup- 
tion. «On prend ça une joute à la 
fois!», remarque Lynette Lafren- 
ière, une des 14 membres de 
l'équipe. 

Le record actuel de 88 joutes a 
été établi par l'Université de Los 
Angeles entre 1971 à 1974. De 
son côté, Wesmen y travaille 
depuis octobre 1992. La joute du 
vendredi 25 novembre contre 
l'Université du Manitoba permettra 
à Wesmen d'égaler le record, et le 
vendredi suivant, de le dépasser. 


Lynette Lafrenière, 18 ans, en 
est à sa première année avec 
l'équipe. «Notre entraîneur nous 
dit toujours que les seules 
personnes qui peuvent nous 
battre, c'est nous-mêmes. Et c'est 
vrai. Il ne faut pas se mettre dans 
l'idée qu'on est les meilleures et 


UE Te 
Lynette Lafrenière: «On gagne en moyenne par 20 à 50 points.» 


. LA LIBERTÉ; la semaine-du 25 novembre au. 1%t-décembre 1994. . 


aspect très motivant pour les 
athlètes.» 


Jacqueline VanDenBosch, 
entraineure de l'équipe de Saint- 
Jean-Baptiste, abonde dans le 
même sens. «On avait une oppo- 
sition pas mal forte dans la Rouge 
l'an dernier; mais cette année, 
c'est encore plus diversifié.» 


Les quelques 500 athlètes 
réunis pour la joumée ont sûrement 
apprécié le fait que cette année, 
tout s’est déroulé en français. 
«Avant on parlait aux joueurs en 
français et on s’adressait aux 
arbitres en angjlais. Maintenant, on 
n’a plus qu'une langue à parler», 
explique Carole Fréchette. 


Pour Robert Stanners, coordon- 
nateur des sports à la DSFM, ce 
premier tournoi a été un franc 
succès. «On a eu une bonne 
participation et le calibre était aussi 
à la hauteur. La saison est termi- 
née pour les 7e mais les 8e et ,e 
pourront se mesurer aux autres 
divisions.» 


Du 28 novembre au 3 décem- 
bre, les équipes de l'école Lavallée 
et Lacerte représenteront la DSFM 
au tournoi de Maples et Ken 
Seaford. (1) 


Les autres résultats de la 
journée se lisent comme suit: 


7e garçons: Collège Louis-Riel 
7e filles: Collège Louis-Riel 
8e garçons: École Lavallée 
8e filles: École Lacerte 
9e garçons: École Lavallée 
9e filles: École Lavallée 


Danielle PARENT 


(1) Ces deux écoles accueilleront les 
équipes de la 8e et 9e provenant de huit 
divisions scolaires différentes. 


qu'on n’a plus besoin de faire 
l'effort. 


«Ce n'est pas gagner qui 
compte; c'est de bien jouer. Même 
si on gagne par 30 points, si on 
ne joue pas bien, l'entraîneur va 
nous crier après.» 


Comment explique-t-elle le 
succès de l'équipe? «C'est une 
combinaison de plusieurs facteurs, 
je pense. On travaille fort (entraîne- 
ment tous les jours). 


«On a une très bonne relation à 
l'intérieur de l'équipe, sur le terrain 
et socialement. Et aussi, on a 
d'excellentes joueuses, comme 
Andrea Hutchins, Pam Flick et 
Sandra Carroll, qui a été nommée 
meilleure joueuse du Canada en 
1993-1994.» 


K.B. 


Recyclez ce 
journal! 


197 


» 


CKSB organise un radiothon endroit précis. Le réalisateur, 
avec ré 2 paroisses franco- Le 4 décembre de 9 h à 13h Daniel Tougas, précise que les 


manitobaines le dimanche 4 dons resteront à l’intérieur de 
décembre de 9 h à 13 h. L'objectif chaque paroisse participante. 


est de recueillir de la nourriture Le radiothon interparoissial de CKSB Sur la quarantaine de paroisses 


et de l'argent pour les démunis. contactées, environ 25 ont mani- 
Le radiothon sera animé en  drale par l'équipe de Radio Réveil: semblable avait permis de recueil Durant les cinq heures d'émis-  festé un intérêt. 
direct du sous-sol de la Cathé- Martine Bordeleau, Jean Fontaine  lir environ 2 500 $ dans la parois- sion, les auditeurs seront appe- L.G. 


et Suzanne Kennelly. Uneinitiative se Cathédrale l'année dernière. lés à apporter leurs dons à un 


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Gens d'ici 


Le bras droit 
du premier 
ministre 


Lizanne Lachance Mann 
est l’adjointe exécutive du 
premier ministre du Manitoba 
dans la circonscription de 
Tuxedo depuis juin 1994. En 
autres mots, elle est le bras 
droit politique pour Gary 
Filmon. 

«Je m'occupe du bureau 
de circonscription, je réponds 
aux questions du grand public 
et je trouve les personnes- 
ressource. J'assure la liaison 
entre les différents départe- 
ments. Je planifie l'itinéraire 
et les activités du premier 
ministre, en ce qui concerne 
la circonscription. 


«Je m'occupe des gens 
dans la circonscription pour 
les lettres et autres choses 
administratives. J'accom- 
pagne M. Filmon à différentes 
fonctions pour prendre des 
photos, et quand il ne peut 
pas y être, c'est moi qui le 
représente.» 


Lizanne Lachance Mann. 


La native d’Elie (Manitoba) 
a complété une maîtrise en 
administration publique de 
l'Université du Manitoba en 
1989 avant d'animer une 
émission à CKND. Depuis 
1990, elle a travaillé comme 
adjointe spéciale pour quatre 
ministres: Jack Penner, Linda 
Mcintosh, Gerry Ducharme et 
finalement Gary Filmon. 


«J'aime beaucoup travail- 
ler avec Gary Filmon. À mon 
avis, c'est un homme extra- 
ordinaire, un leader sans 
pareil. Je crois que c'est la 
meilleure personne pour 
diriger les affaires de la pro- 
vince. Mon travail vise évi- 
demment à le faire réélire au 
printemps prochain.» 

Après avoir gagné sa vie 
par la chanson pendant une 
époque (avec sa cousine 
Gisèle Fredette, entre autres), 
Lizanne Lachance Mann a 
laissé le chant pour la poli- 
tique? «Je continue à chanter, 
plutôt du classique. Je suis 
des cours au Manitoba Con- 
servatory pour améliorer ma 
voix.» 


K.B. 


Erratum 


Le vitrail commémoratif 
des Soeurs Grises dévoilé le 
8 novembre à l'entrée de 
l'Hôpital général Saint-Boni- 
ace est bel et bien une initia- 


tive de la Société historique 
de Saint-Boniface au nom de 
la communauté franco- 
manitobaine, contrairement à 
ce qui a été écrit dans La 
Liberté du 18 au 24 novem- 
bre 1994. Nos excuses. 


Si vous cherchiez dans un 
dictionnaire général le mot 
«biodiagnostic», il est fort proba- 
ble que nous ne le trouveriez pas. 
Pourquoi? C'est qu'il s’agit d'une 
création linguistique plutôt 
récente décrivant un concept 
tout aussi récent. 


«On a créé le mot biodiagnostic 
pour décrire, entre autres, cette 
façon de dépister les maladies ou 
les conditions sans intervention 
chirurgicale, sans aiguilles, sans 
prélever de tissus, de sang ou de 
fluides, explique le directeur de 
l'institut du biodiagnostic du Centre 
national de recherche, le docteur 
lan Smith. C'est ce qu'on appelle 
aussi le diagnostic non effractif.» 


Le docteur Smith est un pionnier 
dans cette science du biodia- 
gnostic. Après avoir complété 
plusieurs diplômes en chimie 
physique, en chimie théorique et 
en biochimie, il a développé 
l'hypothèse de comprendre la 
biologie par les molécules, puis 
d'élargir cette idée pour inclure la 
médecine par les molécules. 


«C'était une idée assez naïve à 
l'époque, mais il faut marcher avant 
de courir!» On peut maintenant 
imaginer la détection des maladies 
et des conditions alors qu'elles 
sont au stade des molécules. «Les 


SOCIETE 


Le docteur lan Smith de l'Institut du biodiagnostic de Winnipeg 


«L'origine de tout mal 
est moléculaire» 


tre ‘ho 
Ê + 


Le docteur lan Smith avec un scanner à infrarouge. Éventuellement, l'institut du biodiagnostic aimerait mettre 


au point un appareil semblable beaucoup plus petit («comme une boite de chocolats») pour les hôpitaux. 


tissus, les muscles, tout est fait de 
molécules. L'origine de tout mal est 
moléculaire. 


le dimanche 4 


Participez à l'opération 


Le Coeur 
SUr / 
là, man 


décembre 1994 


# 


en remettant vos dons 
dans votre paroisse 
au profit des défavorisés. 


CKSB fera le lien 
de9hà13h 
en direct de la cathédrale de Saint-Boniface 
avec Jean Fontaine, Suzanne Kennelly 
et Martine Bordeleau 


SRC 


cxss 
Manitoba 


«Si on a une méthode pour 
regarder et analyser les molécules, 
on pourra diagnostiquer plus vite. 
Plus vite on peut identifier le 
problème, plus tôt on pourra traiter 
et guérir.» L'Institut du biodiagnostic 
utilise plusieurs grandes techno- 
logies pour arriver à cette fin. 


La spectroscopie est l'étude 
de l'intéraction du rayonnement 
et de la matière, c'est-à-dire le 
même principe de base que la 
vision (la lumière réfléchie par 
les objets nous permet de voir). 
Le spectre de l'énergie passe 
des rayons X aux ondes radio, 
en passant par la lumière (seule 
forme d'énergie qui nous est 
visible) et les rayons infrarouges. 


Grâce à des scanners à infra- 
rouge et à des énormes aimants 
aux champs magnétiques extrême- 
ment puissants, on peut «photo- 
graphier» des spécimens animaux 
ou des sujets vivants. L'Hôpital 
Saint-Boniface se sert déjà d'un de 
ces aimants de résonance magné- 
tique, d'une puissance de 1,5 tes- 
las (unité de mesure magnétique). 


En guise de comparaison, 
l'Institut du biodiagnostic utilise 
un aimant de 3 teslas pour 
étudier les humains, un de 7 
teslas pour les porcs, de 9 teslas 
pour les rats et de 12 teslas pour 
les coeurs de porcs (30 000 fois 
plus puissant que le champ 
magnétique naturel de la Terre). 
Il s'agit du seul aimant au monde 
de cette intensité. 


Les données recueillies grâce à 
l'imagerie par résonance magné- 
tique et par scanner infrarouge sont 
peuvent servir pour mieux connaître 
le corps humain ou pour diagnos- 
tiquer, mais aussi pour suivre des 
traitements et vérifier l'efficacité de 
médicaments. Parmi les conditions 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°’ décembre 1994 


explorées: le cancer (du col de 
l'utérus, entre autres), le rnuma- 
tisme, la sclérose en plaques, la 
maladie d'Alzheimer, etc. 


«C'est probablement un des 
premiers projets interdisciplinaires 
du genre. La combinaison de 
chercheurs et de technologies est 
plus ou moins unique au monde», 
remarque lan Smith, qui a travaillé 
25 ans à l'Institut pour les 
sciences biologiques du Centre 
national de recherches (à Ottawa) 
avant de revenir à son Winnipeg 
natal. 


En effet, l'Institut du biodia- 
gnostic, situé au 435, rue Ellice, 
rassemble des spécialistes et des 
étudiants dans toutes les matières 
scientifiques: génie, radiologie, 
chimie, informatique, physique, 
médecine, etc. Les 125 employés 
viennent de partout au monde: «|| 
y a 17 langues parlées quotidien- 
nement à l’Institut, remarque 
fièrement lan Smith. C'est très 
winnipégois! 

«Contrairement à bien des 
recherches où on a “une solution 
qui cherche un problème”, on 
collabore étroitement avec les 
médecins pour identifier les 
problèmes les plus urgents. On 
développe des appareils et des 
techniques dans le but de les 
transférer directement aux hôpi- 
taux. On simule des situations 
réelles. C'est pourquoi les salles 
de chirurgie, par exemple, sont très 
semblables à celles des hôpitaux.» 


La recherche de techniques 
efficaces, rapides et bon marché 
est le but principal de l'Institut du 
biodiagnostic, ainsi que celui de 
stimuler l'économie au Manitoba 
en créant des postes en haute 
technologie. 


Karine BEAUDETTE 


-21 


PÂTISSERIE FRANÇAISE 


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ERIC BARI PASTRY 


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le 29 novembre 1994. 


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Publi-reportage 


SOCIÉTÉ 


Chronique religieuse 


Vulnérable à nos yeux 


Lorsque l'être humain arrive en 
ce monde, il est tout à fait 
vulnérable et ne possède rien. Ce 
tout petit dont les yeux regardent 
encore ailleurs ne cesse de nous 
émouvoir. Les parents en prennent 
bien soin. Ils ont reçu le pouvoir 
amoureux de lui faciliter le passage 
dans l'univers de la liberté. 


Jamais plus il ne sera aussi 
heureux que durant ces premiers 
mois où rien n'a d'importance 
que l'amour de ses parents. Déjà 
son nouveau corps lui fait mal et 
l'embarrasse. Il a faim et il a 
froid. Il sait déjà, mais il 
l'oubliera, que l'amour a le 
pouvoir de transformer tout ça. 


Tout est si simple à cet âge la. 
Il est heureux, il laisse éclater sa 
joie. Il aime sa maman et l'accueille 
en souriant. Il est malheureux, il 
crie, quelqu'un vient. S'il est 
content, il remercie à sa manière à 
lui. Et que dire de son pouvoir 
d'émerveillement… Il sait déjà 
prier, maïs il l'oubliera. 


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Tourtière (9 pouces) : 6,50 $ 
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anciennement vendu 
au Centre Taché 


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Gilbert : 256-0631 
Aurel : 237-9277 


Une atmosphère de Réveillon. 


Marie- 
Hélène 
Duval 


laïque 


Il oubliera tout ce qui lui vient 
de Dieu pour le réapprendre 
librement et devenir amoureux. 
Quand on est proche du ciel on 
n'a besoin de rien. Dieu seul 
suffit avec l'amour de ceux en 
qui il est présent. Proche de la 
mort, on se souvient peut-être de 
ce qu'on a été enfant. Mais on le 
fait librement. 


Entre les deux, on complique 
tout. Si on est heureux on préfère 


le cacher tout comme on résiste à 
dire le mot aimer. Si on est 
malheureux, on redresse la tête, 
on fanfaronne un peu. Les autres 
peuvent nous faire mal, il faut se 
protéger. On apprend à mentir... 
La peur va triompher. 


La vie c'est difficile, tout est 
important. On est fier d'obtenir 
enfin ce que l'on craint ensuite 
de perdre. On se méfie de tout ce 
qui se rapproche de soi. La 
souffrance nous menace et nous 
fait perdre la tête. S'il fallait que 
l'on n'ait plus rien. Nous 
manquons d'amour et nous ne le 
savons pas. 


Lorsque l'être humain s'apprête 
à quitter ce monde, il est tout à 
fait vulnérable et ne possède rien. 
Ce mourant dont les yeux 
regardent déjà ailleurs n'a plus 
besoin de rien que l'amour de Dieu 
dans le coeur de son prochain. 
qui a reçu ce pouvoir amoureux 
d'applanir le chemin. 


Tapis sans empreintes ou revêtement de sol 


en vinyle sans cirage 
à partir de 3,98. 


50, rue Archibald 


233-3061 


Ouvert jusqu'à 20 h en semaine 
et jusqu'à 17 h le samedi 


€s 
à partir de 


365 jours par année! 


Les habitué.e.s du Robin Donuts 
du boulevard Provencher verront un 
grand changement dans leur train 
train la semaine prochaine. Ce 
commerce, situé au même endroit 
depuis plus de neuf ans (à 
l'Esplanade Provencher) déménagera 
au 396, boulevard Provencher, juste 
de l'autre côté de la rue et de la voie 
ferrée, à côté de la station-service 
Turbo. 


Venu d'Australie dans les années 
1970, le-co-propriétaire de l'endroit, 
Fred lonn, est boucher de profession. 
Il a rapidement découvert Saint- 
Boniface où il a pris commerce et. 
femme, en la personne de Lorraine 
André. «J'adore l'atmosphère créée 
par les francophones qui viennent 
régulièrement ici pour se détendre, 
explique Fred. C'est pas croyable! 
Tout le monde parle à tout le monde. 
Il y a de la vie 24 heures sur 24! On 
dirait que c'est le réveillon 365 jours 
par année: c'est fantastique!» 


Alors pourquoi déménager? 


«Nous n'avions pas vraiment le 
choix», explique Fred lonn. 


«Celles et ceux qui connaissent le 
Robin Donuts original auront 
plusieurs surprises en voyant le 
nouvel endroit», poursuit Fred. Et 
comment! 


Le nouveau Robin Donuts aura un 


centre de service au volant (“drive- 
thru”) servant tous les bons produits 


frais. C'est une première à Winnipeg. 


«Notre cuisine sera plus grande, 
ce qui nous permettra de diversifier 
encore plus notre menu», explique 
Fred. 


En plus des traditionnels beignes 
et muffins, le «nouveau» Robin 
servira des croissants frais, des 
bagels avec fromage à la crème, des 
sous-marins, des viandes fumées, 
des salades, des soupes, des 


gâteaux au fromage, des tartes aux 
fruits, des tartes à la crème, etc. Tout 
cela fait sur place chaque jour! 


«Nous offrirons aussi toute une 
gamme de cafés, incluant l'espresso 
et le capuccino et, bien entendu, 
notre très réputé café Robins», 
raconte Fred. 


Au Robin Donuts du boulevard 
Provencher, les deux-tiers du 
personnel parlent français. «À toute 
heure du jour ou de la nuit, on peut 


français», conclut Fred. Voilà une 
dernière bonne raison qui explique 
pourquoi le Robin Donuts est si 
populaire. 


L'ouverture officielle des nouveaux 
locaux aura lieu le 29 novembre. Ne 
la manquez pas! 


généralement avoir du service en 


A 


22 LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°’ décembre 1994 


Nécrologies 


Véronique Gaudry 
(née Chartrand) 
11 octobre 1902 - 16 novembre 1994 


Notre chère maman est décédée 
tout doucement, entourée de sa 
famille, le 16 novembre 1994 au 
Centre hospitalier Taché, après une 
longue maladie. Elle avait habité 
auparavant à l'Accueil Colombien, 
200, rue Masson, et à Saint-Laurent 
(Manitoba). 


L'ont prédécédée Ernest, son 
époux bien-aimé (le 10 août 1983), 
ses parents Patrice et Catherine 
Chartrand, ses frères et ses soeurs: 
Léon (Eva), Gabriel (Alexandrine), 
Elizabeth (Yves Abgrall) et Marie 
(Grégoire Ducharme). 


Elle laisse pour chérir son 
souvenir ses enfants et ses petits- 
enfants: Roland (Madeleine) de 
Saint-Laurent et leurs enfants Janine 


(Jason) et Claude; Greg (Jeannette) 
de Saint-Laurent et leurs enfants 
Louella, Lloyd et Andréa; Neil 
(Léona) de Saint-Boniface et ses 
enfants Mark (Sue) et Roslyn (Don); 
Eileen et Tim de Winnipeg et leurs 
enfants Marcel (Ann), Clint et 
Shannon (Derwin). Elle laisse aussi 
sept arrière-petits-enfants, ainsi que 
ses beaux-frères et belles-soeurs de 
Saint-Laurent; Jane (John) Léost de 
Winnipeg et Anna Gosselin de Saint- 
Malo; tante Martha Gaudry de 
Winnipeg; et plusieurs nièces, 
neveux et cousins. 


Véronique a enseigné de 1920 à 
1969. Elle a obtenu son diplôme 
d'institutrice à l'École Normale en 
1922. Elle a fait la classe tour à tour à 
divers endroits au Manitoba: Saint- 
Ambroise, Saint-Laurent, Cypress 
River, Marchand, Oak Point, Lake 
Francis et Lorette; et en Saskatche- 
wan: Saint-Hippolyte, Saint-Brieux, 
Saint-Denis et Aldina. 


Maman a participé généreusement 
aux activités de l’église et de la 
communauté. Elle a fait partie du 
Conseil paroissial de Saint-Laurent et 
a été présidente pendant dix ans du 
club pour les aînés, Le Club 
Laurentien. En 1980, elle fut choisie 
Femme du mois en reconnaissance 
pour toutes les années qu'elle a 
consacrées à l’enseignement et au 
service de la communauté. 


Les prières ont eu lieu à 19 h le 
vendredi 18 novembre 1994 au Salon 
mortuaire Desjardins, 357, rue Des 
Meurons. Les funérailles, présidées 
par le Père Dominique Kerbrat, 


O.M.I., ont eu lieu le samedi 19 
novembre 1994 à 11 h, dans l’église 
catholique de Saint-Laurent. La 
dépouille mortelle a été exposée de 
10 h 30 jusqu'à l'heure de la 
célébration. L'enterrement a suivi le 
service dans le cimetière paroissial. 
Les porteurs ont été ses petits-fils. 


Un merci spécial aux Soeurs 
Grises et au personnel de l'étage 2C 
du Centre hospitalier Taché pour les 
bons soins prodigués à notre 
maman. Au lieu d'un don de fleurs, 
on peut faire un don à l'oeuvre de 
charité de son choix. 


Marie-Rose Beaulieu 


Est décédée paisiblement à 
l'Accueil Colombien le 14 novembre 
1994. Elle fut précédée dans la mort 
par ses parents, plusieurs frères et 
soeurs dont un frère religieux 
marianiste. 


Elle laisse dans le deuil quatre 
neveux et nièces que la Providence lui 
avait confiés et pour lesquels elle s'est 
donnée avec tant d'amour: Paul 
Genest et sôn épouse Orfilia de 
Montréal, Yvonne LeDoyen et son 
époux Ron, Lorraine Pantel et son 
époux Léo, ainsi que Raymond Genest 
et son épouse Liz, tous de Winnipeg. 
Elle laisse aussi trois petites-nièces et 
un petit-neveu; Monique et Nathalie 
Genest de Montréal ainsi que Carine 
et Martin Pantel de Winnipeg qui 
aimaient l'appeler «grand-mère» ou 
«mémère». Elle laisse également dans 
le deuil une belle-soeur et de nom- 
breux neveux et nièces. 


Née à Saint-Vital, elle a vécu à 


LE GOUVERNEMENT DU CANADA 


propose de réviser les programmes sociaux du Canada. 


Avant de faire des changements, 
nous voulons connaître votre opinion. 


Le gouvernement du Canada 


a préparé un cahier de consultation qui 
contient un questionnaire et des renseignements 
sur les changements proposés aux programmes 


sociaux, dont : 


e l’assurance-chômage 


«Qu’en dites-vous?». Pour obtenir votre exemplaire 


gratuit ou de plus amples renseignements sur la 
réforme des programmes sociaux, composez le : 


1 800 735-3551 


ATME : 1 800 465-7735 


e la prestation fiscale pour enfants 


e la contribution fédérale : 


+ aux services de développement de l’emploi 


et à la formation 


+ à l'éducation postsecondaire 


Vous pouvez également vous procurer des 


exemplaires du cahier dans toutes les succursales 


postales, les Centres d'emploi du Canada, et dans 
un grand nombre de YM/YWCA et de magasins 


d'alimentation. 


+ à l’aide sociale et aux services sociaux 


° aux services de garde d'enfants 
* à l’aide aux personnes handicapées 


Pour participer à ce débat national, remplissez et 
retournez le questionnaire du cahier de consultation 


Vous pouvez aussi faire part de vos commentaires 
à votre député ou assister aux audiences sur la 
réforme des programmes sociaux que tiendra le 
Comité permanent du développement des res- 
sources humaines dans plusieurs villes du pays. 


La réforme des programmes Sociaux au Canada, c'est Faffaire de tous. 


Saint-Boniface presque toute sa vie. 


Elle était professe dans la Fraternité 
Eucharistique ainsi que membre de la 
Famille de Marie (Marianistes). 


Elle s'était dévouée dans l'ensei- 
gnement pendant bon nombre 
d'années dont 28 à l'école Provencher. 
Elle a été active au sein du mouvement 
guide lors de ses débuts et s'est dédiée 
tout particulièrement à la direction du 
chant et de la musique ainsi que 
comme sacristine à Star Lake, Brereton 
Lake et à la Maison-Chapelle. 


Son grand amour pour Saint- 
Joseph et l'intérêt qu'elle a porté 
pour les oeuvres de l'Oratoire Saint- 
Joseph de Montréal lui ont mérité le 
titre de Grande associée du frère 
André. Elle chérissait les pauvres, les 
miséreux et en particulier les lépreux. 


Les funérailles, présidées par 
Mgr Albert Fréchette, ont eu lieu à la 
cathédrale de Saint-Boniface, le jeudi 
17 novembre à 14 h. Les funérailles 
ont été suivies de l'enterrement au 
cimetière Green Acres Memorial 
Gardens. 


Au lieu de fleurs, des offrandes 
pourront être versées en sa mémoire 
à d'organisation charitable de votre 
choix. 


«Ma tante» Marie-Rose nous a 
laissé ce dernier message: «Restez 
fidèles à l'amour et à l'union qui 
vous ont toujours animés». 


La direction des funérailles a été 
confiée à la Chapelle funéraire 
Coutu. 949-4864. 


Juliette Beaulieu 
(née Dionne) 


C'est avec amour et beaucoup de 
regret que nous annonçons le décès 
de notre chère mère le vendredi 11 
novembre 1994. Elle est morte 
paisiblement à la maison à l’âge de 
82 ans. 


Maman laisse dans le deuil 
quatre filles? Jacqueline de Saint- 
Boniface, Roberta Delsing (Tom) du 
Minnesota, Suzanne Beaulieu (Frank 
Hummel) de Saint-Boniface et Gisèle 
Ackland (Allen) de Calgary; quatre 
petites-filles: Stephanie Jackson 
(Ron) de Calgary, Danielle et Denise 
Delsing du Minnesota, et Courtney 


au Sacré-Coeur 


Que le Sacré-Coeur de Jésus 
soit loué, adoré et glorifié à 
travers le monde pour des 
siècles et des siècles, Amen. 


Dites cette prière six fois par 
jour pendant neuf jours et 
vos prières seront exaucées 
même si cela semble impos- 
sible. N'oubliez pas de remer- 
cier le Sacré-Coeur avec 
messe de publication quand 
les faveurs seront obtenues. 
Remerciements au Sacré- 
Coeur pour faveur obtenue. 
YE 


Ackland de Calgary; un arrière- 
petit-fils, Keegan Jackson de 
Calgary; et une soeur, Gabrielle 
Gauvreau (Norbert) du Minnesota. 


Elle a été prédécédée par son 
mari Tony (Antoine) Beaulieu en 
1988, par son frère Robert et par ses 
soeurs Germaine et Rita. 


Juliette a donné sa vie à sa famille 
et à tous ceux qui avaient besoin 
d'elle. On se souviendra d'elle pour 
ses soins affectueux et son sens de 
l'humour extraordinaire. 


La messe funéraire a eu lieu le 
mardi 15 novembre 1994 à 10 h 30 à 
l'église catholique Précieux-Sang 
(200, rue Kenny), présidée par l'abbé 
Marcel Chaput. L'ensevelissement 
des cendres funéraires a suivi au 
Glen Lawn Memorial Gardens. 


Au lieu de fleurs, on peut donner 
à la Fondation de recherche de 
l'Hôpital Saint-Boniface, 409, avenue 
Taché, Winnipeg (Manitoba) R2H 
2A6. 


La direction des funérailles a été 
confiée au Salon mortuaire 
Desjardins (233-4949). 


Achille Hébert 


Après plusieurs mois d'inquiétude, 
c'est avec chagrin, mais aussi avec un 
soulagement réticent, que la famille 
annonce la mort d'un époux et d'un 
papa bien-aimé, M. Achille Hébert. 


Achille laisse dans le deuil son 
épouse Noëlla (née Nault) et leurs 
quatre enfants; Ginette Simard 
(Paul), Lucille Kolly (Denis), Richard 
Hébert (et son amie Karen) et 
Murielle Hébert (et son ami Denis). 
Achille manquera à ses petits- 
enfants; Stephanie, Melissa, Derrick 
et Justin; à sa mère, Adélina Hébert 
(née Malo); à ses six frères, Julien 
(Alice), Auguste (Pauline), Hilaire 
(Juliette), Marcien (Irène), Étienne 
(Cécile) et Louis (Marguerite); à ses 
belles-soeurs: Reynalde Rodrigue 
(Arthur), Huguette Hheukeroth 
(Greg) d'Edmonton; ainsi qu'à 
plusieurs neveux et nièces. 


Achille fut prédécédé par son 
père, Cyrille Hébert, en octobre 1989. 


La messe des funérailles en 
mémoire de M. Achille Hébert fut 
célébrée par l'abbé Joseph Choiselat 
en l'église de Saint-Malo, le jeudi 17 
novembre à compter de 10 h 30. 
L'inhumation des cendres eut lieu. 
dans le cimetière paroissial. 


Les membres de la famille du 
défunt Achille Hébert désirent 
exprimer leurs sincères remerciements 
à leurs parents et amis pour tous les 
gestes d'amitié qu'on a su leur 
démontrer pendant plusieurs mois 
difficiles. 

Ceux qui le désirent sont priés de 
faire un don en mémoire d'Achille à 
Manitoba Child Find Incorporated 


ou à une fondation charitable de leur 
choix. 


«Papa, tu nous manques, mais 
nous gardons des souvenirs précieux 
éternellement.» 


La direction des funérailles de M. 
Achille Hébert a été confiée au Salon 
mortuaire LeClaire Brothers. 775- 
2220. 


Julien Wilcott 
1927-1994 


Paisiblement, à l'hôpital général, le 
20 octobre 1994, est décédé Julien 
Wilcott, fils d’Isaïe et Rosa (Boulanger) 
Wilcott. Il laisse dans le deuil son 
épouse Hortense (Jeanson), ses trois 
filles; Susan Dugard, Lucille Oakes, 
Evelyn Dutka; son fils René, et leurs 
familles. Ses 14 petits-enfants lui 
étaient très chers. 


Merci à tous les parents et amis 
qui nous ont aidés de différentes 
manières durant cette épreuve. Qu'il 
repose dans la paix. 


Vous avez 
des événements 
à signaler? 


Composez 
le 237-4823 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°" décémbre 1994 _. 23 


Occasion de carrière 


Le Soleil 


Le seul journal francophone en Colombie-Britannique 
est à la recherche d'un(e) 


rédacteur(trice) en chef 


Le journal Le Soleil de Colombie-Britannique est un hebdomadaire 
francophone publié depuis 1968. Sous la direction du directeur 
général, cette personne aura la responsabilité de : 


- rédiger des articles d'information générale et des chroniques, 


préparer des dossiers d'actualité et prendre les photos pour illustrer 
les textes journalistiques; 


- assumer la tâche de correction des textes, des articles des 
correspondants ainsi que des annonces publicitaires. 


- posséder un diplôme en journalisme ou une expérience 
équivalente; 


- maîtriser parfaitement le français, écrit et oral, et posséder une 
excellente connaissance de l'anglais; 


- avoir fait de la mise en page serait un atout; 
- savoir rédiger et prendre des photographies; 
- posséder une automobile est nécessaire. 


La personne doit posséder les qualités personnelles suivantes : 


- être capable de travailler aisément sous pression et à des heures 
irrégulières (disponibilité les fins de semaine et les soirs); 


- posséder des capacités de leadership (flexibilité, initiative et esprit 
d'équipe). 

Salaire : à négocier en fonction de l'expérience. 

Durée de l'emploi : poste permanent et à temps complet. 

Entrée en fonction : janvier 1995 


Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur 
curriculum vitae, avant le 16 décembre 1994, à : 


Le Soleil de Colombie-Britannique 
1645, 5e Avenue ouest, Vancouver, V6J 1N5 
Téléphone : (604) 730-9575 
Télécopieur : (604) 730 9576 


EMPLOIS ET AVIS 


RÉCEPTIONNISTE ET 
PRÉPOSÉ(E) 
À LA CORRESPONDANCE 
Carberry (Manitoba) 


La personne titulaire informe les clients 
au téléphone ou au bureau sur le 
Programme de supplément de revenu du 
Manitoba à l'intention des personnes de 
55 ans et plus. Elle dactylographie les 
lettres, s'occupe de la correspondance et 
apporte un soutien administratif varié au 
Programme. 


Expérience au service du public, 
dactylographie à 40 mots par minute et 
traitement de la corespondance. Capacité 
manifeste de communiquer efficacement 
avec le public. Capacité de travailler en 
équipe et de gérer son emploi du temps de 
façon efficace. Doit posséder une 
connaissance approfondie du logiciel de 
traitement de texte Word Perfect 5.1. 
L'expérience en communication avec les 
personnes âgées et les nouveaux 
Canadiens est un atout. La personne 
choisie doit bien connaître les deux 
langues officielles. On tiendra compte du 
programme d'Action positive dans le 
processus de sélection. 


Échelle de salaire : 
de 22 260 $ à 25 381 $ par an 


N° de concours : 09064 
Date de clôture : le 7 décembre 1994 


Veuillez envoyer votre candidature à 
l'adresse suivante : 


Gestion des ressources humaines 
Services à la famille Manitoba 
270, rue Osborne, bureau 2 
Winnipeg (Manitoba) R3C 1V7 


LETTRE 


La Liberté publie toutes 
les lettres qui lui sont 
adressées à condition que 
leur contenu ne soit pas 
diffamatoire et qu'elles 
soient signées. 


OFFRE D'EMPLOI 


Service de perfectionnement linguistique 


COPTEGE UNIVERSEEAIRE DIE SAIN T-BONIFACT 


Le Collège universitaire de Saint-Boniface 
est à la recherche d'un ou d’une aide-administrative 


pour le Centre de rédaction 
(poste à terme et à temps partiel) 


Responsabilités générales : 


accueillir les étudiantes et les étudiants venant au Centre de rédaction; 


répondre au téléphone; 
tenir compte des rendez-vous; 
rédiger et saisir des textes par ordinateur; 


maintenir de l'ordre dans les dossiers et la bibliothèque du Service de 


perfectionnement linguistique; 


compiler des données au sujet de la formation offerte par le Service de 


perfectionnement linguistique; 


exécuter toute autre tâche connexe au travail de secrétariat et de gestion 


de bureau. 
Exigences du poste : 
excellente connaissance du français parlé et écrit; 


connaissance des logiciels WordPerfect 6.0 et Lotus 1-2-3 (Windows); 


sens de l'organisation et esprit d'initiative; 
entregent et esprit d'équipe; 


flexibilité au niveau des heures de travail et des responsabilités. 
Rémunération : selon les compétences et l'expérience de travail. 


Horaire de travail : environ 15 à 20 heures par semaine au cours de la 
session universitaire régulière; nombre d'heures limité de mai à août. 


Entrée en fonctions : le mercredi 4 janvier 1995. 


Veuillez faire parvenir votre demande d'emploi, au plus tard le vendredi 2 


décembre 1994, à l'adresse suivante : 


Pluri-elles et le Centre Alpha 
de Saint-Boniface 
vous offre une formation de cinq ateliers 
pour vous et pour vos enfants de 2 à 12 ans. 


Chaque atelier vous aidera 
à améliorer votre français tout 
en vous amusant avec votre famille. 


Les enfants auront des activités 
adaptés à leurs besoins. 


Les ateliers auront lieu à l’école Lavallée. 


Ça vous intéresse? 


Pour plus de 
fa renseignements, 
communiquer avec 
Ne Dominique Reynolds 
au 233-1735 
Iuri-elles Mantobo he. Sant le 2 décembre 1994. 


OFFRE D'EMPLOI 


Le Village incorporé et la Chambre de commerce de Saint-Claude 
sont à la recherche d’un(e) 
AGENT(E) de DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 
à mi-temps pour six mois. 


SOMMAIRE DE L'EMPLOI: 


Sous la direction, le titulaire sera responsable de planifier et exécuter des 
projets identifiés par la Chambre de commerce et le conseil du Village. 


QUALIFICATIONS: 


+ expérience dans le domaine économique ou intérêt dans le 
développement de la communauté de Saint-Claude; 

* personne dynamique qui fait preuve d'initiative, de leadership et 
d'entregent. 

+ capacité de planifier et de gérer des projets afin d'obtenir des résultats 
concrets, 


. doit avoir une bonne connaissance des langues française et anglaise 
écrites et parlées. 


LE POSTE DÉBUTERA au mois de janvier 1995. 


LA RÉMUNÉRATION SERA DÉTERMINÉE SELON LES 
QUALIFICATIONS DU TITULAIRE. 


Veuillez s’il vous plaît faire parvenir votre demande d’emploi et votre 
curriculum vitae par écrit avant le 20 décembre 1994 au: 


Village de Saint-Claude 
Casier postale 249 
Saint-Claude (Manitoba) 
ROG 1Z0 


La Division scolaire de Saint-Boniface n° 4 


recherche un.e 
secrétaire en chef pour l’école Provencher 


Description générale: 


Sous la direction générale de l'administrateur responsable de 
l'école, offrir des services de soutien administratif et de secrétariat 
pour assurer le bon fonctionnement du bureau, notamment répartir 
les tâches, superviser le personnel du bureau et faire du travail de 
comptabilité et de tenue de livres. 


Principales fonctions et responsabilités: 


Veiller à la prestation efficace des services de secrétariat au bureau 
d'administration de l’école, notamment établir les priorités de travail, 
assigner des tâches aux autres employés du bureau et revoir leur 
travail, assurer la formation des nouveaux employés du bureau. 


Agir à titre de secrétaire administrative auprès du directeur et du 
directeur adjoint, notamment dactylographier les évaluations et 
toute la correspondance de nature confidentielle, dépouiller le 
courrier, communiquer avec le personnel de l'école et de la 
Division, appeler les professeurs suppléants, s'occuper de la tenue 
de divers dossiers, préparer des données statistiques, rédiger et 
dactylographier la correspondance routinière. 


Exigences : 
Excellentes aptitudes à l'organisation. 
Compétence en informatique. 


Madame Gisèle Barnabé, directrice 
Service de perfectionnement linguistique 
Collège universitaire de Saint-Boniface 
200, avenue de la Cathédrale 
Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0H7 


Connaissance de l'anglais et du français — essentiel. 
Date d'entrée en fonctions : le 3 janvier 1995. 
Veuillez adresser votre lettre de demande et votre curriculum vitae à : 


Madame Lillian La Flèche 
Secrétaire administrative 
Division scolaire de Saint-Boniface n° 4 
50, chemin Monterey 
Winnipeg (Manitoba) 

R2J 1X1 


200, AVENUE DE LA CATHÉDRALE 
SAINT-BONIFACE (MANITOBA) R2H OH7 
(204) 233-0210 


LA LIBERTÉ, Je semaine du 25. novervbre au 12° décembre 1994, 


La page de 


J’ai lu un bon livre. 


Titre: La comédienne disparue 
Auteure: Sonia Sarfati 
(Collection la courte échelle) 


Soazig va au Festival de Cannes avec ses 
parents. Cette année, le Festival rend 
hommage à Claudine Duclos, la belle 
comédienne aux cheveux blond platine. 


La célèbre ( fo) EP NTRE 
comédienne est Der 

morte depuis déjà 5 4 
plusieurs années, 

mais on n'a jamais 
retrouvé le corps. Et 


affirment qu'elle est 

toujours vivante. Où 

est la vérité dans 

tout ce qu'on 

raconte? < 


Au Festival, Soazig retrouve son amie 
Marie-Morgane. Et les deux jeunes filles font 
la connaissance de Didi qui en long à 
raconter sur son idole, Claudine Duclos. 


La comédienne disparue, une mystérieuse 
aventure où l'on voit que même les grandes 
vedettes aiment se faire du cinéma. 


Gracieuseté de La Boutique du Livre 


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À 
E 
R 


Salut mon ami.e! 


Tu sais quoi? Mon 
dentiste est mon ami. Je 
l'aime bien. La page de 
cette semaine est 
remplie d'activités 
concernant la bouche. 
Alors fait un grand 
sourire et aie du plaisir! 


Bicolo 


Notre langue dans notre bouche nous permet de goûter les différents goûts. Le citron est 
sur, le poivre est piquant, le sel est salé et l'oignon est fort. Lequel d'entre eux va-t-il 
manger? Suis les lignes avec l'aide de différents crayons de couleurs pour le trouver. 


PB:2:H 7 Fr mr 


AMD M2 164 nn D: (0 M 
C 


LÉO (0 EZAZMOÉ 
Pp .— C m 


Trouve les mots suivants dans la grille. 


1. bouche 
2. lèvre 
3. dents 
4. langue 


5. incisives 
6. canines 
7. molaires 
8. prémolaire 


9. mastication 

10. rouge à lèvres 
11. dentifrice 

12. soie dentaire 


HZAONnNn<mMmOn DZ XX 


13. brosse à dents 
14. nourriture 


15. salive 
16. carie 


Le restant des lettres formeront ensuite la phrase mystère. 


Phrase mystère : 


Dans notre bouche, 
nous avons des 
dents qui servent à 
la mastication. 
Nous avons quatre 
sortes de dents: 
les incisives (qui 
coupent), les 
canines (qui 
déchirent), les pré- 
molaires et les 
molaires (qui 
broient). Complétez 
les espaces pour 
former les noms 
ARE RS APNE appropriés. 


CONCOURS DE NOËL 


As-tu hâte à Noël? Pour moi, c'est la saison la plus joyeuse de 
l'année. I! y a tant de joie et d'amour dans l'air et les chants sont 
tellement beaux! 


Pour ce concours de Noël, j'aimerais que tu fabriques une 
décoration pour un arbre de Noël. Il faut que ta décoration 
représente ce que Noël signifie pour toi. Envoie-la moi 
accompagnée d'une explication. 


Bonne chance! (date limite du concours : le 2 décembre) 


Billet de participation au Concours de Noël 


Nom : 
Adresse : 


Ville/Village : 
N° de membre : 
Explication : 


MD CC Am: D DE O Z A m0 


ec 0 ee 


Loos ox om oc cc om nc ee ee ee ee eo en 


L'A LIBERTÉ, la semaine du 25. novembre au’ 1°" décembre 1994 25. 


Décision 


CRTC Canadä 


Décision 94-815. Manitoba Jockey Club Inc., Winnipeg (Man.). APPROUVÉ — 
Acquisition de l'actif de l'entreprise de programmation propriété de la Racetrack 
Management (1983). La licence expirera le 31 août 2001. «Vous pouvez 
consulter les documents du CRTC dans la "Gazette du Canada”, Partie 1; aux 
bureaux du CRTC; dans les bibliothèques de référence; et aux bureaux de la 
titulaire pendant les heures normales d'affaires. Pour obtenir copie de 
documents publics du CRTC, prière de communiquer avec le CRTC aux 
endroits ci-après: Ottawa-Hull, (819) 997-2429, Winnipeg, (204) 983-6306.» 


E + Conseil de la radiodiffusion et des Canadian Radio-television and 
télécommunications canadiennes  Telecommunications Commission 


LA FÉDÉRATION DES COMMUNAUTÉS 
FRANCOPHONES ET ACADIENNE DU CANADA 


est à la recherche 
D'UNE DIRECTRICE à 
OU D'UN DIRECTEUR GENERAL 


La Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada est un 
organisme national voué à la défense et à la promotion des droits des francophones 
à l'extérieur du Québec. 


FONCTIONS : 

La directrice ou le directeur général est responsable : 

- de la gestion de toutes les activités administratives et opérationnelles et de tous les 
projets et services de la Fédération; 

- de maintenir les contacts avec les associations membres de la Fédération; 

- de coordonner les activités de démarchage de la Fédération auprès des différents 
gouvernements; 

- d'appuyer la présidence dans son rôle de porte-parole; 

- d'assurer la mise en oeuvre des politiques administratives déterminées par les 
instances décisionnelles de la Fédération; 

- de la gestion des ressources humaines et financières; 

- de la gestion et de la planification stratégique ainsi que de la programmation de la 
Fédération. 

QUALIFICATIONS : 

- Détenir un diplôme universitaire en administration ou en sciences politiques ou 
dans une discipline connexe ou avoir une expertise équivalente; 

- Avoir une connaissance approfondie des communautés francophones et 
acadiennes du Canada et de leur réalité; 

- Posséder une expérience au sein d'organismes associatifs francophones; 

- Avoir une connaissance approfondie des systèmes politiques et de leur 
fonctionnement; 

- Posséder des qualités de leadership dans l'avancement des dossiers prioritaires de 
la francophonie canadienne; 

- Démontrer une bonne capacité d'analyse et de synthèse; 

- Avoir une compétence supérieure à l'oral et à l'écrit dans les deux langues 
officielles du Canada; 

- Avoir au moins 7 ans d'expérience dans la gestion d'organismes et de projets. 


SALAIRE : À négocier. 
ENTRÉE EN FONCTION : Vers la mi-janvier 1995. 
LIEU DE TRAVAIL : Ottawa. 


Prière de souligner votre intérêt à ce poste d'ici le 2 décembre 1994 et d’expédier 
votre curriculum vitae avec la mention CONFIDENTIEL à la présidente : 

Mme Claire Lanteigne, Présidente, FCFA du Canada, 
1, rue Nicholas, Pièce 1404, Ottawa (Ontario) KIN 7B7 


SICWB 


La Commission canadienne du blé 


respecter les échéances et à gérer de façon efficace leur charge de travail. 


Directe UT, Développement des marchés 


l'Ouest. La langue de travail est l'anglais. 


écrite. 


canadienne du blé, C.P. 816, Winnipeg, (Manitoba) R3C 2PS. 


6:23 
ttes ste ’ PAS 


LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1°° 


Le TE : 


EMPLOIS ET AVIS 


ESPACES DE 
BUREAU À LOUER 


À partir du 12" décembre 1994, 
au 155, boulevard Provencher. 


1 000 pieds2, en partie ou 
en totalité. 


Composez le 231-1333 
ou 235-0715. 


OFFRE D'EMPLOI 


Joe Loue Tout 


540, rue 
Archibald 
Saint-Boniface 
(Manitoba) 
R2J 0X4 


Fax: (204) 233-8326 


est à la recherche 
d'une personne 
pour travail 
au magasin, à l'atelier 
et à la livraison. 
Aptitude en mécanique 
et bilinguisme seraient 
des atouts. 


Appelez Guillaume 
au 233-7000 


À VENDRE 


Place Des Meurons 
«Life Lease» 
2 chambres à coucher. 
Approximativement 
1 000 pi2, 
possession 
le 1er novembre. 


Téléphone: 
Léo 
237-6261 


La Division des ventes et du développement des marchés offre actuellement les possibilités de carrière suivantes: 


Directeur commercial principal - Marché intérieur du blé 
Directeur commercial - Amérique latine et Caraïbes 


Les titulaires de chacun des postes susmentionnés seront responsables des activités suivantes ou y participeront: 
analyse des marchés céréaliers, élaboration et mise en oeuvre de stratégies et d’initiatives commerciales à court et à 
long terme. Ils collaboreront et participeront aux négociations commerciales. 
membres de l’industrie céréalière afin de faciliter les ventes et ils maintiendront une liaison avec les autres services de 
la Commission afin d’assurer la réalisation des engagements commerciaux. La langue de travail est l’anglais. 


Ils seront en rapport constant avec les 


Les candidats retenus seront des personnes motivées possédant d’excellents talents de communication orale et écrite 
ainsi qu’un grand sens de l’organisation. Ils posséderont également une aptitude reconnue à travailler en équipe, à 
Grâce à une vaste expérience du domaine, 
ils auront une connaissance approfondie de l’industrie céréalière au niveau national et international ainsi qu’une bonne 
connaissance du marché intérieur américain du blé. Bien qu’une éducation post-secondaire soit préférable, les 
candidats ayant une vaste expérience dans le domaine seront pris en considération. De plus, la connaissance du 
système de transport ferroviaire intérieur serait un atout pour le poste de directeur commercial principal du marché 
intérieur du blé, et la connaissance d’une deuxième langue, préférablement l'espagnol ou le portugais, sera un atout 
dans le cas du poste de directeur commercial chargé de l’ Amérique latine et des Caraïbes. 


Relevant du directeur général de la Division des ventes et du développement des marchés, le titulaire entreprendra et 
supervisera toutes les activités de la Section du développement des marchés et offrira des conseils aux fins de ces 
activités, afin de promouvoir la vente et la valeur du blé et de l’orge de l’Ouest canadien sur les marchés intérieur et 
étranger, et de diversifier les possibilités de production et de commercialisation pour les producteurs céréaliers de 


Les candidats doivent détenir un diplôme de premier cycle en commerce, en sciences économiques ou en économie 
agricole d’une université reconnue. Ils doivent avoir agi à titre de directeur principal dans un domaine connexe et 
avoir une connaissance vaste et approfondie de tous les aspects de l’industrie céréalière au Canada, notamment des 
systèmes de transport et de manutention, du système de contrôle de qualité et des besoins en sélection variétale. Les 
candidats doivent en outre posséder une aptitude reconnue à analyser des situations et à élaborer des concepts pratiques 
et des systèmes opérationnels dans toutes sortes de situations. Ils doivent enfin exceller à Ja communication orale et 


Pour chacun des postes susmentionnés, nous offrons des salaires concurrentiels, une gamme complète d'avantages 
sociaux, ainsi que d'excellentes conditions de travail. Les personnes intéressées sont priées de présenter leur demande 
par écrit, au plus tard le vendredi 2 décembre 1994, en prenant soin de joindre leur: curriculum vitae, d'indiquer 
leurs attentes salariales et de fournir des références à Direction des ressources humaines, La Commission 


8 1-4 


CKSB 


recherche des personnes : 
* pour la production d'un spectacle de variétés 
* pour la rédaction d’un livre commémoratif 
* pour la conservation d’une exposition itinérante. 


Il s'agit de trois contrats indépendants. 


Nous demandons aux candidat(e)s de posséder l'expérience 
et l'expertise dans le domaine concerné. 


Les candidatures doivent parvenir avant le 15 décembre à : 


René Fontaine 
CKSB 
607, rue Langevin 
Winnipeg (Manitoba) 
R2H 2W2 


SRC 


Radio-Canada se conforme à la loi sur l'équité en matière d'emploi. 


CKSB 
Manitoba 


PLURI-ELLES (MANITOBA) INC. 
est à la recherche 
d’un.e coordonnatrice(teur) pour 
le CENTRE ALPHA RIVIÈRE-ROUGE (CARR) 


Ce programme vise à assister les francophones dans le processus 
d’alphabétisation, dans leur langue maternelle, afin de leur permettre 
d'améliorer leurs habiletés en lecture, en écriture et en calcul. 


Responsabilités générales : 


* assurer le bon fonctionnement du Centre Alpha Rivière-Rouge; 

+ coordonner les bénévoles et les apprenant.e.s à partir des besoins 
exprimés; 

+ faire la promotion de l’alphabétisation dans la région; 

+ développer un programme d’alphabétisation pour les apprenant.e.s à 
partir de la méthode conscientisante; 

* en collaboration avec la coordonnatrice provinciale, voir au matériel 
pédagogique qui convient à chaque apprenant et à chaque apprenante; 

* assurer une évaluation trimestrielle du programme d’alphabétisation. 


Qualifications requises : 


+ excellente connaissance de la situation de la femme; 

+ deux ans de formation ou d'expérience connexe dans le domaine de 
l’alphabétisation; 

+ bon esprit d'équipe; 

+ expérience en animation de groupes; 

* excellente connaissance du français et de l'anglais parlés et écrits. 


Endroit: CARR-Chalet Malouin, Saint-Malo. 
Échelle de salaire: selon l'échelle établie par l'organisme. 
Date de clôture: le 6 décembre 1994. 
Contrat: janvier à juin 1995 

(avec possibilité de renouvellement) 


Toute personne intéressée est priée de poser sa candidature en faisant 
parvenir son curriculum vitae, avec la mention Confidentiel, à: 


Coordonnatrice provinciale en alphabétisation 
D 1 irc Inc. 
rue 
Meme Saint-Boniface (Manitoba) R2H 2W4 
FORMATION ENTREPRENEURSHIP 
Q Êtes-vous entrepreneur/entrepreneuse? 
O Avez-vous le sens des affaires? 
Q Avez-vous une idée pour un petit commerce ou petite 
entreprise? 
Q Voulez-vous établir un commerce? 
Q Voulez-vous développer vos connaissances en gestion? 
Q Voulez-vous contribuer à votre essor économique 


personnel, communautaire? 
Q Avez-vous déjà préparé un plan d'affaires élaboré? Non? 


Le Conseil de la coopération du Manitoba, avec l'appui de 
Développement des Ressources Humaines Canada, prévoit 
la possibilité d'offrir un cours de formation en 
Entrepreneurship afin de mieux vous préparer pour un 
avenir en affaires. 

50 % des participant.e.s devront êtres des prestataires 

de chômage. 


Quand: le 15 janvier 1995 

pour une durée de 18 semaines. 
Endroit: Saint-Boniface (Manitoba). 
Entrevues: Prévues pour la deuxième semaine 


de décembre 1994. 


Pour s'inscrire ou pour de plus amples renseignements, les 
candidats et candidates doivent communiquer avec le 
bureau du CCM au 233-1560 ou nous écrire au: 


Conseil de la coopération du Manitoba 
103-605, rue Des Meurons 
Saint-Boniface (Manitoba) 

R2H 2R1 


QUIZ 


À qui sont 


QUESTIONS 
1. À quoi servaient ces pierres 
et à qui appartenaient-elles? 
2. D'où provenaient-elles? 


3. Qui étaient les éditeurs du 
journal New Nation, lancé le 29 
janvier 1870? 


4. Quelle association pour le 


RÉPONSES 


1. Ce sont des meules prove- 
nant d’un moulin à grains de 
céréales qui appartenait à Louis 
Riel père et à son beau-frère, 
Benjamin Lagimodière. Le moulin, 
qui fonctionnait encore dans les 
années 1855, était situé sur un 
vaste lot de plus de trois kilomètres 
s'étendant entre la Seine et la 
Rouge, à Saint-Vital (le lot abrite 
encore la Maison Riel, devenue 
musée). Les meules ont été 
prêtées au Musée de Saint- 
Boniface par une famille de Saint- 
Vital en 1968. 


2. Selon Henri Létourneau, an- 
cien directeur du Musée de Saint- 
Boniface, les pierres seraient 
venues d'Écosse. Louis Riel père 
semblait avoir un esprit d'entreprise 
assez développé. Pierrette Boily, 
conservatrice au Musée, précise 
qu'il songeait également à établir 
un moulin à carder la laine, projet 


En 
Sbarro 
pe] 


Alcool! non inclus. 


ces pierres? 


Gagnez un repas pour deux personnes chez 
SBARRO « Centre St-Vital e 255-6672 


Pour participer au concours, il suffit de remplir le coupon ci- 
joint en donnant la bonne réponse à la QUESTION SBARRO posée 
dans le Quiz (dernière question) de la semaine et de déposer le 
coupon dans la boîte appropriée au restaurant SBARRO du 
Centre St-Vital. Un repas pour deux sera tiré chaque semaine. 


photo: Laurent Gimenez 


moins originale a tenu son 
troisième dîner annuel le 18 août 
1870 à Norwalk, aux États-Unis? 


5. Quelle était la viande à la 
mode à Paris en janvier 1871? 


6. Question SBARRO 
Comment se prénommait le père 
de Louis Riel? 


qui ne fut jamais réalisé. 


3. Les insurgés de la Rivière- 
Rouge. Le programme du journal 
était l'indépendance du Territoire 
du Nord-Ouest. Le premier numéro 
contenait des articles violents 
contre le gouvernement du Cana- 
da, qu'on accusait d'injustices 
grossières et d'erreurs criminelles. 


4. La Société des hommes gras, 
dont chaque membre devait peser 
au moins 200 livres. 


5. Le rat. Un restaurant renom- 
mé servait cette viande accommo- 
dée au champagne et aux épices. 


6. Réponse SBARRO. 


Compilé par 
Laurent GIMENEZ 


(Source: Pierrette Boily; Bulletin de la 
Société historique de Sai iface, été 1994). 


Réponse S8ARRO. SEE 


SOCIÉTÉ 


Qu er Le EL PL PS OR CP CP 2e PR On en 0e On 022 PA fre 29 0e nt Que ee en ee eu en us ee 


RECETTE 


Poitrines de poulet 
aux petits légumes 


Préparation: 10 minutes. 
Cuisson: 30 minutes. 


4 demi-poitrines de poulet (environ 2 Ib/1 kg) 

2 c. à table (25 mL) de margarine ou de beurre 

1 boîte de crème de céleri condensée 

1/4 tasse (50 mL) d'eau 

1/4 c. à thé (1 mL) de feuilles de thym 
séchées, broyées 

2 branches de céleri, en minces bâtonnets © Incorporer la soupe, l'eau, le thym, le céleri 

2 carottes moyennes, en minces bâtonnets et les carottes. 

4 tasses (1L) de nouilles cuites + Porter à ébullition. 

© Enlever la peau du poulet si désiré. + Couvrir. 


* Faire fondre la margarine dans une grande 
poêle, à feu mi-vif. 


? 


© Réduire le feu et laisser mijoter 20 minutes 
ou jusqu'à ce que le poulet ait perdu sa 
© Faire dorer le poulet 3 minutes de chaque couleur rosée; remuer de temps en temps. 


côté. 
+ Égoutter le gras. 


© Servir avec les nouilles. 
Donne 4 portions. 


LÉ ER DE AE AN OR AE NEO OO CIRE RSC ee | 


La Division scolaire La Montagne n° 28 


est à la recherche d'un.e 
orthopédagogue bilingue 


pour la Division. 


Prière 
au Sacré-Coeur 
Que le Sacré-Coeur de 
Jésus soit loué, adoré et 
glorifié à travers le monde 


pour des siècles et des 
siècles, Amen. 


+ À partir du 4 janvier 1995. 
*_ Ayant un minimum de 4 ans d'expérience en enseignement. 


Dites cette prière six fois par 
jour pendant neuf jours et vos 
prières seront exaucées même 


Toute personne intéressée, doit faire parvenir son curriculum vitae à: 


M. Henri Bouvier 


si cela semble impossible. Directeur général 

N'oubliez pas de remercier le La Division scolaire La Montagne n° 28 
Sacré-Coeur avec promesse de C.P. 160 

publication quand les faveurs Notre-Dame-de-Lourdes (Manitoba) 
seront obtenues. Remercie- ROG 1M0 


ments au Sacré-Coeur pour 
faveur obtenue. HW. 


Téléphone: 1-248-2228 / 1-744-2083 
Télécopieur: 1-248-2482 


Votre PETITE ANNONCE doit nous parvenir au plus tard le 
lundi à 17 h par écrit et être payée d'avance aux tarifs 
suivants: moins de 20 mots (5 $ ou 7,50 $ pour deux 


LES PETITES 
ANNONCES 


1683. 

778- 

RECHERCHE: On recherche des 
représentant.e.s pour promouvoir une 
nouvelle licenciée M.L.M.. Revenu 
illimité (650 $ à 2 925 $/semaine) 
Bilingue. (204) 876-4734. En soirée ou 
en fin de semaine. 

785- 

RECHERCHE: Personne pour partager 
maison à Saint-Boniface. Endroit central. 
Idéal pour étudiant(e)s. 375 $ par mois 
avec stationnement. 233-0628. 

790- 


semaines); 21 à 28 mots (6 $ ou 9 $); 29 à 35 mots (7$ 
ou 10,50 $); 36 à 42 mots au maximum (8 $ ou 12$ 
pour deux semaines). N'oubliez pas de prévoir un 
montant additionnel pour la TPS! 


Windsor. Tout est compris. Références 
requises. 253-5596. 

772- 

MAISON À LOUER: Maison à 2 
étages, 3 chambres à coucher, 
complètement réaménagée. Près de 
l'école et du centre- ville. Disponible 
dès maintenant. Composer le 255- 
5044 ou le 945-2070 et laisser un 
message. 

773- 


Divers 


REGINE’S CURIOS achète meubles 
anciens, «curio cabinet», «china cabi- 
net», cristal, argenterie, porcelaine, 
tableaux. 326 Broadway, Winnipeg, 
téléphone: 956-5872. 

395- 

REMERCIEMENTS au Sacré-Coeur 
de Jésus pour faveur obtenue. N.G. 
756- 


REMERCIEMENTS au Sacré-Coeur 
de Jésus pour faveur obtenue. L.A.B. 
775- 


REMERCIEMENTS au Sacré-Coeur 
de Jésus pour faveur obtenue. J.D. 
779- 


À SOUS-LOUER: Appartement d'une 
grande chambre à coucher au 1106, ®r 
chemin St-Mary's. 473 $ par mois. À 
partir du 1er décembre. 256-3399. 

774- 

SOUS-SOL À LOUER: Grand espace, 
piscine à l'extérieur, partage du gârage 

en hiver. 375 $ par mois avec tous les 
services compris. 255-2301. 

782- 

À LOUER: Appartement simple, 
garçonnière, 25 % des revenus (Chez- x» 
Nous Inc.). Appelez Suzanne Dion au 
233-7761. 


À vendre 


VENTE PRIVÉE: Condo de deux 
chambres à coucher au 207, rue 
Masson. Cinq appareils inclus, 
solarium, ascenseur, 1122 pieds 
carrés. Composez 233-3753. 

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ded. 4 chaises capitaine, entièrement 
équipée. 74 000 km. 1-204-367-8665. 
792- 


REMERCIEMENTS au Sacré-Coeur 
de Jésus pour faveur obtenue. N.G. 
786- 


REMERCIEMENTS au Sacré-Coeur 
de Jésus pour faveur obtenue. H.M.M. 
787- 


783- 

BUREAUX À LOUER: Joe Loue Tout, 
540, rue Archibald. Approx. 300 pi2. 
Très bon endroit pour commerce. 
Appelez Guillaume au 233-7000. 

788- 


Recherche 


RECHERCHE: Le Coin Amitié, une 
résidence pour personnes avec handi- 
caps intellectuels est à la recherche 
d'une personne pour combler un poste 
à demi-temps, en soirée. Les per- 
sonnes intéressées sont priées de 
contacter Elaine au 235-0498. 

777- 

RECHERCHE GARDIENNE: Nous 
cherchons une gardienne pour chez 
nous à Saint-Vital pour garder notre 
chéri de 9 mois. Du lundi au vendredi 
de 12h à 16 h 30. Références 
requises. SVP contactez nous au 254- 


À louer 


À LOUER: Saint-Boniface, 505, rue 
Ritchot, appartement de 2 chambres à 
coucher, air cond., sécurité. Libre le 1er 
décembre. 490 $/mois. Tél.: 233-0961. 


758- 

À LOUER: Duplex, 3 chambres à 
coucher, stationnement compris. Non- 
fumeur. 233-9650. Disponible le 15 
novembre. 

766- 

À LOUER: Bungalow à partir du 1er 
janvier 1995 au 1er mai. Au Parc 


À LOUER: Maison à Saint-Boniface, !- 
avec garage, 479, rue Ritchot, 2 
chambres à coucher. 500 $/mois. 
Services non compris. Composez le 
736-2970. 


789- 

ESPACE DE BUREAU À LOUER: À 
partir du 1e' décembre 1994 au 155, v 
boulevard Provencher, 1 000 pi?, en 
partie ou en totalité. Composez le 
231-1333 ou le 235-0715. 

791- 


sr. ° st: 


"LA LIBERTÉ, la semaine du 25 novembre au 1%" décembre 1994 ‘27 * 


AVOCATS- 


NOTAIRES 


Antoine 
Fréchette 


Avocat-notaire 


Antoine G. Fréchette B.A. 
CERT. ED. LL.B. 


155, boulevard Provencher 
Saint-Boniface (Manitoba) 
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Tél.: 231-1333 
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Me Pierre Deniset, B.A., LL. B. 
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Saint-Boniface (Manitoba) 
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Me MICHEL L. J. CHARTIER 


800, Édifice Centra Gas 
444, avenue St-Mary 
Winnipeg (Manitoba) 

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Téléphone: (204) 956-1060 
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Winnipeg (Manitoba) R3C 4K5 
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Fax: 957-0945 
À la Caisse populaire de Saint-Malo, 
les vendredis de 13 h 30 à 17 h 30 
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chaque mercredi, de 13 h à 17 h 30 
Tél.: 424-5343 (La Broquerie) 


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Saint-Boniface (Manitoba) 
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Avocats et Notaires 
30 étage 
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Winnipeg (Man.) 
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Téléphone: 
957-0050 
Télécopieur: 
957-0840 


À la Caisse populaire de Sainte-Anne 
chaque jeudi de 14 h à 16 h 30. 


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Saint-Boniface + 233-8997 
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L sont repas du midi ouvert 


À VOTRE SERVICE 


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Optométriste 


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Toutes les annonces (réservations et matériel) 
doivent être parvenues à nos bureaux au plus 
tard le lundi à midi pour parution le vendredi de 


La direction se réserve le droit de refuser toute 
annonce envoyée après cette échéance ou 
d'imposer une surcharge de 10 %. 


Pour les petites annonces, l'heure de tombée est 
le lundi à17 h. (par écrit et payée d'avance) 


Merci de votre collaboration. 


Avis aux 
annonceurs 


Télécopieur: 
231-1998 


LA DIVISION 


/ su NOUVELLES-gestion 


FRANCO- 
MANITOBAINE 


Volume 1, n° 4 


Le bulletin d'information 
de la Division scolaire franco-manitobaine n° 49 


Saint-Boniface (Manitoba) Novembre 1994 


À LIRE DANS CE NUMÉRO 


En français, yes sir ! 


La DSFM a préparé une charte 
linguistique définissant son 
fonctionnement. 

Voir pages 5 et 6. 


Bâtiments 


Les responsables de la DSFM 
ont rencontré la Commission des 
finances des écoles publiques 
pour discuter du programme 
d'immobilisation 1995 - 2000 
(page 5). Pour connaître l'état 
de chacune des écoles, 

voir pages 7 à 10. 


Devise, 
devisons, devisez 


Le concours de devise pour la 
DSFM a été lancé le 5 novembre. 
Pour participer, utiliser le formulaire 
publié en pages 11 et 12. 


Budget : des précisions 


La DSFM veut rencontrer 
le ministre pour discuter du budget. 
Voir page 2. 


La DSFM avant-gardiste 


Le gouvernement provincial 
propose de nouvelles directions 
pour l'éducation au Manitoba. 
Voir page 4. 


UNE SEMAINE 
DANS LA VIE DE LA DSFM 


Pendant que les parents élus étudient, discutent et adoptent les 
grandes lignes de fonctionement de la DSFM, les enfants 
expriment leur fierté lors de diverses manifestations culturelles. 
Ci-haut : les jeunes de la maternelle et 1** année de l'École 
communautaire Aurele-Lemoine (Saint-Laurent) lors de la fête 
du 150° anniversaire de naissance de Louis Riel. Ci-bas : la 
session d'étude du plan d'immobilisation à laquelle ont participé 
les 33 représentants régionaux. (Photos: Jacqueline Blay) 


Supplément à La Liberté du vendredi 25 novembre 1994 


VOS COMMISSAIRES 
D'ECOLES 


Marc BOILY (vice-président) 
Saint-Boniface 
237-3560 (dom.) 
945-1602 (bur.) 

Aurèle BOISVERT 
Sainte-Anne 
422-9042 (dom .) 
235-4421 (bur.) 
237-3240 (télécopieur) 

Léandre BUISSE 
Saint-Boniface 
254-0070 (dom.) 
257-6061 (bur.) 
254-7183 (télécopieur) 

Michelle CENERINI 
La Salle 
736-2970 
736-2970 (télécopieur) 

Raymond CURÉ 
Saint-Pierre-Jolys 
433-7593 
433-7593 (télécopieur) 

Hubert DEROCHE 
Notre-Dame-de-Lourdes 
248-2407 (dom.) 
248-2309 (bur.) 
248-2306 (télécopieur) 

Murielle GAGNÉ-OUELLETTE 
Saint-Boniface 
254-4048 (dom.) 
233-0277 (bur.) 

Jeannette GILMORE 
Saint-Jean-Baptiste 
758-3226 (dom.) 
746-2491 (bur.) 
746-6027 (télécopieur) 

Tayeb MERIDJI 
Saint-Boniface 
237-6848 
235-1747 (télécopieur) 

Antonio SIMARD 
Saint-Lazare 
683-2318 
683-2243 (télécopieur) 

Louis TÉTRAULT (président) 
La Broquerie 
424-5728 (dom .) 
424-5228 (bur.) 


NOUVELLES-gestion est une 
publication de la Division scolaire 
franco-manitobaine n°49, 
Commentaires ou suggestions? 
Veuillez communiquer avec 
Jacqueline Blay, directrice des 
communications de la DSFM. 


Téléphone : 982-8950 
Télécopieur : 982-8955 


Budget de fonctionnement : 
des choses à préciser 


Le ministre de l'Education et de la 
Formation professionnelle, Clayton 
Manness, a communiqué le 10 novembre 
1994 le montant de la contribution 
provinciale au budget de fonction- 
nement de la DSFM pour l'année 1994- 
1995. 

La contribution du gouvernement 
provincial se chiffre à 1,4 million de 
dollars de moins que demandée. Dans sa 
lettre, le ministre a également indiqué 
comment la DSFM devait couper ses 
dépenses pour combler ce manque à 
gagner. 

Suite à une réunion d'urgence de la 
Commission scolaire, Louis Tétrault, le 
président de la DSFM, a indiqué qu'il 
était essentiel de rencontrer le ministre 
pour tirer au clair toute la question du 


Cinq nouveaux 
membres de l’équipe 
divisionnaire 


Robert Stanners, professeur d'édu- 
cation physique au Collège Louis-Riel, 
assurera la coordination de certains 
dossiers d'éducation physique au 
niveau divisionnaire. Ce poste est un 
poste à temps partiel : Robert partagera 
son temps entre la DSFM (25% du temps) 
et le Collège Louis-Riel (75% du temps). 

Par ailleurs, la DSFM à embauché 
quatre secrétaires qui travailleront en 
partie pour les Conseils régionaux. 
Suzanne DeCosse est la secrétaire 
permanente à demi-temps dans la 
région Ouest tandis que Diane Verrier 
est la secrétaire permanente à demi- 
temps dans la région Est. 

Michelle Koncz, secrétaire à temps 
plein, partagera son temps entre le 
bureau régional urbain et le bureau 
divisionnaire 

Linda Clarke, secrétaire à temps 
plein, partagera son temps entre la 
région Sud et le bureau divisionnaire. 


financement de la gestion scolaire 
franco-manitobaine. 

«La loi scolaire nous impose une 
structure administrative et politique 
différente des autres divisions scolaires», 
explique le président. «Par contre, la 
province ne semble pas être prête à 
financer cette nouvelle structure.» 

«En indiquant où on devrait couper, 
ia décision du ministre porte atteinte à 
l'autonomie de la DSFM. II est essentiel 
de rencontrer le ministre pour discuter, 
face à face, des obligations prescrites par 
la loi. Si on veut que la DSFM soit un 
succès, il faut aussi que le ministre et son 
ministère le veuillent.» 

À l'heure où nous allions sous presse, 
la date de la rencontre avec le ministre 
n'était pas encore connue En attendant, 
la DSFM ne compte pas introduire des 
coupures budgétaires. «Notre demande 
de financement était basée sur des 
besoins réels», souligne Louis Tétrault. 
«On a une responsabilité légale et 
morale d'offrir les meilleurs services 
possibles. La DSFM a pris un en- 
gagement auprès des élèves, des parents 
et des enseignants pour livrer ces 
services. C'est ce qu'il faut faire 
comprendre au ministre.» 

Par ailleurs, le ministre du 
Patrimoine canadien, Michel Dupuy, a 
annoncé début novembre, la signature 
d'une entente spéciale entre le gouver- 
nement fédéral et le gouvernement du 
Manitoba. Cette entente spéciale 
représente l'engagement financier 
d'Ottawa à la gestion franco-manito- 
baine. Le gouvernement fédéral s'est 
engagé à verser 15 millions de dollars au 
Manitoba sur une période de 5 ans. La 
contribution du fédéral sera répartie 
comme suit : 

a) mise en oeuvre et 
fonctionnement : 3 883 000 $ 
b) programmes :5 617 000 $ 
c) programme d'accueil : 2 000 000 $ 
d) immobilisations : 3 500 000 $ 


NOVEMBRE 1994 / NOUVELLES-gestion 


Mot éside" 


Bien placée 


pour connaître les besoins 


Parfois, on serait tenté de dire : 
plus ça change, plus c'est la même 
chose. On a la gestion scolaire il 
est vrai. Par contre, le ministre de 
l'Éducation, dans sa lettre annon- 
çant la contribution provinciale au 
financement de la DSFM, semble 
indiquer que la province ne 
semble pas être prête à financer 
adéquatement cette nouvelle 
structure. 

On se réjouit d'apprendre que 
les gouvernements du Manitoba et 
du Canada ont conclu une entente 
spéciale pour financer les 
dépenses supplémentaires en- 
courues par le Manitoba pour 
l'éducation en français langue 
première dans cette province. Le 
gouvernement fédéral s’est 
engagé à contribuer 15 millions de 
dollars sur une période de cinq 
ans. Malheureusement, la DSFM 
avait été exclue de ces négocia- 
tions qui nous touchent de près. 

Dans certains domaines donc, 
les choses n’ont pas encore changé 
comme on le souhaiterait. Il n'y a 
pas lieu cependant de se 
décourager. Car dans les faits, 
plus ça change - et je vous assure 
que ça change -, plus ces change- 
ments deviennent irrévocables. 

Il n'est plus possible pour nous 
de faire marche arrière. On est là 
pour rester. Voilà un changement 
important par rapport aux années 
passées, lorsqu'on n'avait même 
pas cette certitude d'avenir. 

L'existence légale de la DSFM 
empêche que les choses ne se 
déroulent comme par le passé. La 
DSFM, ses commissaires, ses 
représentants et bientôt les mem- 
bres des comités scolaires, sont 


NOUVELLES-gestion / NOVEMBRE 1994 _ 


Louis Tétrault, président de la DSFM. 


maintenant les interlocuteurs 
légitimes et reconnus par la loi 
scolaire dans le domaine de 
l'éducation en français langue 
première au Manitoba. 

On se souvient comme si c'était 
d'hier des consultations publiques 
entreprises par le gouvernement 
manitobain qui ont précédé 
l'établissement de la DSFM. 
Plusieurs estimaient que les 
communautés franco-manito- 
baines avaient déjà été assez 
consultées. 

Les parents francophones 
savaient ce qu'ils voulaient, 
disions-nous, et il était grand 
temps, vingt ans après la création 
des premières écoles franco- 
manitobaines et dix ans après 
l'adoption de la Charte cana- 
dienne des droits et libertés, 
d'aller de l'avant. Trèves de 
consultations, passons à l’action! 

Encore là, il y a changement. La 


consultation est toujours essen- 
tielle. Par contre, elle doit 
maintenant de plus en plus se 
faire en fonction des actions 
souhaitées. Nous avons passé 
l'étape de la discussion de 
principes. Nous sommes en train 
de dépister ce que représentent, 
dans la réalité, ces principes 
durement gagnés. 

C'est ce genre de message, 
entre autres, que nous faisons 
valoir au ministre de l'Éducation 
et de la Formation professionnelle 
du Manitoba et son ministère. On 
ne se lasse pas de le répéter : la 
structure politique et administra- 
tive de la DSFM exige, encourage 
et facilite une consultation efficace 
et soutenue avec les parents et les 
professionnels scolaires tant aux 
niveaux local et régional qu’au 
niveau provincial. 

Cette structure et la communi- 
cation ouverte entre les commu- 
nautés et les régions assurent que 
la Commission scolaire franco- 
manitobaine est la mieux placée 
pour connaître les besoins 
éducatifs des communautés 
franco-manitobaines et pour livrer 
les services voulus. 

Donc, pour que les Franco- 
Manitobains puissent tirer 
pleinement profit de la situation, il 
faut établir entre le ministre de 
l'Éducation et la DSFM, des 
moyens de consultations plus 
poussées et soutenues que par le 
passé. C'est ce que nous nous 
efforçons de faire. Lentement 
mais sûrement. 


Louis Tétrault 
Président 


3 


Mot du directeur général 


Nouvelles directions : 
version franco-manitobaine 


Qu'on soit francophone ou 
anglophone, Manitobain ou Terre- 
neuvien, l'éducation est devenue la 
question de l'heure d’un océan à 
l’autre. On s'inquiète, parfois à tort, 
parfois avec raison, de la qualité de 
l'éducation que reçoivent nos 
enfants. 

Bien que notre première priorité à 
la DSFM eût été de mettre sur pied 
en temps record une division 
scolaire moderne et efficace sachant 
répondre aux besoins particuliers de 
nos enfants francophones, nous 
n'avons pas perdu de vue de ce 
qu'on pourrait appeler le plus grand 
portrait. 

Au fur et à mesure que les 
semaines défilent, de rencontres en 
rencontres avec les élèves, les 
parents, les enseignants et les divers 
spécialistes du monde de l'éduca- 
tion, j'ai de plus en plus la convic- 
tion que ce que nous sommes en 
train de bâtir est le modèle éducatif 
de l'avenir. Un modèle qui pourrait 
être utilisé à profit par la majorité 
anglophone. 

Prenons, par exemple, Île 
document «Nouvelles directions 
plan d'action pour le renouveau de 
l'éducation» publié par Éducation et 
Formation professionnelle Manitoba 
en juillet dernier. Des responsables 
du ministère en ont fait la pré- 
sentation à la Commission scolaire et 
aux directeurs et directrices des 
écoles franco-manitobaines au début 
du mois de novembre. 

Le document propose 15 actions 
touchant essentiellement tous les 


Raymond Bisson, directeur général. 


aspects de l'éducation : de la forma- 
tion pédagogique et l’accréditation 
des enseignants à la définition de 
l'éducation de base ou essentielle de 
la maternelle au secondaire 4. 

Certaines actions proposées vont 
susciter beaucoup de discussions. Je 
pense, entre autres, aux domaines de 
ce qui constitue une éducation de 
base et de l'établissement de normes 
et de principes directeurs en matière 
de réussite scolaire. 

En revanche, d'autres actions ne 
sont pas, pour nous en tout cas, 
nouvelles en soi. Je pense ici aux 
actions 7 et 8 qui prévoient la mise 
sur pied de Conseils consultatifs au 
niveau de l'école. Ces Conseils, 
comprenant des parents et des 
membres de la communauté, 
participeraient à l'élaboration de 
plans scolaires et des budgets de la 
division. 


En bref, on trouve dans le docu- 
ment du gouvernement manitobain 
plusieurs éléments essentiels de la 
structure politique et administrative 
de la DSFM. Il est tentant de 
conclure que ce que nous avons déjà 
avec la DSFM est le modèle d'avenir 
proposé pour tous les Manitobains 
et toutes les Manitobaines ! 

Et pourquoi pas. La lutte pour le 
respect de nos droits scolaires nous a 
poussés, individuellement et collec- 
tivement, à réfléchir davantage sur 
l'importance de l'éducation. Elle 
nous à poussés à innover car le 
modèle majoritaire ne pouvait pas 
nous donner ce dont nous voulions. 
En deux mots, on n'était pas diffé- 
rent de la majorité. On était tout 
simplement à l'avant-garde. 

Le personnel du bureau divi- 
sionnaire et des établissements 
scolaires de la DSFM savent qu'ils 
ne travaillent pas isolés des réalités 
provinciales, nationales et mon- 
diales. Ils savent qu'ils doivent don- 
ner aux enfants qui leur sont confiés 
les habiletés nécessaires pour relever 
les défis de demain. 

Ils savent enfin qu’en travaillant 
en équipe, avec l'appui et la colla- 
boration des parents, de nouvelles 
directions essentielles au renouveau 
de l'éducation en français au Mani- 
toba seront identifiées. Et je parie 
que plusieurs de ces nouvelles 
directions seront utilisées par la 
majorité anglophone. Car nous 
étions là pour battre le sentier. 

Raymond Bisson 
Directeur général 


NOVEMBRE 1994 / NOUVELLES-gestion 


Le plan d’immobilisation : tout est prioritaire 


Le plan d'immobilisation 
1995 - 2000 de la DSFM a été 
soumis au gouvernement 
provincial en octobre. Toutes 
les écoles, sauf celle de Saint- 
Georges, avaient été visitées 
et les directeurs et les 
représentants avaient été 
consultés quant à leurs 
besoins dans le cadre du 
programme quinquennal en 
immobilisation. 

Pour ce qui est de Saint- 
Georges, une demande avait 
déjà été faite pour la Phase II 
des rénovations à court terme 
et l'achat du bâtiment à long 
terme. 


«En'général, les écoles 
sont en bonne condition», 
explique Maurice Chaput, 
directeur de l'entretien et du 
transport. «Certaines écoles 
ont moins de 10 ans. 
D'autres, par contre, ont été 
construites il y a 20 ou 30 
ans.» 

Le plan d'immobilisation 
dresse, école par école, les 
besoins prévus pour les cinq 
prochaines 


années. Les 


détails, par école, sont 


résumés dans les pages 
régionales de ce bulletin (voir 
pages 7 À 10). Après étude par 


les comités régionaux et la 


LA CHARTE LINGUISTIQUE : 
LA PIERRE ANGULAIRE DE LA DSFM 


Pour Marc Boily, vice- 
président de la Commission 
scolaire franco-manitobaine 
(CSFM), l'adoption d'une 
Charte linguistique était 
essentiel. «On aspire à fonc- 
tionner en français. Du même 
coup, on sait que ce n'est pas 
toujours possible car, dans la 
réalité, on est un îlot franco- 
phone dans une mer anglo- 
phone.» 

«On avait besoin d'une 
pierre angulaire en terme de 
fonctionnement, plus spéci- 
fiquement dans le domaine 
des directives pour notre 
personnel», poursuit le com- 
missaire de Ja 
urbaine. 


Région 


«En premier temps, la 
Charte linguistique clarifie ce 
que les lois permettent. À 
partir de ce qui est permis, on 
y a développé notre vision, 
notre perception du fonc- 


tionnement de la DSFM. On 
l'a voulue aussi complète que 
possible pour donner une 
direction à tout le personnel 
et à l'administration.» 

La Charte linguistique à 
été adoptée comme politique 
intérimaire. Elle a été en- 
voyée aux Comités régionaux 
pour commentaires et sug- 
gestions. «À ce stade-ci, elle a 
été très bien reçue. Tout en 
étant la fondation du 
fonctionnement de la DSFM, 
elle donne aussi une latitude 
aux régions», précise Marc 
Boily. 

Dès la mise en place des 
comités scolaires, la Charte, 
ainsi que toutes les autres 
politiques divisionnaires, 
seront réétudiées. 


La Charte linguistique de la 
DSFM est publiée en page 6. 


Les commissaires et les représentants régionaux étudiant le plan 
d'immobilisation avant sa soumission au gouvernement provincial. 


Commission scolaire, tous les 


besoins ont été évalués 
prioritaires. 

Le plan d'immobilisation 
1995 - 2000 de la DSFM ne 
contient donnée 
financière. Explication de 


Maurice Chaput, directeur de 


aucune 


l'entretien et du transport: «la 
province évalue les deman- 
des d’après la nécessité et 
non pas d'après les coûts des 
projets.» 

C'est la Commission des 
finances des écoles publiques 
(CFÉP) qui analyse et évalue 


les projets en consultation 
avec chaque division. Les 
projets sont priorisés au 
niveau de la province en 
fonction des fonds dispon- 
ibles. 
Lorsqu'un projet est 
approuvé, la division reçoit 
l'autorisation d'embaucher 
les services d’un architecte 
pour préparer des devis et 
l'estimation des coûts. Les 
limites et la méthode de 
financement sont établies par 
la CFÉP au 


soumissions. 


stade des 


NOUVELLES-gestion / NOVEMBRE 1994 


CONCOURS DE DEVISE : 
A VOS PLUMES ! 


Le concours de devise pour la DSFM a été lancé 
officiellement le 5 novembre. Étant donné que la gestion 
scolaire est un projet communautaire, la participation du 
public, ainsi que celle des écoles, est fortement encouragée. 
Pour participer à ce concours organisé conjointement par 
la Fédération provinciale des comités de parents (FPCP) et 
la DSFM, il faut utiliser le formulaire officiel publié en 


pages 11 et 12 de ce bulletin. 


Donc à vos plumes et à vos dictionnaires! Pour de plus 
amples renseignements, appelez Diane Bruyère, 
coordonnatrice des programmes et des services culturels de 


la DSFM, au 982-8950. 


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NOVEMBRE 1994 / NOUVELLES-gestion 


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RÉGION 


Desservant les communautés de 
La Salle, Saint-Norbert, 


Saint- 


Charles Arbez 
Léo Teillet 


Adolphe, Île-des-Chênes, Lorette, 


Sainte-Geneviève, Sainte-Anne, 
Richer, La Broquerie, Saint-Labre, 


Louis Paquin 


Woodridge, Saint-Georges, Pinefalls 


et Powerview. 


IMMOBILISATION : LES BESOINS 


Ecole Saint-Joachim 
(M. à 12) 

Recommandations : 

+ Construction d'un nou- 

veau gymnase sècondaire 
avec salles de rechange, 
douches, etc.; 
Conversion du gymnase 
actuel en une polyva- 
lente, maternelle et aires 
auxiliaires; 
Conversion de salles de 
classe existantes en un 
salon du personnel, 
classe d'accueil et salle 
d'informatique. 


École Lagimodière 
(M à 8) 
Les installations scolaires 
sont suffisantes et adéquates 
pour subvenir aux besoins 
actuels de cette école. 


École Gabrielle-Roy 
(M à 12) 

L'école est pleine et toutes 

les salles de classe sont 

utilisées au maximum. 

Recommandation : 

+ Demande d'une classe 
portative pour la fran- 
cisation et l'éducation à 
distance. 


École Pointe-des- 
Chênes (M à 12) 
Tous les locaux sont utilisés 
au maximum. Les inscrip- 
tions sont à la hausse. 

Recommandations : 


QUARTIER SAINT-JOACHIM 


Roland Gauthier 


1 Est 


QUARTIER NOËL-RITCHOT 


QUARTIER LAGIMODIÈRE 
Michelle Lagimodière-Gagnon 


LE COMITÉ RÉGIONAL 


Roland Gauthier (Saint-Joachim), président 
Michelle Lagimodière-Gagnon (Lagimodière), vice-présidente 


QUARTIER GABRIELLE-ROY 


Michelle Cenerini (commissaire) 
Antoine Hacault 


QUARTIER POINTE-DES-CHÈÊNES 
Aurèle Boisvert (commissaire) 


André Lafrenière 


QUARTIER SAINT-GEORGES 


Madeleine Lavoie 


Louis Tétrault (commissaire) 


Une classe portative pour 
la francisation en 1995; 
Une classe portative pour 
une deuxième classe de 
1** année (1996); 

Une classe portative pour 
une deuxième classe de 2° 
année (1997). 


École Noël-Ritchot 
(M à 8) 

On souhaiterait une salle de 

musique insonorisée pour 

un programme d'harmonie 
présentement offert à Louis- 

Riel pour les élèves des 7° et 

8: années. 

Recommandations : 

* Une demande de projet 

de climatisation soit 
incluse en 1995; 
Une décision de la DSFM 
sur l'avenir du pro- 
gramme d'harmonie indi- 
quera si une demande 
pour une salle de mu- 
sique devra être faite en 
1996. 


École Saint-Georges 
(M à 12) 
Une soumission a déjà été 
faite pour les rénovations 
(Phase II) en 1994 et l'achat 
du terrain et du bâtiment en 
1995. 
Recommandation : 
+ Que la demande soit 
réitérée dans le cadre du 
programme quinquennal. 


NOUVELLES-gestion / NOVEMBRE 1994 


Sainte-Anne - L'École 
Pointe-des-Chênes est l’une 
de 5 écoles du Manitoba qui 
participent à un projet- 
pilote fédéral-provincial 
intitulé «Centres d'informa- 
tion communautaire situés 
à l'école». 

Ce projet a pour but de 
donner aux gens de la 
communauté accès à l'auto- 
route électronique. «Les 
ordinateurs et l'équipement 
seront installés à l'école», 
Armand St- 
Hilaire, directeur de l'École 
Pointe-des-Chênes. «L'école 


explique 


devient en quelque sorte 
une école communautaire 
où le public peut avoir accès 
à l'autoroute électronique.» 

En plus de l'équipement, 
le projet-pilote fournira de 
la formation aux gens 
voulant apprendre com- 
ment utiliser l'autoroute 
électronique. Rappelons que 
l'autoroute électronique est 
un réseau de réseaux infor- 
matiques, permettant de 
communiquer via INTER- 
NET à travers le monde par 
ordinateur. 


La Broquerie - La classe 
de 6’ année de l'École Saint- 
Joachim a fait une demande 
pour participer au pro- 


gramme de voyage-échange 
de l'ACELF. 
«Pour être accepté, il 


faut avoir un bon pro- 
gramme d'activités pour les 
jeunes qui viennent du 
Québec», explique Gilles 
Normandeau, directeur de 
l'École Saint-Joachim. 

«On leur a fait valoir la 
possibilité de connaître à la 
fois le Manitoba franco- 
phone rural et urbain. Car 
La Broquerie est un village 
francophone rural pas loin 
de la ville.» 

Si la demande de Saint- 
Joachim est acceptée, 
l'ACELF défrayerait tous les 
coûts de voyage des 23 
élèves de la classe de 6". 


Saint-Georges - Made- 
leine Lavoie a été élue sans 
concurrence représentante 
des parents Saint- 
Georges au Comité régional 
de l'Est. 

La de quatre 
enfants âgés de 12 à 17 ans 
succède à Gilles Avanthay 
qui avait dû quitter ses 
fonctions pour des raisons 


de 


mère 


professionnelles. L'école de 
Saint-Georges, installée 
dans le Club communau- 
taire du village, compte 44 
élèves. 


RÉGION : 
DE 


L O U est LE COMITÉ RÉGIONAL 


Fernand Comte (Notre-Dame-de-Lourdes), président 
Antonio Simard (Saint-Lazare), vice-président 


QUARTIER SAINT-LÉON 
Gilles Martel 


QUARTIER ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE 
NOTRE-DAME-DE-LOURDES 
Diane Bazin 


Les écoles de Saint-Lazare, Saint- 
Laurent, Saint-Léon, et les écoles 


élémentaire et secondaire de Notre- QUARTIER SAINT-LAURENT 


Dame-de-Lourdes. 


Guy Dumont 


Desservant les communautés de 


Saint-Lazare, Saint-Laurent, Saint- 
Léon et Notre-Dame-de-Lourdes 


IMMOBILISATION : 
LES BESOINS 
ET LES RECOMMANDATIONS 


Ecole Saint-Léon (1 à 8) 

L'école héberge présente- 

ment 23 élèves. Les pro- 

jections des inscriptions 

sont difficiles à évaluer. 

Recommandation : 
Qu'aucune demande ne 
soit faite en 1995 et que la 
situation de Saint-Léon 
soit sérieusement analy- 
sée en 1996. 


École élémentaire de 
Notre-Dame-de-Lourdes 
(M à 6) 

L'école a des espaces libres 
(3 classes) mais n'a pas de 

gymnase comme tel. 

Recommandation : 

+ Qu'une demande soit 
faite en 1995 pour là 
construction d'un gym- 
nase de dimension élé- 
mentaire. 


Institut collégial Notre- 
Dame-de-Lourdes (7 à 12) 
Les locaux sont suffisants et 
adéquats pour desservir 
une clientèle de 141 élèves 
de la 7‘ à la 12‘ années. 


École communautaire 
Aurèle-Lemoine 
(M. à 11) 
Le comité de parents étudie 
présentement la situation à 


Saint-Laurent concernant le 
partage des locaux. Le 
représentant régional et le 
directeur recommandent 
qu'une demande spécifique, 
si nécessaire, soit faite une 
fois l'étude terminée. 


École Saint-Lazare 
(M à 12) 

Les locaux actuels sont 
satisfaisants. Par contre, la 
vieille partie n'a pas de 
système de ventilation. Le 
gymnase est de dimension 
élémentaire. Le plancher du 
gymnase actuel doit être 
refait. 

Pour les 35 dernières 
années, l’école utilise en 
grande partie comme cour 
d'école un terrain appar- 
tenant à un particulier 
récemment décédé. Pour 
régler la succession, il 
devient nécessaire d'acheter 
ce morceau de terrain. 
Recommandations : 

+ L'installation d'un sys- 
tème de ventilation adé- 
quat (1995); 

Réfection du plancher du 

gymnase (1995); 

Achat du terrain 

Fouillard pour la cour 

d'école (1995). 


QUARTIER SAINT-LAZARE 
Antonio Simard (commissaire) 


Fernand Comte 


QUARTIER ÉCOLE SECONDAIRE 


Projet de bénévolat à 
Notre-Dame-de-Lourde- 
Les l'Institut 
collégial Notre-Dame-de- 


élèves de 


Lourdes participeront, en- 
core cette année, au projet 
de bénévolat du Centre de 
santé Notre-Dame. 

Ce projet permet aux 
jeunes d'acquérir, en soirée 
et durant les fins de se- 
maine, une expérience de 
travail et des crédits supplé- 
mentaires au-delà des 


NOTRE-DAME-DE-LOURDES 
Hubert Deroche (commissaire) 


crédits de base. 

«Ça peut leur donner 
une porte d'entrée lorsqu'ils 
chercheront un emploi plus 
tard», explique Denis Bi- 
bault, directeur de l'Institut 
collégial. «Ça démontre 
aussi que ces jeunes sont 
prêts à assumer des respon- 
sabilités au-delà de ce qu'on 
s'attend d'eux à l'école.» De 
20 à 30 élèves de la 9: à la 
12° ont participé au projet 
par le passé. 


Saint-Laurent - C'était la fête à l'École communautaire Aurèle- 
Lemoine le 28 octobre dernier. En fait, la Société historique de Saint- 
Boniface et la DSFM avait choisi Saint-Laurent pour souligner le 
150€ anniversaire de naissance de Louis Riel, le père du Manitoba. 
Parmi les invités d'honneur, notons la présence du lieutenant- 
gouverneur Yvon Dumont, lui-même Métis originaire de Saint- 
Laurent. On reconnaît, dans la photo (de g. à d.), Norbert Langelier, 
le représentant régional Guy Dumont et Louis Allain, directeur de 
l'école communautaire Aurèle-Lemoine. (Photo : Jacqueline Blay) 


NOVEMBRE 1994 / NOUVELLES-gestion 


Desservant les communautés de 
Sainte-Agathe, Saint-Pierre-Jolys, 


U 


QUARTIER SAINT-PIERRE 
André Carbonneau 
Raymond Curé (commissaire) 


Otterburne, Saint-Joseph, Saint-Jean- 


Baptiste, Letellier, De Salaberry et 


Montcalm. 


Jeannot Robert 


LA DSFM PARTENAIRE DE LA RED 
RIVER TECHNICAL VOCATIONAL AREA 


La DSFM a été acceptée 
à titre de partenaire à part 
entière du Red River 
Technical Vocational Area. 

Ce réseau de divisions 
scolaires offrant des pro- 
grammes vocationnels 
spécialisés est composé des 
divisions scolaires Rhine- 
land (Altona), Boundary 
(Dominion City), Morris- 
Macdonald (Morris) et 
Rivière-Rouge. 

«Ce Consortium a plu- 
sieurs avantages», explique 
la commissaire Jeannette 
Gilmore. «Ça nous permet 
de partager les dépenses car 
dans notre région, une 
division scolaire ne pourrait 
pas offrir d'elle-même toute 
la gamme des cours. Et en 


tant que partenaire, nos 
élèves auront accès aux 
cours professionnels donnés 
dans les autres écoles de la 
région.» Jeannette Gilmore 
(Saint-Jean-Baptiste) et 
Raymond Curé (Saint- 
Pierre) ont été nommés 
représentants de la DSFM 
au consortium. 


Saint-Jean-Baptiste - 
La Commission des finan- 
ces des écoles publiques a 
autorisé la rénovation de la 
salle de toilettes de l'École 
élémentaire Saint-Jean- 
Baptiste pour la rendre 
accessible aux élèves handi- 
capés. On espère terminer 


QUARTIER SAINTE-AGATHE 


LE COMITÉ RÉGIONAL 


Jeannot Robert (Sainte-Agathe), président 
André Carbonneau (Saint-Pierre), vice-président 


QUARTIER SAINT-JEAN-BAPTISTE 
ELEMENTAIRE 
Léa Barnabé 


Anne-Marie Fillion 


QUARTIER SAINT-JEAN-BAPTISTE 


SECONDAIRE 
Jeannette Gilmore (commissaire) 


Des représentantes et représentants de la Région Sud étudiant le plan 
d'immobilisation de la DSFM soumis au ministère fin octobre. 


(Photo : Jacqueline Blay) 


les travaux d'ici le 1‘ janvier 
1995. La plupart des écoles 
de la DSFM sont déjà 


accessibles 


aux élèves 


handicapés. 


IMMOBILISATION : LES BESOINS ET LES RECOMMANDATIONS 


Ecole élémentaire Saint- 
Jean-Baptiste (M à 8) 
Les locaux existants sont 

satisfaisants. 


Collège Saint-Jean- 
Baptiste (9 à 12) 
Les locaux existants sont 
satisfaisants. 


École de Sainte-Agathe 
(M à 9) 


La province recommande 


que la vieille aile de l'école 

soit abandonnée et les 

élèves relocalisés dans la 
nouvelle aile. L'abandon de 

la vieille partie mettrait à 

court les espaces requis. 

Recommandations : 

+ Démolition de la vieille 
aile; 

+ Construction de deux 
classes portatives de 
qualité rattachées à la 
nouvelle aile; 


NOUVELLES-gestion / NOVEMBRE 1994 — 


+ Réaménagement de salles 
de classe existantes pour 
répondre aux besoins en 
sciences, en informa- 
tique, en maternelle et en 
francisation. 


École élémentaire 
Saint-Pierre (M à 8) 
D'ici 1997 ou 1998, l'école 
accommodera une clientèle 
M à 12 d'environ 250 élèves 
et aura donc besoin de plus 


d'espace. 


Recommandation : 

+ Que la DSFM demande 
l'approbation en 1995 
d'un projet d'agrandisse- 
ment (nouveau gymnase 
secondaire et d’autres 
installations requises) 
pour rencontrer 
besoins 


les 
académiques 
d'une clientèle scolaire 
de M à 12 d'ici 1997. 

Li 


RÉGION U pal 


QUARTIER LACERTE 


Michelle Freynet 
Rita Simoens 


Desservant les communautés de 


Norwood, Saint-Boniface, Saint-Vital, 
Fort Garry et le grand Winnipeg. 


École Lavallée - Une 
quarantaine de jeunes de la 
7° année comptent partici- 
per au camp Le petit bon- 
heur en juin. Ce camp de 10 
jours se déroule au Québec 
et offre toute une gamme 
d'activités académiques et 
culturelles. Les jeunes 
devront défrayer tous les 
coûts de ce voyage. Parmi 
les activités de prélèvement 
de fonds, signalons un 
défilé de mode qui aura lieu 
au printemps. 


Gilbert Laberge 


Léandre Buissé (commissaire) 


Marc Boily (commissaire) 


Les élèves des 6° et 9° 
années ont, pour leur part, 
soumis une demande de 
participation au programme 
de voyage-échange de 
l'ACELEF. Si la demande est 
acceptée, l'ACELF défraye- 
rait entièrement les frais de 
voyage. 


Comité régional - C'est 
avec regret que le Comité 
régional urbain a accepté la 
démission de Raymond 


QUARTIER LOUIS-RIEL 


ne 


LE COMITÉ RÉGIONAL 


Carmelle Mulaire (Lavallée), présidente 
Rita Simoens (Lacerte), vice-présidente 


QUARTIER LAVALLÉE 


Maurice Auger 
Murielle Gagné-Ouellette (commissaire) 


QUARTIER PRÉCIEUX-SANG 


Tayeb Meridji (commissaire) 


QUARTIER TACHÉ 


Gouin, représentant ré- 
gional du quartier Précieux- 
Sang. Des élections par- 
tielles auront lieu sous peu 
pour combler le poste. 

Rita Simoens, repré- 
sentante du quartier Lacerte 
et vice-présidente du Comi- 
té régional, présidera le 
«Comité des cinq écoles». 
Ce comité, composé d'un 
membre de chaque comité 
scolaire et d'un représen- 
tant(e) régional(e) par école, 


Poste à combler 


Carmelle Mulaire 


est chargé de traiter des 
questions qu'auraient en 
commun les cinq écoles 
urbaines. 

Par ailleurs, Michelle 
Koncez, secrétaire à demi- 
temps pour la Région 
urbaine, a été embauchée à 
temps plein par la DSFM. 
Elle partagera ses journées 
de travail entre le bureau 
régional urbain et le bureau 
divisionnaire. 


IMMOBILISATION : LES BESOINS ET LES RECOMMANDATIONS 


Ecole Taché (M à 6) 
Tous les locaux sont 
présentement utilisés au 
maximum. L'école n'a pas 
de local pour la classe de 
francisation, pas de salle 
d'informatique, pas de 
polyvalente et pas de 
laboratoire. L'école n'est pas 
climatisée. 
Recommandations : 

+ L'installation de deux 
classes portatives en 1995 
si les zones de recrute- 
ment des élèves demeu- 
rent les mêmes; 
Climatisation de l'école 
(1995). 


École Lacerte (M. à 8) 
Les locaux existants sont 
satisfaisants pour la clien- 
tèle scolaire actuelle et 
prévue dans un avenir 


10 


rapproché. 


École Précieux-Sang 
(M à 9) 
L'école construite pour 700 
élèves en héberge actuelle- 
ment 260. Les fenêtres de 
l'aile élémentaire doivent 
être remplacées. 
Recommandation : 
+ Remplacer les fenêtres 
des côtés ouest et sud de 
l'aile élémentaire. 


Collège Louls-Riel 
(7 à 12) 
Le Collège Louis-Riel a 
assez d'espace pour accom- 
moder sa clientèle actuelle. 
L'aile ouest de l'école n'est 
pas climatisée. L'école n'a 
qu'une salle d'informatique 
(28 ordinateurs) pour 
desservir une population de 


550 élèves. 

Recommandations : 

* Aménagement d'une 
deuxième salle d'infor- 
matique à même les 
locaux existants (1995); 

+ Climatisation de l'aile 
ouest de l’école. 


École Lavallée (M à 9) 
L'école est pleine à craquer. 
Les inscriptions sont à la 
hausse et dès septembre 
1995, l'école prévoit avoir 
besoin de trois classes 
additionnelles. À long 
terme, la construction d'un 
complexe scolaire commu- 
nautaire (soit M à 8 ou M à 
12) doit être envisagée dans 
le sud de Saint-Vital. 
Recommandations : 

À court terme : 
+ Soit libérer deux salles de 


classe en transférant la 9° 
année à Louis-Riel en 
1995; 

Soit louer des espaces de 
Lavallée School; 

Soit installer des classes 
portatives en 1995 ou 
1996. 

À long terme : 

+ Construction pour 1997 

dans le sud de Saint-Vital 
d'un complexe scolaire 
pouvant accueillir soit 
550 élèves (M à 8) ou 750 
élèves (M. à 12); 
Entrer en pourparlers 
avec la Commission sco- 
laire de Saint-Vital pour 
collaborer dans la cons- 
truction d'une nouvelle 
école française et l’utili- 
sation des locaux de 
l'école Lavallée par Saint- 
Vital. 


NOVEMBRE 1994 / NOUVELLES-gestion 


Critères de participation: 


La devise devra être conforme à la Mission de la DSFM 
(voir plus loin); 

La devise devra refléter le passé, le présent et l'avenir de 
l'histoire de l'éducation française au Manitoba; 


La devise devra avoir un maximum de dix mots: 


Les participant.es des écoles seront limité.es aux écoles 
françaises de la DS5FM; 

Les participant.es devront être francophones et résider 
au Manitoba. 


Règlements: 


Seul ce formulaire officiel sera accepté par le jury: 

Les jurés n'accepteront qu'une devise par participation; 
La devise devra être inscrite dans les deux rectangles 
réservés à cet effet sur ce formulaire; 

Les catégories serviront à préparer une liste de finalistes 
pour le choix définitif; 

Seule 1a Commission scolaire franco-manitobaine aura le 
dernier mot en ce qui concerne le choix définitif de la 
devise; 

La devise gagnante sera choisie parmi les devises 
déclarées finalistes. 


Inscrivez votre devise dans le rectangle ci-dessous: 


Catégories: 


CONCOURS DE DEVISE: UN PROJET CONJOINT DE 


LA FÉDÉRATION FROVINCIALE DES COMITÉS DE FARENTS ET DE 
LA DIVISION SCOLAIRE FRANCO-MANITOBAINE N° 49 


élémentaires (me 


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primaires 


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( Organismes 


Familles 


particuliers 


Prix: 


li y aura de nombreux prix à gagner et les détails seront 
communiqués à une date ultérieure. 
Les prix seront choisis en fonction de l'âge des 


participantes. 


Mission de la Division scolaire 


franco-manitobaine 


a Division scolaire franco-manitobaine, 
consciente de son rôle unique au Manitoba, au 
Canada et dans un monde en perpétuel changement, a 
pour mission: 
À d'assurer une formation de qualité à sa 
population estudiantine francophone du Manitoba 
en promouvant le développement de personnes 
autonomes, épanouies, compétentes, sûres de leur 
identité, fières de leur langue et de leur culture; 
(] d'établir un projet éducatif communautaire, géré 
par les parents francophones du Manitoba, et qui 
reflète les intérêts et les valeurs du milieu franco- 
manitobain. 


Pour de plus amples renseignements: 
FPCP: Chantal Berard : 237-9666 
DSFM: Diane Bruyère: 982-8950 


NOUVELLES-gestion / NOVEMBRE 1994 


CONCOURS DE DEVISE: UN PROJET CONJOINT DE 
LA FÉDÉRATION FROVINCIALE DES COMITÉS DE PARENTS ET DE 
LA DIVISION SCOLAIRE FRANCO-MANITOBAINE N° 49 


La Fédération provinciale des Comités de parents et la Commission scolaire franco manitobaine sont à la recherche d'une devise pour la Division scolaire franco manitobaine. 


Concours: 


0 


Cette devise sera choisie par l'entremise d’un concours qui 
débutera le 5 novembre 1994 et prendra fin le 15 
décembre 1994. La devise gagnante sera dévoilée le 18 
janvier 1995. 


Numéro de téléphone: 
Écoles 
élémentaires 


Catégories: 


0 


Le concours est ouvert à toute la communauté franco- 
manitobaine et aux écoles françaises de la Division scolaire 
franco-manitobaine. || y a 5 catégories possibles: 


[1] Familles 


[2] Ciasses de niveau primaire 


-MANITOBAINEN 49 


secondaires 


Écoles 


0 


(3) Ciasses d2 niveau élémentaire 


9 Ciasses de niveau secondaire 


Catégories: 


primaires 


(5) La communauté franco-manitobaine en général 
(particuliers, groupes et/ou organismes) 


Écoles 


0 


Jury: 

Le comité de sélection sera composé de particuliers 
considérés comme impartiaux, familiers avec la 
communauté franco-manitobaine et le domaine de 
l'éducation en français. Pour éviter tout influence indue les 
noms des membres du jury devront demeurer confidentiels 
jusqu'au dévoilement de |a devise gagnante. 


Organismes 
particuliers 


et/ou 


0 


131, BOULEVARD PROVENCHER - BUREAU 112 
SAINT-BONIFACE (MB) R2H 0G2 


DIVISION SCOLAIRE FRANCO 


POSTEZ VOTRE FORMULAIRE À L'ADRESSE INDIQUÉE CI-DESSOUS. MERCI. 
CONCOURS DE DEVISE 


Inscrivez votre devise dans le rectangle ci-dessous: 
Code postal 
Familles